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+++27/08 - LES KHAZARS ET LA RUSSIE.
Par Ian Greenhalgh le 17 août 2016
Note de l’éditeur : Lorsque vous examinez la biographie des représentants au Congrès (députés) ou des Sénateurs qui sont des citoyens à la double nationalité américano-israélienne, vous remarquerez que souvent les parents, grands-parents ou même arrière grands-parents sont mentionnés comme des immigrants juifs venus de Russie ou d’Ukraine ou d’autres pays de l’Europe de l’est, y compris de Turquie. Ce sont les descendants des Juifs khazars dont traite cet article.
Cet article, publié en 1951, ne serait jamais autorisé à être publié de nos jours. Il serait décrié comme « antisémite » et des groupes comme l’ADL* et l’AIPAC* s’y opposeraient avec vigueur et le feraient interdire. (*Lobbies pro-israéliens).
La raison en est que c’est un récit véridique et exact de la manière dont les Khazars sont devenus Juifs et ont acquis un tel pouvoir en infiltrant les Etats-Unis. Une lecture essentielle particulièrement pour nos frères américains. Ian Greenhalgh)
La Russie et les Khazars
Par John Beaty
Publié pour la première fois en 1951
Chapitre 2 : Le Rideau de fer sur l’Amérique
Les Sionistes qui ont pris le contrôle de l’Amérique sont principalement d’origine khazar russe
Dans les dernières années de l’histoire peu documentée du premier millénaire de l’ère chrétienne, des peuples slaves de plusieurs tribus occupèrent le territoire de ce qui devait devenir la partie septentrionale-centrale de la Russie d’Europe. Au sud de ce territoire entre le Don et la Volga et au nord des hautes Montagnes du Caucase, vivait un peuple connu dans l’histoire comme les Khazars (Ancient Russia, par George Vernadsky, Yale University Press, 1943, p. 214).
Ces peuplades avaient été repoussées vers l’ouest depuis l’Asie Centrale et sont entrées en Europe par le couloir entre les Monts de l’Oural et la Mer Caspienne. Elles ont découvert un territoire occupé par un peuple de pasteurs primitifs composé de toute une série de tribus, un territoire situé au-delà des frontières de l’Empire Romain qui avait connu sa plus grande extension sous Trajan (98-117 après notre ère), et également au-delà des frontières de l’Empire Byzantin (395-1453). Lentement, les Khazars avaient étendu leur territoire jusqu’à la Mer d’Azov et au littoral voisin de la Mer Noire. Les Khazars étaient apparemment un peuple mixte aux origines mongoles et turques. «Aux environs de l’an 600, une tribu guerrière d’un peuple semi-mongol, semblable aux Turcs modernes, conquit le territoire de ce qui constitue maintenant la Russie méridionale. Bientôt le royaume (khanat) des Khazars, comme on appelait cette tribu, s’étendit de la Mer Caspienne à la Mer Noire. Sa capitale, Ityl, se situait dans le delta de la Volga » (A History of the Jews, par Solomon Grayzel, Philadelphie, The Jewish Publication Society of America, 1947).
Au huitième ou neuvième siècle de notre ère, un khakan (ou chagan, l’équivalent d’un chef tribal ou d’un roi primitif) des Khazars chercha à doter son peuple païen d’une religion. En partie en raison d’une tension naissante entre Chrétiens et les fidèles de la nouvelle foi mahométane (Mahomet est mort en 632), en partie par crainte de devenir un sujet du pouvoir de l’empereur byzantin ou du calife islamique (Ancien Russia, p.291), il adopta une forme de religion juive à une date généralement estimée à 741, mais que Vernadsky situait plutôt vers 865. Selon l’Encyclopédie juive universelle (Vol. VI, pp. 375-377), ce chef, probablement Bulan, “fit appel aux représentants du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam pour exposer leur doctrine devant lui. Cette discussion le convainquit que la foi juive était préférable, et décida de l’adopter. En conséquence, lui et environ 4000 Khazars furent circoncis : ce n’est que progressivement que les enseignements juifs s'enracinèrent au sein de la population ».
