+++13/09 - YANIS VAROUFAKIS,
VEDETTE DE LA FÊTE DE L'HUMANITÉ.
Nous nous sommes trouvés sous une pluie battante à la fête de l’Humanité et Yanis sous une pluie battante d’applaudissements.
Un moment Historique !
Régalez-vous de ce moment historique
L'emblématique Yanis Varoufakis, ex- ministre des finances grec, était l'invité de Rosa Moussaoui à l'Agora de l'Humanité. Interview.
Excusez la traductrice, cela n'est pas facile de traduire ce genre de manifestation, elle avait à aller de l'anglais au grec, au français.
Excusez la traductrice, cela n'est pas facile de traduire ce genre de manifestation, elle avait à aller de l'anglais au grec, au français.
https://www.youtube.com/watch?v=hbVqPE0PyTA
L'ancien ministre des Finances grec a été invité par la gauche radicale samedi après-midi à La Courneuve, pour débattre d'un «plan B» européen avec Jean-Luc Mélenchon.
Quel charisme, quelle bonté de cœur, quelle force tranquille.
1 heure plus tard, il nous a expliqué son Plan B entouré de Mélanchon et d'autres grands. J'espère que nous aurons cette vidéo
L'ancien ministre des Finances grec a été invité par la gauche radicale samedi après-midi à La Courneuve, pour débattre d'un «plan B» européen avec Jean-Luc Mélenchon.
«Yanis, Yanis, Yanis…». A la Fête de l'Humanité samedi après-midi, Yanis Varoufakis l'a nettement emporté à l'applaudimètre. Quelques semaines après sa venue à la fête de la Rose de Frangy à l'invitation d'Arnaud Montebourg, l'ancien ministre des Finances grec était cette fois l'invité vedette de la gauche radicale. Il a animé le grand entretien de l'Humanité avant d'intervenir au stand du Parti de gauche lors d'un débat sur le «sommet internationaliste du plan B» avec le député européen du PG Jean-Luc Mélenchon et d'autres responsables de la gauche radicale en Europe.
Savourant l'accueil qui lui était réservé par les partisans de l'ex-candidat à la présidentielle du Front de gauche, Yanis Varoufakis, a souhaité «adresser un message de solidarité d'une petite nation européenne très fière qui s'est élevée contre l'autoritarisme des autorités européennes». «En Grèce,nous avons connu la plus grande austérité de l'histoire», a regretté le nouvel ambassadeur de la gauche radicale française, qui a multiplié les attaques contre la Troïka.

Jeremy Corbyn, l'autre star de la journée
L'ex-ministre des Finances grec a expliqué pourquoi il a pris ses distances avec le premier ministre grec: «Alexis Tsipras et Syriza ont adopté une position que je ne peux pas suivre. Ils sont venus au Parlement nous expliquer que c'était un mémorandum terrible mais qu'il fallait le voter», a raconté Yanis Varoufakis. Désormais éclatée après l'accord signé entre le gouvernement grec et les instances européennes, la gauche radicale grecque part en ordre dispersé aux prochaines législatives anticipées du 20 septembre. Syriza affronte en effet un nouveau parti, Unité populaire, des dissidents du parti d'Alexis Tsipras qui ont dénoncé l'accord signé par le leader du gouvernement. «Ma famille politique s'est divisée, je n'ai pas envie de choisir un camp contre l'autre», a précisé Yanis Varoufakis à ce sujet.
L'ex-ministre grec a aussi salué la victoire de Jeremy Corbyn*, un farouche opposant aux politiques d'austérité largement élu samedi à la tête du Parti travailliste britannique, le Labour. «C'est une étincelle d'espoir. Il tient une petite bougie contre l'austérité. On doit l'aider à entretenir cette flamme pour qu'elle en devienne une grande à travers toute l'Europe», a lancé Yanis Varoufakis. «Jeremy Corbyn peut être un allié pour le plan B», a pour sa part avancé Jean-Luc Mélenchon.
L'ex-candidat à la présidentielle a minimisé les tensions internes au Front de gauche entre le PCF, qui a conservé son soutien à Alexis Tsipras, tandis que le PG a invité Yanis Varoufakis à la Fête de l'Humanité. «Il n'y a pas de différence d'approche ni de divisions, mais des discussions sur la façon de répondre au défi qui nous est posé», a estimé Jean-Luc Mélenchon. Pour le responsable du PG, «nous n'avons pas de leçon à donner à Alexis Tsipras, ni aux autres, mais à tirer des leçons». Il a ironisé: «Syriza, c'est au moins aussi volcanique que le Front de gauche. Un peu moins peut-être car ils regroupaient 16 partis différents, tandis qu'on en compte 9 au Front de gauche».
Il nous a enfin bien détaillé son fameux plan B et Mélanchon nous a confirmé comment Tsipras a été piégé et a accepté l’inacceptable.
Varoufakis redoute que la France ne connaisse un jour la situation de la Grèce
Vous pouvez visionner ses autres vidéos en attendant :
* Victoire massive du radical Jeremy Corbyn à la tête du Labour party