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Article 2

25/11 - NEO : L’ÉQUIPE TRUMP POURRAIT BIEN 
NETTOYER L’ÉGOUT SYRIEN. 


Certains d’entre nous espèrent que Trump va commencer à remonter la filière qui a permis que des milliards de dollars d’armes avancées américaines aboutissent entre les mains de terroristes qui combattent en Syrie et en Irak. La dimension de cette affaire n’est pas un hasard.
Il n’y a pas le moindre doute qu’aux côtés de l’Arabie Saoudite et des Etats du Golfe qui ont payé la facture, des centaines de millions de dollars qui sont allés dans la poche de la Société Raytheon pour l’achat de missiles TOW (antichars) et Stinger (antiaériens), les marchands d’armes d’Ukraine, d’Israël et de Turquie méritent une bonne raclée pour leur rôle dans les crimes de guerre qui ont tué 400.000 civils syriens, selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme.

Et puis il y a ce groupe, le service de presse de désinformation travaillant pour l’Etat Islamique et al-Nusra, coopérant avec Reuters, pour dissimuler des crimes de guerre et aider à organiser des attaques au gaz meurtrières contre des civils.

On pourrait se poser la question de savoir comment quelqu’un d’aussi proche d’Israël que Trump pourrait résoudre les problèmes dont Israël est et continuera d’être à l’origine. Cette question et d’autres, comme l’amour retrouvé pour la Russie par un président-élu entouré de gens qui haïssent la Russie, peut-être le temps et une analyse de la réalité permettront-ils d’y voir plus clair dans le futur. Nous ne pouvons qu’espérer. Mais tournons à présent nos regards vers la Syrie.
La vérité est un mensonge et tout est sens dessus-dessous, ou c’est ce qu’il semble. Donc, considérons Alep, c’est du moins ce qu’on nous dit quand on lit le Guardian ou qu’on regarde CNN. 
Un groupe humanitaire appelé les « Casques Blancs » sauvent des civils du massacre, est-ce vrai ? 
Et si je vous disais que les « Casques Blancs » sont des membres de groupes terroristes, des exécuteurs, des bourreaux et des « coupeurs de tête » qui jouent du « théâtre de rue », tantôt tuant des bébés et l’instant d’après prétendant les sauver.

Des photos truquées de « l’holocauste d’Alep » sont omniprésentes, les photographies de Reuters de bébés ensanglantés et des premiers secours assurés par les « casques blancs » se retrouvent partout.  
Ces photos existent depuis des années, pour faire porter le chapeau pour les attaques au gaz et à la roquette soutenues par les Etats-Unis, qui ont causé la mort de 400.000 civils, au gouvernement syrien et à ses supposées « bombes-barils ».


Il n’y a rien qu’ils ne puissent et ne pourront faire, pas d’invasion américaine de dernière minute de la Syrie, pour rejoindre les Turcs qui s’y trouvent déjà, dans une tentative de la dernière chance de sauver les « coupeurs de tête » de l’Etat Islamique / al-Nusra du mastodonte russe.
Avec le général Michael Flynn prenant la fonction de Conseiller à la Sécurité nationale du Président-élu Trump, peu importe ce que l’administration Trump pourra ou ne pourra pas faire, Flynn connaît la guerre en Syrie. Il sait qui a ravitaillé les terroristes, à savoir Israël, l’Arabie Saoudite et la Turquie et il a une parfaite compréhension du rôle de la Russie et a depuis longtemps fait connaître son soutien à la Russie en Syrie.
La clé de la manière dont tout cela va tourner réside dans l’importance du pouvoir qu’aura Flynn, qui a précédemment dirigé la Defense Intelligence Agency (DIA – service de renseignement de l’armée américaine). Trump, dans sa recherche de « profils militaires » pour compenser son propre manque de connaissance dans ce domaine, mis à part en tant qu’étudiant dans une école de préparation militaire, s’était d’abord arrêté sur le Major-général Paul Vallely, fondateur de Stand up America (Lève-toi Amérique), un groupe de miliciens favorable à un renversement violent du gouvernement des Etats-Unis.

Vallely a raconté à des associés que Trump l’avait placé sur sa liste finale pour le choix de Vice-président, mais ne l’avait pas retenu. Vallely apparaît sur une vidéo de YouTube visitant apparemment Alep. Il y est filmé lors d’une réunion avec des dirigeants rebelles, dont certains sont actuellement membres de l’Etat Islamique.
Certains de ceux qui vont probablement s’opposer aux politiques de Trump dans son propre parti, comme Graham et McCain, sont présumés avoir été impliqués dans le trafic de pétrole volé à l’Irak, et ceci dès 2004 et jusqu’aujourd’hui, par l’intermédiaire de l’Etat Islamique. Ce pillage du pétrole brut irakien et maintenant syrien également, a commencé avec l’invasion américaine de l’Irak en 2003, en transportant le pétrole en Turquie à la fois par camion-citerne et par oléoduc pour aboutir finalement aux cargos pétroliers en attente, affrétés notamment par Exxon et BP, et chargés sous la supervision de la marine turque dans le port méditerranéen de Ceyhan. Alex Power de Veterans Today était alors à Bagdad avec Brenner et moi j’étais à Erbil. Pendant des années, on n’a jamais payé près de 40% du pétrole irakien, à part des pots-de-vin en Irak, et des dizaines de millions à des membres-clés du Congrès alors que des milliards alimentaient les caisses noires des compagnies pétrolières. 

Là ils s’additionnaient aux dizaines de milliards dépensés pour armer une armée irakienne qui n’a jamais existé et pour reconstruire une nation laissée en ruines, mais nous nous égarons.

Les Etats-Unis seront-ils capables d’adopter une position crédible sans amener les criminels de l’ère Bush dans le box des accusés ? L’Etat Islamique n’est-il qu’une simple survivance de la politique de l’ère Bush, un ramassis de militaristes sunnites du parti Baas encadrés par des officiers à la retraite américains et israéliens, des espions turcs, saoudiens et qataris, financés par les compagnies pétrolières et armés par Raytheon ?

Trump révélera-t-il la « deuxième mort » d’Oussama ben Laden, dont la première mort a bien été enregistrée le 13 décembre 2001, et même annoncée sur Fox News aux Etats-Unis, et un deuxième assassinat public suivi d’un largage en mer sans l’ombre d’une preuve, présenté comme une sorte de grand guignol politique.
Trump révélera-t-il le 11 septembre comme promis même si le doigt pointé sur l’Arabie Saoudite actuellement par Washington va inexorablement dévier également sur leurs amis israéliens ? Sans cette recherche de la vérité, les comptes pourront-ils jamais être soldés, une fois pour toute ?

Gordon Duff est un ancien combattant des Marines lors de la Guerre du Vietnam, qui a travaillé sur les questions des prisonniers de guerre pendant des décennies, et un consultant pour des gouvernements aux prises avec des problèmes de sécurité. Il est rédacteur en chef et président du conseil d’administration de Veterans Today, et particulièrement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook » (NEO).

Traduction Patrick T.

Par Gordon Duff, Rédacteur en chef et New Eastern Outlook, Moscou
le 23 novembre 2016



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