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10/07 - COMMENT PRENDRE SOIN ET NOURRIR 
UN TROU NOIR FINANCIER. 

Proposé par Tyler Durden le 30 juin 2015
Article génial, explications simples présentées avec humour et bon sens par un homme libre de tout lien!
Il y a quelque temps j’ai eu le plaisir d’entendre Sergeï Glazyev– économiste, politicien, membre de l’Académie des Sciences, conseiller du Président Poutine – dire quelque chose qui confirmait mes propres réflexions. Il a dit que quiconque connaît les mathématiques peut constater que les Etats-Unis sont au bord de l’effondrement parce que leur dette a augmenté de manière exponentielle. Ce ne sont pas des mots qu’un politicien Américain ou Européen peut exprimer en public, et peut-être même pas murmurer à l’oreille de la personne qui partage son lit, parce que des oreilles indiscrètes américaines pourraient les entendre, et qu’alors le politicien en question pourrait se voir infliger un traitement à la Dominique Strauss-Kahn (dont l’illustre carrière s’est terminée lors d’une visite aux Etats-Unis où il a été injustement accusé de viol et arrêté). Et donc aucun politicien Européen (ne parlons pas des Américains) ne peut énoncer l’évidence, peut importe à quel point elle est évidente.

Les Russes l’ont bien compris à présent. Oui, maintenir un dialogue cordial avec les Européens est important. Mais on a bien compris que les Européens n’étaient qu’un tas de marionnettes sans volonté ou pouvoir de décision propre, donc pourquoi ne pas s’adresser directement aux Américains ? Hélas, les Américains aussi sont des marionnettes. Les dirigeants et politiciens américains sont assurément des marionnettes, contrôlées par des lobbyistes des multinationales et des oligarques véreux. Mais voilà ce qui est vraiment choquant : eux aussi sont des marionnettes – contrôlées par les simples impératifs du profit et de la préservation de la richesse, respectivement. En fait, ce sont des marionnettes de haut en bas de l’échelle. Et ce qui est à la base est un trou noir financier gigantesque, en perpétuelle expansion.

Aimez-vous votre trou noir ? 
Si vous n’êtes pas sûr de l’aimer, alors permettez-moi de vous poser d’autres questions :  
- Aimez-vous le fait que vos cartes de crédit fonctionnent toujours, ou que vous puissiez garder l’argent à la banque ou même le retirer à un DAB, ou que vous perceviez ou espériez percevoir une retraite ?  
- Aimez-vous le fait que vous puissiez acheter des choses utiles – de la nourriture, du carburant, des billets d’avion – en contrepartie de morceaux de papier à l’effigie d’hommes blancs décédés ? 
- Aimez-vous le fait que vous ayez un accès internet, que la lumière brille et qu’il y ait de l’eau à l’évier ? 
Eh bien, si vous aimez ces choses, alors vous devez aimer le trou noir financier, parce que c’est ce qui rend ces choses possibles malgré le fait que votre pays soit en faillite. 
Peut-être s’agit-il d’une relation d’amour-haine : vous aimez pouvoir dire que tout est toujours en ordre malgré que vous sachiez que ce n’est pas le cas, et vous souhaitez pouvoir profiter d’un peu plus de routine quotidienne avant que tout n’aille au diable, que ce soit pour quelques jours de plus ou un an ou deux ; mais vous haïssez le fait que finalement le trou noir va vous aspirer, après quoi les choses vont définitivement … disparaître.

Aux Etats-Unis, jusqu’ici le trou noir a aspiré des familles individuelles (bien qu’il aspire parfois des villes entières comme Detroit dans le Michigan, ou Bakersfield en Californie, ou Camden dans le New Jersey). 
- Avec l’aide du racket des prêts immobiliers frauduleux, il aspire des maisons, et les recrache chargées de dettes pourries. 
- Avec l’aide de l’industrie médicale, il aspire des gens malades et les recrache en faillite. 
- Avec l’aide du racket de l’enseignement supérieur, il aspire des jeunes gens prometteurs et les recrache sous forme de diplômés, affublés de parchemins sans valeur et de dettes étudiantes himalayennes. 
- Avec l’aide du complexe militaro-industriel, il aspire à peu près tout et recrache des cadavres, des invalides, des dégâts environnementaux, des terroristes et de l’instabilité généralisée. Et ainsi de suite. 

