*26/07 - HOLLANDE BOMBARDE DES ENFANTS EN SYRIE.
PLUS DE 200 CIVILS TUES PAR LA COALITION.
Honte aux médias ! Jusqu’ou iront certains journalistes dans la bassesse ?
A un certain stade, on ne peut plus donner un jugement, ni qualifier les choses. On ne peut que se contenter d’observer, et se demander jusqu’où pourront-ils aller dans l’ignoble et la pourriture. Et on n’est jamais déçu. On dirait qu’ils font une compétition pour déterminer lequel d’entre eux sera le plus cynique ou le plus vil. « Ils », ce sont certains journalistes travaillant dans les grands média.
Une occasion en or leur a encore été fournie par le récent meurtre de masse réalisé en Syrie par la coalition étatsunienne contre l’Etat Islamique.
Pour parler de cet évènement, "Libération" nous a offert un article qui devrait rentrer dans les annales. Des bombes larguées du ciel par les avions de la coalition ont tué plus de 85 (plus de 120, en réalité) civils, mais, selon le journal, ces civils ne « sont » pas morts, ils « seraient » morts. Admirable prudence de journaliste intègre, qui s’empresse aussitôt de donner la seule explication « possible », selon lui, d’un tel massacre, sans conditionnel cette fois. La coalition ne peut pas tuer des civils, voyons ! C’est la faute à Daesh… En un mot, selon le journaliste, si la coalition a massacré des civils, c’est parce que Daesh ne s’est pas clairement isolé des civils pour permettre aux avions de mieux les viser.
Selon Damas, le bombardement a été effectué par l’aviation française. Plus de 120 civils Syriens contre un peu plus de 80 Français. Serait-ce la vengeance que François Hollande a promise aux Français ? Les journalistes sont là pour la justifier et rejeter la responsabilité criminelle sur les boucs émissaires habituels.
"Libération" va encore plus loin en affirmant que le massacre, qu’il appelle « bavure », fait le jeu du gouvernement syrien. Ce serait donc un cadeau fait aux Syriens par la coalition internationale. Par un jeu de passe-passe digne d’un prestidigitateur, le journal arrive à transformer l’agresseur en victime, car la blanche colombe qui a largué les bombes, va avoir à subir des reproches de la part du méchant Bachar Al Assad, ce qui est inconcevable. Rendez-vous compte ! Bachar Al Assad a osé accuser la France. Les bombes sont tombées en Syrie, mais c’est la France qui est attaquée par Bachar Al Assad. C’est le monde à l’envers, mais ce n’est pas nouveau. Pourtant, en dénonçant la France , le président syrien ne fait qu’énoncer une évidence. Que les bombes qui ont tué plus de 120 personnes soient françaises ou américaines, elles appartiennent à la coalition dont la France fait partie, une coalition qui intervient illégalement, et ouvertement, en Syrie. Et François Hollande a assez martelé sa détermination à y renforcer son rôle. On peut prendre le problème par tous les bouts et se contorsionner dans tous les sens, la France ne pourra pas se dédouaner de ce massacre. Et s’il s’avère que c’est bien l’aviation française qui a tué les civils Syriens, on retiendra que c’est pour venger des morts Français, tués par un Tunisien dont les liens avec Daesh ne sont toujours pas établis.
------------------------
Quatre jours après l'attentat ayant fait plus de 80 morts à Nice, revendiqué par l'organisation Etat islamique, la coalition internationale a mené des raids aériens, lundi 18 juillet, près de la ville de Manbij, dans le nord de la Syrie. Les objectifs étaient des cibles terroristes selon le Pentagone, mais des ONG et des témoins locaux évoquent des dizaines de morts civils.
Ces opérations aériennes de la coalition ont été menées lundi à l'aube, dans le cadre du soutien apporté aux Forces démocratiques syriennes, une alliance de combattants arabes et kurdes de Syrie, en passe de s'emparer de ce carrefour stratégique pour les jihadistes.