Dans son Histoire des Juifs (The Jewish Publication Society of America, Vol. III, 1894, pp.140-141), le professeur H. Graetz fournit des détails supplémentaires:
Un successeur de Bulan, qui portait le nom hébreu d’Obadiah, fut le premier à faire de sérieux efforts pour promouvoir la religion juive. Il invita des sages juifs à résider dans ses dominions, les récompensa royalement, fonda des synagogues et des écoles … fit en sorte qu’il lui soit prodigué ainsi qu’à son peuple l’enseignement sur la Bible (hébraïque, la Torah) et le Talmud, et introduisit un culte divin calqué sur les anciennes communautés.
Après Obadiah vinrent une longue série de chagans juifs, car selon la constitution de l’état seuls des souverains juifs étaient autorisés à accéder au trône.
La signification du terme « anciennes communautés » ne peut pas être expliquée ici. Pour avoir une idée de la « description incorrecte » et des « interprétations de mauvais goût » par lesquelles la Bible, à savoir l’Ancien Testament, était présentée dans le Talmud, voir ci-après dans ce chapitre, la longue citation du Professeur Graetz.
Au Moyen-Age, des guerriers Vikings, selon la tradition russe à leur invitation, migrèrent de la Mer Baltique vers les collines basses à l’ouest de Moscou. Les découvertes archéologiques prouvent qu’à un moment les Hommes du Nord ont pénétré dans toutes les régions au sud du Lac Ladoga et à l’ouest de la Kama et des affluents inférieurs de la Volga. Leurs premières colonies permanentes se situaient au nord et à l’est de la Dwina occidentale, dans la région du Lac Ilmen, et entre le cours supérieur de la Volga et de l’Oka, à la jonction desquelles ils établirent bientôt leur fameux centre d’échange de Nijni-Novgorod (Ancient Russia, p.267).
Ces émigrants du Nord et de l’Ouest étaient essentiellement « les ‘Russ’ - une tribu varègue que les anciennes annales considèrent comme apparentée aux Suédois, aux Angles et aux Hommes du Nord » (Encyclopedia Britannica, Vol. XIX, p. 712). A partir des tribus slaves, ils organisèrent (vers 862) un état, connu ultérieurement sous le nom de Russie, qui comprenait le territoire de la Volga supérieure et du Dniepr et s’étendait le long de ce dernier jusqu’à la Mer Noire (An Introduction to Old Norse, par E. V. Gordon, Oxford University Press, 1927, carte des pp. XXIV-XXV) et à la Crimée. Les Russ et les Slaves apparentés et leurs langues, bien qu’assez différentes, avaient une origine commune indo-germanique. Ils adoptèrent la religion chrétienne. « Des missionnaires orthodoxes grecs, envoyés en Russ (c’est-à-dire en Russie) dans les années 860 baptisèrent tant de gens que peu après un évêque leur fut envoyé pour prendre soin d’eux » (A History of the Ukraine, par Michael Hrushevsky, Yale University Press, 1941, p. 65).
Les « Rus » (ou « Russ ») ont été assimilés dans la population slave qu’ils avaient constituée en état. Le peuple du nouvel état s’employa avec énergie à consolider son territoire et à étendre ses frontières. Aux Khazars, qui avaient étendu leur pouvoir le long de vallée du Dniepr, ils prirent Kiev qui était « un important centre commercial même avant de devenir au Xème siècle, la capitale d’un grand état christianisé » (Universal Jewish Encyclopedia, Vol. VI, p. 381). De nombreux Varègues (Rus) s’étaient établis parmi les Slaves de cette région (l’Ukraine), et la Kiev chrétienne devint le siège d’une dynastie éclairée tournée vers l’Occident, dont les membres se marièrent à plusieurs maisons royales européennes, y compris celle de France.
Les Slaves, particulièrement ceux vivant dans le territoire connu actuellement comme l’Ukraine, étaient en guerre permanente avec les Khazars et finalement en 1016, ils détruisirent le gouvernement Khazar et s’emparèrent d’une grande partie de leur territoire. Pour la réduction progressive du territoire khazar et le développement de la Pologne, de la Lituanie, du Grand-Duché de Moscou, et autres états slaves, voir les cartes révélatrices de l’Atlas historique de William R. Shepherd (Henry Holt and Company, New York, 1911).
Certains des Khazars conquis demeurèrent dans les territoires sur lesquels leurs khakans avaient longtemps régnés, alors que d’autres « émigrèrent à Kiev et dans d’autres parties de la Russie » (Universal Jewish Encyclopedia, Vol. VI, p. 377), probablement dans une mesure considérable en raison des dislocations provoquées par les Mongols sous Gengis Khan (1162-1227), qui fondèrent au-delà de l’ancien khanat Khazar le khanat éphémère de la Horde d’Or.