Mais ce trou noir peut également aspirer des pays entiers. A présent il est occupé à essayer d’aspirer la Grèce, mais il a du mal, parce que la Grèce est, avant tout, une démocratie. Cela met les marionnettes du trou noir dans tous leurs états en ce moment, appelant au «changement de régime» en Grèce, afin que la Grèce soit amenée à capituler avant que le trou noir ne crie famine.

La manière dont le trou noir aspire des pays entiers est la suivante. 
Si le trou noir n’a pas assez à aspirer pendant un certain temps, il devient affamé et fait plonger les marchés financiers dans une chute libre. 
Les instruments financiers des pays qui sont les plus éloignés du trou noir – à la périphérie – tombent le plus rapidement. 
A la recherche «d’endroits sûrs», l’argent déserte ces pays et se réfugie dans les pays «centraux» qui sont les plus proches du trou noir – les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et quelques autres. 
Le trou noir avale cet argent, mais en réclame toujours davantage. 
Mais comme les pays à la périphérie sont maintenant trop affaiblis pour résister, ils peuvent rapidement être transformés en nourriture pour le trou noir. Ceci est réalisé en chargeant le pays d’une dette extérieure qu’il ne pourra jamais rembourser, le forçant à continuer ses remboursements de la dette en en faisant une condition du maintien de la survie financière – maintenant les banques ouvertes, alimentant les DAB, maintenant la lumière allumée, etc. 
Pour être capable de procéder aux remboursements, le pays est forcé de démanteler sa société et son économie par l’imposition de mesures d’austérité, la privatisation de tout ce qui se présente en le transformant en garantie pour d’autre prêts, et de brader sa souveraineté à quelques organisations transnationales telles que le FMI et la BCE qui sont directement chargées de prendre soin et de nourrir le trou noir. 

Qui est responsable de cela, demanderez-vous. 
S’il y a un trou noir, les marionnettes chargées d’en prendre soin et de le nourrir, et ses infortunées victimes, alors qui prend les décisions ? 
Eh bien, il s’avère que le trou noir est une entité sensible. Mais il est également très, très stupide. Et la manière dont il impose sa volonté est de détruire les esprits de ses marionnettes – en les rendant incapables de comprendre certaines choses. Cependant, la stupidité est une arme à double tranchant et en imposant sa volonté de cette manière, le trou noir va également à l’encontre de son propre but.

Par exemple, il y a un certain temps, le trou noir s’en est pris à un objet assez important qu’il voulait aspirer, sans y arriver. L’objet s’appelait la Fédération de Russie.Elle contrôle un énorme territoire qui est rempli d’un tas de ressources naturelles que le trou noir adorerait transformer en garantie de prêt et aspirer. Le problème est qu’il est aussi rempli de Russes, qui sont des gens avec lesquels les marionnettes du trou noir ont du mal à s’entendre. Ils ne cessent de dire aux marionnettes de garder leurs orteils de l’autre côté de la ligne rouge qui est là, et si elles n’obtempèrent pas, ils enlèvent le cran de sûreté de leurs armes, coupant  court à toute discussion.