Quelques heures plus tard, un premier bilan humain est annoncé : l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH, ONG proche de la rébellion syrienne) évoque dans un premier temps "au moins 21 civils tués", puis rapidement, "56 civils morts, dont 11 enfants". L'organisation évoque alors "vraisemblablement une erreur" de la coalition, mettant à mal la stratégie des frappes chirurgicales.
* Curieux, en général quand il y a des attentas, le nombre de morts augmentent vu les blessés qui décèdent. mais, nous voyons là que cet attentat est bien signé par la cabale puisqu'ils tiennent à ce chiffre :
"Beaucoup d'autres corps sont apparus"
Dans les heures qui suivent, des témoins locaux ne cessent de revoir le bilan à la hausse, notamment un responsable municipal de Manbij, interrogé par Le Monde. "Quand les membres de la défense civile sont intervenus mardi matin, ils ont récupéré 85 cadavres dans les décombres, principalement des femmes et des enfants. Mais lorsqu’ils ont pu faire venir leur matériel de déblaiement, beaucoup d’autres corps sont apparus. Nous sommes à plus de 200 morts et le décompte n’est pas terminé."
----------------------------------------Et ça n'est pas la 1ère fois :
« Le 27 septembre 2015, Hollande et Fabius se sont fait plaisir en bombardant la Syrie. Depuis le temps qu’ils en rêvaient… Pendant 5 heures, 5 avions de chasse Rafale ont pilonné un camp d’entrainement de l’état islamique en Syrie. « Il s’agit d’une frappe délibérée sur un objectif reconnu préalablement. Nos renseignements recoupés avec ceux de la coalition ont clairement établi que ce camp est occupé et actif », précise le Ministère de la Défense.
Mais voilà. L’incompétence des socialistes et de Hollande dans tous les domaines : dette, chômage, fraude fiscale… s’étend aussi aux opérations militaires.
Selon une ONG syrienne, le raid contre le camp d’entrainement aurait fait 30 morts, parmi lesquels 12 enfants, soit pratiquement la moitié. (1)
Il faut quand même se rappeler que l’opération française a été précédée de nombreux survols de la Syrie pour repérer les cibles. Alors soit le bombardement de ce camp d’entrainement où se trouvaient de nombreux enfants est volontaire et c’est très grave, soit c’est la preuve de la totale improvisation des opérations françaises en Syrie et c’est tout aussi grave. Aujourd’hui la France bombarde des enfants, demain elle bombardera des civils ?
Et non contents de massacrer des enfants, on viole en plus le droit international. Les frappes françaises sur un territoire souverain, reconnu par l’ONU sont effectuées sans aucune base juridique internationale. Voilà qu’Hollande en Syrie se prend pour Bush en Irak.
Jean-Yves le Drian, ministre français de la Défense affirme avec fierté : « Nous avons frappé militairement un site extrêmement sensible pour Daech ». Tu m’étonnes. C’est sensible des enfants, surtout ceux qui sont enrôlés de force ou manipulés par des fous.
On a l’air malin… Nous qui sommes en train de sermonner la Russie car elle frapperait, non pas les terroristes de l’état islamique, mais les terroristes d’Al Qaïda armés et financés par l’Amérique, la France et l’Arabie Saoudite. (1)
Vous ne saviez pas ? En Syrie, il y a les bons terroristes et les méchants terroristes. Les bons terroristes, ce sont les terroristes qui massacrent, pillent, assassinent tous ceux qui sont pour Bachar El Assad mais qui sont financés par les Américains et leurs valets.
Les méchants terroristes, ce sont les terroristes qui massacrent, pillent, assassinent tous ceux qui sont pour Bachar El Assad, mais qui menacent les Américains et leurs valets.
Nous, la France , on frappe les méchants terroristes, enfin, leurs enfants surtout. Ils courent moins vite, c’est plus facile.
Les Russes, eux, frappent les terroristes, les « bons » et les « méchants ». Et ça, ça contrarie fortement Hollande qui est en train de devenir tout rouge de colère : « c’est Daech qu’il faut viser et pas les autres » répète-t-il à Poutine… Sinon quoi ? On ne vendra pas nos Mistral à la Russie ?