Les Khazars judaïsés connurent des émigrations ultérieures aussi bien vers le nord-ouest vers les territoires de la Lituanie et la Pologne que vers la Russie proprement dite et l’Ukraine. En 1240 à Kiev « la communauté juive fut déracinée, et ses membres survivants trouvèrent refuge dans des villes plus à l’ouest » (Univ. Jew. Encyc., Vol.VI,p. 382) aux côtés des Russes en fuite, lorsque la capitale tomba aux mains des soldats mongols de Batu, le neveu de Gengis Khan. Peu de temps après, beaucoup des Juifs expulsés retournèrent à Kiev. Au cours de leur migration, comme certains pouvoirs locaux les repoussaient, les Juifs khazars se sont largement répandus en Russie occidentale.
Au temps du khanat Khazar il y avait eu quelques immigrants juifs – rabbins, commerçants, réfugiés – mais le peuple de la Kiev russe n’a pas facilité l’entrée de Juifs supplémentaires sur leur territoire. Les dirigeants du Grand-Duché de Moscou cherchaient également à exclure les Juifs des territoires sous leur contrôle. « Depuis ses débuts la politique du gouvernement russe a été d’exclure totalement les Juifs de son territoire » (Univ. Jew. Encyc. Vol. I, p. 384). Par exemple, « Ivan IV (1533-1584) interdit aux marchands juifs de voyager en Russie » (op. cit., Vol. I, p.384).
Les relations entre les Slaves et les Khazars judaïsés qui vivaient parmi eux n’ont jamais été cordiales. Les raisons n’en étaient pas de nature raciale – car les Slaves avaient assimilé de nombreuses minorités – mais d’ordre idéologique. Les rabbins envoyés à Obadiah étaient formés et étaient des fidèles zélés du Talmud babylonien, qui après une longue élaboration par de nombreux auteurs avait été achevé le 2 décembre 499.
Dans les milliers de synagogues qui avaient été construites dans le khanat Khazar, les rabbins importés et leurs successeurs avaient pris le contrôle complet de la pensée politique, sociale et religieuse de leur peuple. Le Talmud babylonien est à ce point important comme raison principale de la résistance des Khazars aux efforts des Russes pour mettre fin à leur séparatisme politique et religieux et à leurs conséquences ultérieures y compris aux Etats-Unis, qu’une citation importante sur le sujet tirée de la grande Histoire des Juifs par le Professeur H. Graetz (Vol. II, 1893, pp. 631 ff.) est présentée ici :
Le Talmud ne doit pas être considéré comme un ouvrage ordinaire, composé de douze volumes : il n’a absolument aucun équivalent dans la production littéraire, mais constitue, sans conteste, un ouvrage à part, qui doit être jugé selon ses lois propres.
Le Talmud contient beaucoup de banalités qu’il traite avec gravité et un grand sérieux ; en outre il est le reflet de diverses pratiques superstitieuses et points de vue de son lieu d’origine perse qui sont fondées sur l’efficacité de médecines démoniaques, de la magie, d’incantations, de guérisons miraculeuses et de l’interprétation des rêves … Il contient également des exemples isolés de jugements et décrets peu charitables envers les membres d’autres nations et religions ; et pour finir présente une description inexacte des écritures, fondée sur des interprétations de mauvais goût.
Plus de six siècles sont figés dans le Talmud … Il n’est pas étonnant, dès lors que … le sublime et le banal, l’important et l’insignifiant, le sérieux et le ridicule, l’autel et les cendres, ce qui est juif et ce qui est païen, se retrouvent côte à côte …
Le Talmud babylonien se distingue particulièrement du Talmud de Jérusalem ou Talmud de Palestine par les envolées spirituelles, l’esprit pénétrant, les éclairs de génie, qui surgissent pour disparaître aussitôt … C’est pour cette raison que c’est le Talmud babylonien plutôt que celui de Jérusalem qui est devenu le réceptacle fondamental de la race juive, son souffle de vie, son âme même … la nature et l’humanité, les pouvoirs et les évènements, étaient pour la nation juive des choses insignifiantes, non-essentielles, quelque chose de fantomatique ; la seule vraie réalité était le Talmud.