La situation réclame des négociations, mais le trou noir, qui, je le rappelle, est très, très stupide, n’a qu’une tactique de négociation. Il pose ses exigences, et puis attend que l’autre partie capitule. Si cela ne marche pas, il met la pression : impose des sanctions, attaque la monnaie, complique les transactions financières, saisit les avoirs extérieurs du pays et ainsi de suite – et attend que l’autre partie capitule. Et si cela ne marche pas non plus, alors le pays se fait réduire en cendres par l’OTAN, et si l’OTAN ne suit pas, par les Etats-Unis seuls. Cela fonctionne généralement, mais dans le cas de la Russie, cela n’a pas fonctionné. Mais le trou noir, vous vous en rappelez, est très, très stupide, donc il continue d’essayer. Ce faisant, les esprits de ses marionnettes sont tordus, au point qu’elles ne comprennent plus du tout ce qui se passe. Les forçant à enfin se réveiller?

Par exemple, chacun sait maintenant que faire pression sur la Russie ne marche pas : selon la Troisième Loi de Newton, chaque action produit une réaction de force égale et opposée, et la Russie est assez grande pour que la pousser ne la fait pas bouger du tout – cela provoque juste une blessure chez celui qui pousse. C’est comme essayer de basculer l’orbite de la Terre en sautant d’une chaise tout en gardant les genoux bloqués – ce qui est une bonne tactique si vous recherchez une assistance médicale. En fait, les Russes sont plutôt reconnaissants pour les sanctions, parce qu’ils ont maintenant une bonne raison pour investir dans le développement de l’économie locale et dans l’autosuffisance. Mais les marionnettes, dont l’esprit est tordu par le trou noir, ne peuvent pas s’en apercevoir, donc elles continuent à pousser, tout en portant de ce fait préjudice à leurs propres économies.

Comme les sanctions ne marchent pas, il est temps de passer à l’option militaire. Le faire suppose de concocter un casus belli – une raison de faire la guerre. 
Le trou noir fait cela en hallucinant : la Russie a envahi la Crimée ! – en effet, il y a quelques siècles, et elle a toujours été là depuis, et même récemment en vertu d’un accord international, mais peu importe ! (Oh, et légalement la Crimée n’a jamais fait partie de l’Ukraine parce que Nikita Khrouchtchev a bâclé la rédaction du traité lorsqu’il l’a transmise). Bon, peu importe, mais ensuite la Russie envahit l’Ukraine ! – chaque jour que dieu fait, mais elle est très vicieuse et retire ses troupes avant que quiconque ne puisse prendre le moindre cliché pour le prouver. Bon, peu importe cela aussi, mais ensuite la Russie se tient prête à envahir l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, et peut-être la Pologne aussi. Envahir comment ? Vous voulez dire comme prendre le bus pour le festival de musique de Jurmala ? Considérez que c’est fait, mais le festival est déjà terminé et les fans sont rentrés chez eux. Bon, peu importe cela aussi. Mais les marionnettes continuent de crier «Agression russe !» sans s’arrêter. C’est dû aux dommages cérébraux causés par la proximité du trou noir. Regardez ce pauvre type, par exemple. Il continue à abaisser sa mâchoire inférieure en criant «Agression russe ! Agression russe !», et en essayant de se rassurer en caressant la croupe de sa vache imaginaire. Dieu lui vienne en aide.


Revenons dans le monde réel : les pauvres marionnettes sont incapables de comprendre qu’il n’y a pas d’option militaire lorsqu’on a affaire à la Russie : c’est une puissance nucléaire avec une excellente dissuasion stratégique, un territoire bien protégé et sans intention agressive contre quiconque. 
Mais les marionnettes, avec leurs esprits pervertis, ne peuvent pas s’en rendre compte, et donc elles empilent divers types d’antiquités militaires obsolètes le long de la frontière russe, et menacent même d’amener en Europe des missiles nucléaires  Pershing à portée intermédiaire complètement obsolètes. Ils sont obsolètes parce que les Russes disposent maintenant de systèmes S-300 capables de les abattre tous. L’option militaire ne peut tout simplement pas marcher, mais ne le dites pas aux marionnettes – elles ne peuvent pas absorber de telles informations sans risquer d’aggraver leurs dommages neurologiques.


