02/09 - ISLAM KARIMOV, LE PRÉSIDENT OUZBEK
AU POUVOIR DEPUIS 27 ANS, EST MORT.
Le président ouzbek, Islam Karimov, est mort vendredi 2 septembre - Reinis Inkēns, Saeimas Kanceleja - Flickr - CC Commons
Islam Karimov, le président de l'Ouzbékistan, est mort vendredi 2 septembre des suites d'une hémorragie cérébrale. Le dirigeant tenait les rênes de ce pays d'Asie centrale depuis 1989.
Certains craignent l’arrivée au pouvoir des islamistes radicaux, considérant que seul Karimov était en mesure de les en protéger.
Je ne dirai pas qu'on l'a un peu aider à partir, mais, cela n'est pas impossible, ce sont les méthodes de la Cabale pour leur laisser leur terrain libre. facile pour eux de provoquer une hémorragie cérébrale. Et cette date du 25ème anniversaire de son indépendance est plus que suspect. La Cabale aime jouer avec les dates marquantes.
Le président ouzbek Islam Karimov, a été hospitalisé la semaine dernière à la suite d'une hémorragie cérébrale. Mercredi 31 août, à la vieille de la fête d’indépendance du pays, c’est un présentateur de la télévision d'État qui a lu le discours présidentiel, traditionnellement prononcé par Islam Karimov.
Islam Karimov, âgé de 78 ans, a été victime d'une hémorragie cérébrale samedi 27 août, avait déclaré sa fille cadette Lola Karimova-Tillyaeva, ambassadrice de son pays auprès de l'Unesco à Paris. Le gouvernement ouzbek avait annoncé son hospitalisation dans un communiqué dimanche.
A 78 ans, il était au pouvoir depuis 1989
Né le 30 janvier 1938, le président ouzbek a grandi dans un orphelinat avant de gravir tous les échelons de l'appareil du Parti communiste à l'époque de l'URSS jusqu'à prendre la tête de la république soviétique d'Ouzbékistan.
Karimov est aujourd’hui le plus vieux président de la Communauté des États indépendants et, avec Noursoultan Nazarbaev, son homologue kazakh, l’une des deux reliques de l’époque soviétique qui demeurent chefs d’État”.
Selon l'agence Reuters, la décision de la municipalité de Samarcande, sa ville natale, de charger en urgence ses employés de nettoyer les artères du centre-ville a été interprétée comme le signe de possibles préparatifs de funérailles nationales.
Ancien dirigeant local du Parti communiste, Karimov est au pouvoir depuis 1989 et préside l'ex-république soviétique d'Asie centrale depuis son indépendance en 1991. Il avait été réélu en 2015 pour cinq ans avec 90,4% des voix.
Un homme pas trop manipulable !
Goulnara Karimova* va-t-elle succéder à Islam Karimov ?
C’est dire si sa succession constituera un événement et comme ses enjeux seront importants, tant sur le plan intérieur que régional. Dans ce régime quasi monarchique, sa fille aînée Goulnara avait un temps fait figure de possible successeur, mais l’extravagante jeune femme, prise dans des intrigues politico-financières et familiales, est tombée en disgrâce et a subi une répression féroce de la part de son propre père.
Cité par Ferghana, le journaliste et spécialiste de l’Asie centrale Arkadi Doubnov, la figure la plus susceptible de succéder au président Karimov est le Premier ministre Chavkat Mirziaev, 59 ans, en poste depuis 2003. Sa proximité avec la famille Karimov et avec le tout-puissant chef des services de renseignement Roustam Inoiatov plaide en sa faveur.
Dans ce cas, toujours selon Doubnov, l’influence de Moscou se renforcera, dans ce pays qui joue un rôle majeur pour contenir les poussées islamistes en son sein, dans les pays ex-soviétiques voisins, et face à la progression des talibans en Afghanistan. A ce titre, l’Ouzbékistan héberge une base militaire américaine.
La question essentielle est alors pour Akadi Doubnov : “Que deviendra l’Ouzbékistan après Karimov ?” “Dans ce pays de 32 millions d’habitants, certains craignent l’arrivée au pouvoir des islamistes radicaux, considérant que seul Karimov était en mesure de les en protéger.”
Quoi qu’il en soit, le pays fêtera le 25e anniversaire de son indépendance le 1er septembre, et vraisemblablement pour la première fois sans son leader.
Laurence Habay pour courrier international.
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*GULNARA KARIMOVA
Ici elle chante avec Depardieu
Julio Iglesias