Non seulement éduqués par le Talmud, mais vivant dans le contexte de ses origines babyloniennes, qui ont pu être considérées avec une dévotion croissante parce que la plupart des Juifs de Mésopotamie s’étaient convertis à l’Islam, les Khazars dirigés par des rabbins n’avaient pas la moindre intention de perdre leur identité en se faisant assimiler par les Russes ou convertir au Christianisme. L’attitude intransigeante des rabbins était renforcée par la compréhension qu’ils perdraient leur pouvoir si leur peuple acceptait des contrôles autres que celui du Talmud. Ces contrôles par les rabbins s’appliquaient non seulement aux mœurs fondamentales, mais également à des signes extérieurs comme la manière de s’habiller et de se coiffer. Les auteurs n’ont cessé de souligner à ce propos que le « ghetto » n’était pas l’œuvre des Russes ou d’autres Slaves, mais celle des rabbins.
A mesure que le temps passait, il s’avéra que ce peuple Khazar ayant des origines diverses non-russes, qui détestait les Russes et vivait selon la loi du Talmudisme babylonien, a été désigné dans le monde occidental, de par leur lieu de résidence et leur identité religieuse, par le terme de Juifs Russes.
En territoire russe, après la chute de Kiev en 1240, il y eut une période de dissensions et de désunion. La lutte avec les Mongols et d’autres khanats asiatiques continua et les Russes en apprirent beaucoup en termes d’efficacité de l’organisation militaire. De plus, comme les Mongols n’avaient pas submergé la Russie au nord et à l’ouest (Shepherd, op.cit., carte 77), il restait suffisamment d’arrière-pays pour organiser la contre-offensive qui permit d’éliminer progressivement les envahisseurs. La capitale de la Russie réorganisée n’était plus Kiev mais Moscou (d’où les termes Moscovie et moscovite). En 1613, les nobles russes (boyards), ont cherché à se doter d’un gouvernement plus stable qu’auparavant, et élurent en tant que tsar un garçon nommé Michel Romanov, qui avait dans ses veines le sang des grands-ducs de Kiev et des grands-ducs de Moscou.
Sous les Romanov des seizième et dix-septième siècles, l’attitude ne changea pas envers les Khazars judaïsés, qui méprisaient la civilisation russe et refusaient obstinément de se fondre dans la Chrétienté. « Pierre le Grand (1682-1725) qualifiait les Juifs de tricheurs et de voyous » (Popular History of the Jews, par H. Graetz, New York, The Jordan Publishing Co., 1919, 1935, Vol. VI par Max Raisin, p. 89). « Elisabeth (1741-1762) exprima son opinion par la phrase : « Des ennemis du Christ, je n’attends ni gains ni profits » (Univ. Jew. Encyc., Vol. I, p. 384).
Sous la dynastie des Romanov (1613-1917) de nombreux membres des classes supérieures russes ont été éduqués en Allemagne, et la noblesse russe, ayant de toute façon une part de sang scandinave, se mariait fréquemment avec des Allemands ou d’autres Européens de l’Ouest. De même beaucoup de Romanov – en fait tous ceux qui ont régné dans les dernières années de la dynastie – se sont mariés à des familles occidentales. Avant le dix-neuvième siècle, les deux occupants du trône russe les mieux connus de l’histoire étaient Pierre 1er le Grand, et Catherine II la Grande.
Le premier – qui en 1703 dota la Russie d’une ‘fenêtre sur l’Occident’, St. Pétersbourg, plus tard connue sous le nom de Petrograd, puis de Leningrad – choisit comme épouse et successeur sur le trône sous le nom de Catherine 1ère, (1725-1727) une servante dont les parents étaient respectivement une paysanne lituanienne et un Dragon de l’armée suédoise. Catherine II, la Grande, était une princesse allemande qui avait été proclamée Impératrice régnante de Russie après que son mari, l’incapable Tsar Pierre III, « un arriéré physique et mental » (Encyc. Brit., Vol. V, p. 37) ait quitté St. Pétersbourg. Pendant son règne de trente-quatre ans en tant qu’Impératrice, Catherine avait gardé le contact avec l’Occident en étudiant des œuvres comme les Commentaires de Blackstone, en entretenant une correspondance avec des personnages aussi illustres que Voltaire, F.M. Grimm, Diderot et Marie-Thérèse d’Autriche (Encyc. Brit., Vol. XIX, p. 718 and passim). Elle avait choisi une Allemande comme épouse pour son fils, faible comme son père et qui allait devenir le Tsar “fou” Paul 1er (1796-1801).