Hollande, ce nain politique qui se cache derrière un casque, à califourchon derrière son garde du corps, pour des parties de jambes en l’air avec sa maîtresse veut peser sur la scène internationale et donner des leçons de géostratégie à Poutine. La bonne blague.
A Moscou, on en rigole encore.
Pendant ce temps, en Syrie, on enterre les enfants tués par des bombes françaises ».
Alain Philippe
----------------------------------------
Et pourtant Poutine a essayé de forcer l’Alliance à coopérer contre DAESH :
Les avions russes ont bombardé en juin et juillet un poste militaire en Syrie utilisé par des soldats d'élite américains et britanniques et en juillet un site lié à la CIA dans ce même pays. C'est ce que révèle le «Wall Street Journal» dans son édition de vendredi, citant des responsables américains.
Ces frappes, qui ont eu lieu respectivement le 16 juin et le 12 juillet selon ce quotidien américain, avaient pour but de faire pression sur les Etats-Unis pour qu'ils coopèrent plus étroitement avec la Russie dans le ciel syrien. La veille de la première attaque, un contingent de 20 membres des forces spéciales britanniques venait de quitter le poste, situé à At-Tanf, dans le sud de la Syrie , à une quinzaine de kilomètres de la frontière jordanienne. Le poste a été touché par des armes à sous-munitions, ont précisé des responsables américains et rebelles.
Le 12 juillet, des avions russes ont bombardé un camp de rebelles syriens destiné à des familles de combattants soutenus par la CIA , situé à environ 80 kilomètres à l'ouest d'At-Tanf. Ces attaques ont renforcé l'opposition de responsables, au Pentagone et à l'agence américaine de contre-espionnage, à une coopération avec Moscou, selon les responsables militaires et du renseignement cités par le quotidien.
Le Kremlin ne fait aucun commentaire
Mais la Maison Blanche et le département d'Etat, désireux d'éviter une escalade militaire, ont convenu de continuer à rechercher un compromis. Moscou a botté en touche vendredi, le Kremlin assurant «ne pas être au courant» des accusations du «Wall Street Journal». «Je ne commente pas les articles de ce genre de journaux», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La semaine dernière, les chefs des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord pour coopérer militairement en Syrie contre les groupes djihadistes Etat islamique (EI) et Al-Nosra (branche locale d'Al-Qaïda). Aux termes de cet accord, Moscou cesserait de bombarder les positions des rebelles syriens soutenus par Washington et empêcherait son allié syrien de faire de même, en échange d'un moindre isolement russe sur la scène internationale.
----------------------
Dans son discours à l’ONU, Vladimir Poutine questionne l’OTAN sur les révolutions « démocratiques » : « Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait ? »
Vladimir Poutine, le Président de la Russie intervient devant l'Assemblée générale des Nations unies pour la première fois au cours des 10 dernières années. La 70e session risque de prendre l'allure d'un véritable parcours du combattant compte tenu de l'instabilité géopolitique mondiale.
Le président russe s’est rendu le 28 septembre à New-York pour participer à l’AGNU après 10 ans d’absence. La 70e session risque de prendre l'allure d'un véritable parcours du combattant compte tenu de l'instabilité géopolitique mondiale.
Lors de son intervention, Vladimir Poutine a évoqué les révolutions «démocratiques» au Moyen-Orient et les conséquences qu’on subit dorénavant «sous la forme de vagues de migrants fuyant les régions ravagées par la guerre et cherchant une vie meilleure en Europe». Dans le même temps, les terroristes ont pris de plus en plus de pouvoir dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il a précisé que malgré la Charte de l’ONU «les droits de l’Homme avaient été violés massivement».
«Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait ? Personne n’y répondra. Au lieu du triomphe de la démocratie, nous voyons la violence et le désastre social, personne ne pense aux droits de l’Homme et aux droits à la vie», a-t-il souligné.
«Une politique basée sur l’exceptionnalisme n’a pas été abandonnée»
Le président russe a aussi parlé de l’apparition du terrorisme dans les régions ravagées par la guerre.