Revenons-en à la Grèce : la petite Grèce n’est certainement pas la grande Russie, mais elle a néanmoins refusé de capituler face aux exigences du trou noir. 
On lui a demandé de ruiner sa société et son économie comme condition pour maintenir la ligne de vie financière qui la relie au FMI et à la BCE. Malheureusement pour le trou noir et ses marionnettes, la Grèce n’est pas un obscur pays du «tiers-monde» peuplé de gens de couleur que vous ne voudriez pas donner en mariage à votre fille, mais un pays européen qui est le creuset de la civilisation et de la démocratie européenne. La Grèce a réussi à élire un gouvernement qui a essayé de négocier de bonne foi, mais les marionnettes ne négocient pas – elles exigent, menacent et causent des dégâts jusqu’à ce qu’elles obtiennent ce qu’elles veulent – ou jusqu’à ce que leurs têtes explosent.

Ce sera intéressant à observer. Si le trou noir ne réussit pas à aspirer la Grèce, alors quel sera le prochain pays choisi ? 
Est-ce que ce sera l’Italie, l’Espagne ou le Portugal ? 
Et, si ce processus continue, à quel moment y aura-t-il assez de gens pour dire qu’assez c’est assez ? Parce que quand ils le feront, le trou noir va s’évanouir. 
Ce n’est pas un vrai trou noir composé de matière incroyablement dense – si dense que son champ gravitationnel aspire même la lumière. C’est un faux trou noir, constitué d’un amalgame de cupidité. Il est constitué d’un noyau de cupidité entouré d’une enveloppe de peur, et il se nourrit de peur. Tant qu’il peut continuer à aspirer des gens, des familles et des pays entiers, il peut maintenir en vie la cupidité de son noyau, mais s’il en est incapable, alors la cupidité se transformera en peur, et il va se ratatiner et mourir. Et j’espère que quand il mourra, toutes ses marionnettes au cerveau endommagé vont s’en libérer et réaliser combien elles ont été trompées, et trouver quelque chose d’utile à faire – élever des moutons, faire pousser des légumes, chercher des palourdes …
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The Care And Feeding Of A Financial Black Hole

Submitted by Tyler Durden on 06/30/2015 21:15 -0400
Submitted by Dmitry Orlov via Club Orlov blog,

A while ago I had the pleasure of hearing Sergey Glazyev—economist, politician,
member of the Academy of Sciences, adviser to Pres. Putin—say something that
very much confirmed my own thinking. He said that anyone who knows mathematics
can see that the United States is on the verge of collapse because its debt has
gone exponential. These aren't words that an American or a European politician
can utter in public, and perhaps not even whisper to their significant other
while lying in bed, because the American eavesdroppers might overhear them, and
then the politician in question would get the Dominique Strauss-Kahn treatment
(whose illustrious career ended when on a visit to the US he was falsely accused
of rape and arrested). And so no European (never mind American) politician can
state the obvious, no matter how obvious it is.

The Russians have that pretty well figured out by now. Yes, maintaining a
dialogue and cordial directions with the Europeans is important. But it is well
understood that the Europeans are just a bunch of American puppets with no will
or decision-making authority of their own, so why not talk to the Americans
directly? Alas, the Americans too are puppets. The American officials and
politicians are definitely puppets, controlled by corporate lobbyists and shady
oligarchs. But here's a shocker: these are also puppets—controlled by the simple
imperatives of profitability and wealth preservation, respectively. In fact, it's puppets all the way down. And what's at the bottom is a giant,
ever-expanding, financial black hole.

Do you like your black hole? If you aren't sure you like it, then let me ask you
some other questions: Do you like the fact that your credit cards still work, or
that you can still keep money in the bank and even get cash out of an ATM
machine, or that you are either receiving or hope to eventually receive a
pension? Do you like the fact that you can get useful things—food, gas, airline
tickets—for mere pieces of paper with pictures of dead white men on them? Do you
like the fact that you have internet access, that the lights are on, and that
there is water on tap? Well, if you like these things, then you must also like the financial black hole, because that's what's making all of these things
possible in spite of your country being bankrupt. Perhaps it's a love-hate
relationship: you love being able to pretend that everything is still OK even
though you know it isn't, and you wish to enjoy a bit more of the
business-as-usual before it all goes to hell, be it for a few more days or
another year or two; but you hate the fact that eventually the black hole will
suck you in, after which point things will definitely... suck.