Les tsars du dix-neuvième siècle étaient le petit-fils de la Grande Catherine, Alexandre 1er (1801-1825 – épouse allemande) ; son frère Nicolas 1er (1825-1855 – épouse allemande, une Hohenzollern) ; son fils Alexandre II (1855-1881 – épouse allemande) ; et son fils Alexandre III (1881-1894 – épouse danoise) ; son fils Nicolas II (1894-1917 – épouse allemande), qui fut assassiné avec sa famille (1918) après que les Communistes aient pris le pouvoir (1917) en Russie.
Bien que beaucoup de Romanov, y compris Pierre 1er et Catherine II étaient loin d’avoir eu des caractères admirables – un fait abondamment repris dans les livres américains sur le sujet – et bien que certains d’entre eux, y compris Nicolas II, n’étaient pas été des dirigeants compétents, une caractéristique générale de la dynastie avait été d’octroyer à leur pays certains des avantages de l’Europe occidentale. En Occident, ils recherchaient généralement des alliances avec des pays, plutôt que de procéder à une invasion idéologique.
Comme leurs souverains slaves, les Khazars judaïsés de Russie entretenaient des relations diverses avec l’Allemagne. Leur nombre, comme durant les Croisades, s’était accru par des apports en provenance des communautés juives d’Allemagne – principalement vers la Pologne et d’autres territoires non encore russes ; beaucoup des ancêtres de ces gens, cependant étaient arrivés en Allemagne en provenance des territoires slaves. Beaucoup plus intéressant que ces migrations fut l’importation d’Allemagne d’une idée conçue par un éminent Juif pour résoudre cette tension séculaire entre la population locale et les Juifs qui vivaient parmi eux.
En Allemagne, alors que Catherine la Grande était Impératrice de Russie, un universitaire et philosophe juif nommé Moses Mendelssohn (1729-1786) s’attira une grande faveur parmi les non-juifs et un certain nombre de partisans parmi les Juifs. Sa conception de la barrière séparant les Juifs et les non-Juifs, telle qu’elle a été analysée par Graysel (op. cit. p.543), était que les « Juifs avaient érigé sur eux-mêmes un ghetto mental pour compenser le ghetto physique qui les entourait ». L’objectif de Mendelssohn était de « mener les Juifs hors de ce ghetto mental vers le vaste monde de la culture générale – sans, cependant porter atteinte aux spécificités de la culture juive ». Le mouvement reçut le nom de Haskalah, qui peut se traduire par « illumination ». Entre autres choses, Mendelssohn souhaitait que les Juifs apprennent la langue allemande.
Les Juifs d’Europe orientale avaient depuis le début utilisé des versions déformées des langues locales, écrites en alphabet hébreu (voir “How Yiddish Came to be,” Grayzel, op. cit., p. 456), tout comme les diverses langues d’Europe occidentale étaient écrites en alphabet latin, et dans ce but Mendelssohn traduisit le Pentateuque – la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres, le Deutéronome – en allemand classique, en utilisant néanmoins l’alphabet hébreu reconnu (Grayzel, op. cit., p. 543). Donc d’un coup il amenait ses lecteurs vers l’occidentalisation en utilisant la langue allemande et en leurs offrant, au lieu du Talmud babylonien, une partie des écritures reconnues à la fois par les Juifs et les Chrétiens.
Les conceptions de Mendelssohn furent développées en Russie au dix-neuvième siècle, notamment par Isaac Baer Levinsohn (1788-1860), le « Mendelssohn russe ». Levinsohn était un universitaire qui, comme Abraham Harkavy, s’était plongé dans une partie peu connue en Occident de l’histoire juive, à savoir « l’établissement des Juifs en Russie et leurs vicissitudes au cours des âges sombres … Levinsohn fut le premier à exprimer l’opinion que les Juifs russes ne venaient pas d’Allemagne, comme il était communément admis, mais des rives de la Volga. Cette hypothèse, corroborée par la tradition, Harkavy l’établit comme un fait ». (The Haskalah Movement on Russia, by Jacob S. Raisin, Philadelphia, The Jewish Publication Society of America, 1913, 1914, p. 17).