«Il est maintenant évident que le vide de pouvoir laissé dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a mené à l’apparition des extrémistes», a conclu Poutine.
«Il est hypocrite de parler de menace terroriste internationale en fermant les yeux sur la manière dont laquelle ces terroristes reçoivent de l’aide», a-t-il souligné en parlant des groupes terroristes qui sèment le chaos à travers le monde.
«Il est également mauvais d’essayer de recruter des groupes dans un but politique et puis se débarrasser d’eux», a-t-il poursuivi.
«Si vous agissez de cette manière, je voudrais vous dire : messieurs, vous traitez avec des gens cruels. Mais ils ne sont pas primitifs ou stupides - ils sont aussi intelligents que vous. Qui manipule qui?»
«La Russie a toujours lutté contre le terrorisme et nous accordons maintenant de l’assistance militaire et technique à l’Irak, à la Syrie et à d’autres pays encore»
Vladimir Poutine a aussi précisé que seules les troupes gouvernementales et les Kurdes «combattaient réellement Daesh». Ainsi, «c’est nous qui ne sommes pas capables de tolérer cet état de choses dans le monde», a-t-il expliqué.
Le président russe a notamment évoqué les actions de la coalition menée par les Etats-Unis et les frappes aériennes de la France annoncées le dimanche 27 septembre. D’après lui, les actions entreprises sans un mandat des Nations Unies pourraient détruire le système des relations internationales. «La Russie est prête à travailler sur la base d’un consensus large pour le développement futur de l’ONU avec tous ses partenaires. Mais nous croyons que les tentatives de gâcher l’autorité et la légitimité de l’ONU sont extrêmement dangereuses. Cela pourrait mener à la faillite de l’architecture entière des relations internationales», a-t-il mis en évidence.
«On ne doit pas jouer avec les mots, les manipuler - tous les termes de la loi internationale doivent être clairs et transparents», a conclu le président russe.
«Les pays musulmans joueront un rôle clé dans la coalition contre Daesh»
«La Russie présidera prochainement le Conseil de Sécurité, et appellera à une rencontre pour négocier et coordonner les efforts entrepris contre Daesh et d’autre groupes terroristes. Nous sommes convaincus d’analyser les menaces, de discuter d’une résolution pour unir toutes les forces contre Daesh. Tous ces efforts seront basés sur la Charte de l’ONU», a déclaré le président Poutine.
«Nous devons unir nos efforts sur la base de la loi internationale et créer une large coalition internationale contre le terrorisme – qui ressemble à la coalition contre le nazisme – nous pourrions rassembler des forces diverses. Les pays musulmans joueront un rôle clé dans cette coalition, comme c’est une région musulmane qui est touchée par Daesh».
Il a aussi précisé que «toutes les décisions prises contre la Charte de l’ONU devaient être rejetées». D'après le président Poutine, dans ce cas, «on n’aura pas besoin de nouveaux camps de réfugiés».
«Nous devons restaurer un gouvernement en Libye, soutenir le gouvernement irakien et accorder une aide réelle au gouvernement légitime de la Syrie», a-t-il poursuivi.
«Une volonté de revenir aux idées de la Guerre froide demeure parmi certains de nos collègues»
«La paix, la stabilité du monde sont des objectifs clés de la communauté internationale et de l’ONU. Néanmoins, une volonté de revenir aux idées de la Guerre froide demeure parmi certains de nos collègues. Ils continuent leur expansion militaire malgré les promesses faites à l’OTAN», a souligné Vladimir Poutine.
Le président russe a aussi évoqué la crise ukrainienne lors de son discours.
«La situation en Ukraine est une crise géopolitique, où le mécontentement face aux autorités a été utilisé pour déclencher une guerre civile. C’est seulement par la mise en œuvre complète et fidèle des accords de Minsk-2 que nous pourrons faire cesser le massacre et sortir de l’impasse. Dans ce cas, l’Ukraine se développera comme un état indépendant, avec la sécurité collective et une coopération économique», a-t-il conclu.