In the United States, so far the black hole has been sucking in individual
families (although it does sometimes suck in entire cities, like Detroit,
Michigan, or Bakersfield, California, or Camden, New Jersey). With the help of
the fraudulent mortgage racket, it sucks in houses, and spits them out again
encumbered with bad debt. With the help of the medical industry, it sucks in
sick people and spits them out again, bankrupt. With the help of the higher
education racket, it sucks in hopeful young people, and spits them out as
graduates, with worthless degrees and saddled with mountainous student debt.
With the help of the military-industrial complex, it sucks in just about
anything and spits out corpses, invalids, environmental damage, terrorists and
global instability. And so on.

But the black hole can also suck in entire countries. Right now it's busy trying
to suck in Greece, but it's having a hard time with it, because Greece is, of
all things, a democracy. This has the black hole's puppets in quite a state at
the moment, and starting to clamor for “regime change” in Greece, so that Greece
can be made to capitulate before the black hole gets hungry.

The way the black hole sucks in entire countries is as follows. If the black
hole doesn't have enough to suck in for a period of time, it gets hungry and
makes the financial markets go into free-fall. The financial instruments of
countries that happen to be farther away from the black hole—out on the
periphery—fall faster. In search of a “safe haven,” money floods out of these
countries and into the “core” countries that are clustered tightly around the
black hole—the US, Germany, Japan and a few others. The black hole gobbles up
this money, but is then hungry for more. But since the periphery countries are
now financially too weak to resist, they can easily be turned into black hole
fodder. This is done by saddling the country with a foreign debt it can never
repay, then forcing it to keep making payments against this debt by making it a
condition for maintaining a financial lifeline—keeping the banks open, the ATMs
stocked, the lights on and so on. To be able to make the payments, the country
is forced to dismantle its society and economy through the imposition of
austerity, to privatize everything in sight turning it into collateral for more
loans, and to surrender its sovereignty to some transnational organizations,
such as the IMF and the ECB, which are directly involved in the care and feeding
of the black hole.

Who is in charge of all this? you might ask. If all there is is the black hole,
the puppets charged with its care and feeding, and its hapless victims, then who
is making the decisions? Well, it turns out that the black hole is sentient. But
it is also very, very stupid. And the way is enforces its will is by destroying
the minds of its puppets—by making them unable to understand certain things.
However, stupidity is a double-edged sword, and in enforcing its will in this
manner the black hole also thwarts its own purpose.

For example, some time ago the black hole happened upon a rather large item it
wanted to suck in, but couldn't. The item is called Russian Federation. It
controls a huge territory that is full of all sorts of natural resources the
black hole would love to turn into loan collateral and suck in. The problem is
that it is full of Russians, who are a difficult people for the black hole's
puppets to deal with. They keep telling the puppets to please keep their toes on
the other side of that red line over there, and if they don't then click goes
the safety on their guns, precluding further discussion.

This situation calls for negotiation, but the black hole, which, as I mentioned,
is very, very stupid, has just one negotiating tactic. It makes its demands, and
then waits for the other side to capitulate. If that doesn't work, it applies
pressure: imposes sanctions, attacks the currency, complicates financial
transactions, arrests the country's foreign assets and so on—and waits for the
other side to capitulate. And if that doesn't work either, then the country gets
bombed to rubble by NATO or, if NATO doesn't want to come along, by the US
alone. That generally works, but in the case of Russia it doesn't. But the black
hole, if you recall, is very, very stupid, so it keeps trying anyway. As it
does, the minds of its puppets get really warped, to a point where they don't
understand what's going on at all.