Les règnes des Tsars du dix-neuvième siècle montrèrent des changements d’attitude envers « l’état dans l’état » des Juifs (The Haskalah Movement, p. 43). En général, Nicolas 1er s’était montré moins indulgent qu’Alexandre 1er envers sa minorité irréductible non-chrétienne, mais il a montré un intérêt immédiat dans le mouvement soutenu par le très respecté Levinsohn, car il voyait dans « Haskalah » une occasion de briser le séparatisme des Khazars judaïsés. Il confia la responsabilité du projet de création de centaines d’écoles juives à un jeune homme brillant, le Dr. Max Lilienthal. Dès le début, cependant, le mouvement Haskalah a rencontré une âpre opposition parmi les Juifs d’Allemagne – dont beaucoup, y compris le fameux Moses Hess (Graetz-Raisin, op.cit., Vol. VI, PP. 371 ff.), devinrent d’ardents juifs nationalistes – et en Russie cette opposition s’avéra fanatique. « La grande masse des Juifs russes étaient dépourvus de tout enseignement séculier, plongés dans le fanatisme, et voués aux pratiques superstitieuses » (Graetz-Raisin, op. cit., Vol. VI, P. 112), et leurs dirigeants, pour la plupart, n’avaient aucune envie de tolérer un projet qui serait de nature à affaiblir ou réduire à néant leur contrôle. Ces dirigeants croyaient à raison que la nouvelle éducation était destinée à diminuer l’autorité du Talmud, qui était la cause, de l’avis des Russes, « du fanatisme et de la moralité corrompue des Juifs ».
Les dirigeants des Juifs comprirent également que les nouvelles écoles étaient un moyen « de rapprocher les Juifs du peuple russe et de l’église orthodoxe » (Graetz-Raisin, op. cit., Vol. VI, p. II6). Selon Raisin, « les millions de Juifs russes opposés à l’idée de voir le gouvernement intervenir dans leur vie privée et spirituelle » en leur imposant leurs mesures éducatives. L’âme de la communauté juive russe sentit le danger inhérent à ce projet impérial » (op. cit., p. 117). Lilienthal était à leurs yeux « un traître et un indicateur », et en 1845, pour retrouver un semblant de prestige parmi son peuple, il « secoua la poussière de la maudite Russie de ses pieds » (Graetz-Raisin, op.cit., Vol. VI, p. 117). C’est ainsi que le mouvement Haskalah échoua en Russie à briser le séparatisme des Khazars judaïsés.
Lorsque Nicolas 1er mourut, son fils Alexandre II (1855-1881) décida de tenter une nouvelle approche pour convaincre la minorité khazar d’adopter la citoyenneté en Russie. Il accorda à son peuple, y compris aux Khazars, tant de libertés qu’il fut appelé le « Tsar libérateur ».
Par ironie, ou par fatalité, cependant, son « régime libéral » contribua significativement au déclin de la Russie chrétienne. Malgré l’échec de son Oncle Alexandre dans ses « mesures destinées à l’amélioration de l’odieux élément juif » (Univ. Jew. Encyc., Vol. I, p. 384), il ordonna un assouplissement général des réglementations oppressives et restrictives (Graetz-Raisin, op. cit., p. 124) et les Juifs furent libres d’aller à toute les écoles et universités et de voyager sans restriction. La nouvelle liberté entraîna, cependant, des conséquences que le « Libérateur » n’avait pas anticipées.
Eduqués, et enfin libres de s’organiser au niveau national, les Khazars judaïsés de Russie devinrent non seulement une masse inassimilable dans le corps politique, ayant le caractère d’un « état dans l’état », mais une formidable force anti-gouvernementale. Avec des non-juifs de tendance nihiliste ou radicale – la soi-disant « intelligentsia » russe – ils tentèrent d’abord d’atteindre leurs objectifs par des assassinats (Modern European History, par Charles Downer Hazen, Holt, New York, p. 565). Alexandre essaya de tempérer l’hostilité des « terroristes » en faisant des concessions de plus en plus importantes, mais le jour de l’annonce de ces concessions « une bombe fut lancée contre son carrosse. Le carrosse fut détruit, et beaucoup de membres de son escorte furent blessés. Alexandre en réchappa par miracle, mais une deuxième bombe explosa près de lui alors qu’il allait porter secours aux blessés. Il fut horriblement déchiqueté et mourut dans l’heure. Ainsi périt le Tsar Libérateur (Modern European History, p. 567).