For example, everybody knows by now that pressuring Russia doesn't work:
according to Newton's Third Law, every action produces an equal and opposite
reaction, and Russiais big enough that pushing it doesn't cause it to move at
all—it just causes whoever is pushing it to hurt themselves. It's like trying to
shift the Earth's orbit by jumping off a chair while keeping your knees
locked—which is a good ploy if you are clamoring for medical attention. In fact,
the Russians are rather grateful for the sanctions, because now they have a
reason to finally get serious about investing in domestic economic development
and self-sufficiency. But the puppets, having had their minds warped by the
black hole, cannot see that, so they just keep pushing, wrecking their own
economies in the process.

Since the sanctions don't work, it is time to exercise the military option.
Doing so requires concocting a casus belli—a reason to go to war. The black hole
does this by hallucinating: Russiainvaded Crimea!—sure, a few hundred years
ago, and has been there ever since, most recently based on an international
agreement, but never mind! (Oh, and legally Crimeawas never actually made part
of the Ukrainebecause Nikita Khrushchev botched the paperwork when handing it
over.) OK, never mind that, but then Russiainvades the Ukraine!—on every day
that has the letter “D” in it, but it's very sneaky and withdraws its troops
before anybody can snap a single picture of them there. OK, never mind that
either, but then Russiais poised to invade Estonia, Latvia and Lithuania, and
maybe Polandtoo. Invade how? You mean like take a bus to the music festival in
J?rmala? Consider it done, but the festival is already over and the invading
music fans are back home. OK, never mind that either. But the puppets keep
saying “Russian aggression!” over and over again. It's the brain damage caused
by proximity to the black hole. Look at this poor guy, for instance. He keeps
flapping his lower jaw, going “Russian aggression! Russian aggression!” while
trying to self-soothe by fondling the rump of his imaginary pet cow. God help
him.

Back to the real world: the poor puppets are unable to understand that there is
no military option when it comes to Russia: it's a nuclear power with an
excellent strategic deterrent, a well-defended territory, and no aggressive
intentions against anyone. But the puppets, with their warped minds, cannot see
that, and so they pile various kinds of obsolete military junk along Russia's
borders, and are even threatening to bring into Europethe entirely obsolete
Pershing medium-range nuclear missiles. They are obsolete because the Russians
now have the S-300 system with which to shoot them all down. The military option
just isn't going to work, but don't tell that to the puppets—they cannot absorb such information without sustaining further neurological damage.

Back to Greece: tiny Greece certainly isn't mighty Russia, but it nevertheless
refused to capitulate to the demands of the black hole. It was asked to
completely wreck its society and its economy as a condition for maintaining its
financial lifelines from the IMF and the ECB. Most inconveniently for the black
hole and its puppets, Greeceis not some obscure “third world” country peopled
by dark-skinned people you wouldn't want your daughter to marry, but a European
nation that is the cradle of European civilization and democracy. Greece managed
to elect a government that tried to negotiate in good faith, but the puppets
don't negotiate—they demand, threaten and cause damage until they get their
way—or until their heads explode.

This one will be interesting to watch. If the black hole does succeed in sucking
in Greece, then which country is next? Will it be Italy, Spain or Portugal? And,
as that process continues, at what point will enough people say that enough is
enough? Because when they do, the black hole will shrivel up. It's not a real
black hole that's made up of incredibly dense matter—so dense that its
gravitational field traps even light. It's a fake black hole, made up of
everyone's combined greed. It has greed at its core, and fear all around it, and
it sustains itself by feeding on fear. If it can continue sucking in people,
families and entire countries, it can keep the greed at its core alive, but if
it can't, then the greed will also turn to fear, and it will shrivel up and die.
And I hope that when it dies all of its brain-damaged puppets will snap out of
it, realize how deluded they have been, and go find something useful to do—farm
sheep, grow vegetables, dig for clams...



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