Certains parmi ceux impliqués dans des tentatives précédentes d’assassinat d’Alexandre II étaient d’origine Khazar juive (voir The Anarchists par Ernest Alfred Vizetelly, John Lane, London and New York, 1911, p. 66). Selon l’Encyclopédie Juive Universelle, « l’assassinat d’Alexandre II dans lequel une Juive avait joué un rôle » raviva un « antisémitisme » latent. Pleins de ressentiment pour les précautions prises par le fils et successeur du Tsar assassiné, Alexandre III, et dotés d’un nouveau plan de conquête du monde, des hordes de Juifs, dont certains diplômés des meilleures universités russes, émigrèrent dans les autres pays européens et en Amérique. L’émigration se poursuivit (voir ci-dessous) sous Nicolas II. De nombreux Juifs restèrent en Russie, cependant, car « en 1913 la population juive de Russie se montait à 6 946 000 personnes (Univ. Jew. Encyc., Vol. IX, p. 285).
Des éléments divers de cette minorité agressive en activité incessante nourrissaient le quadruple objectif d’établir le Communisme international, de prendre le pouvoir en Russie, de promouvoir le Sionisme et d’organiser une émigration continue vers l’Amérique, avec le dessein constant de préserver leur séparatisme nationaliste. A maints égards, les mêmes individus participaient à deux ou plus des phases de ce quadruple objectif.
Parmi les Juifs qui restèrent en Russie, qui comprenait à l‘époque la Lituanie, l’Ukraine (A History of the Ukraine, Michael Hrushevsky, Yale University Press, 1941, passim), et la plus grande partie de la Pologne, se trouvaient les fondateurs du parti Bolchevique russe :
En 1897, fut fondé le Bund, le syndicat des travailleurs juifs de Pologne et de Lituanie … Ils s’engagèrent dans des activités révolutionnaires à grande échelle, et leur énergie en fit le fer de lance du Parti (Article on “Communism” by Harold J. Laski, Encyc. Brit., Vol. III, pp 824-827).
Le nom Bolcheviki signifie majorité (du russe bolche, le plus grand) et commémore le fait que lors de la conférence du parti à Bruxelles-Londres fin 1902 et début 1903, le violent programme marxiste de Lénine avait été adopté par 25 voix contre 23, la minorité moins violente des marxistes « Mencheviki » s’évanouissant finalement de la scène après le triomphe de Staline en octobre 1917. Il a aussi été affirmé que le terme Bolchevique se référait au programme plus « large » ou plus violent de la faction majoritaire. Plus tard (1918) les Bolcheviki appelèrent leur organisation le Parti Communiste.
Les Juifs Sionistes étaient un autre groupe qui conçut son plan en Russie dans le cadre de sa nouvelle réorientation de la Communauté Juive Russe après l’effondrement de Haskalah et l’assassinat en 1881 d’Alexandre II. « Le 6 novembre 1884, pour la première fois dans l’histoire, une assemblée internationale juive se tint à Katowice (Kattowitz en allemand), près de la frontière russe, où des représentants de toutes les classes et de différents pays se réunirent et décidèrent de coloniser la Palestine … » (The Haskalah Movement in Russia, p. 285).
En Russie et à l’étranger au cours de la fin du dix-neuvième siècle, non seulement les Bundistes mais également d’autres Juifs Khazars avaient été séduits par les écrits de Karl Marx (1818-1883), en partie, semble-t-il, parce qu’il était d’origine juive. « Aussi bien du côté paternel que maternel, Karl Marx descendait de familles rabbiniques » (Univ. Jew. Encyc., Vol. VII, p. 289).
Le programme marxiste de contrôles drastiques, si repoussant pour l’esprit libre occidental, ne constituait pas un obstacle à l’acceptation du Marxisme pour beaucoup de Juifs Khazars, car le Talmud babylonien sous l’autorité duquel ils vivaient leur avait appris à accepter la dictature autoritaire sur tout depuis leur immoralité jusqu’à leur pratique des affaires. Etant donné que le Talmud comprenait plus de 12 000 interdits, l’enrégimentation du Marxisme était acceptable – pourvu que soit le politicien Khazar, comme le rabbin talmudique, qui exerce le pouvoir de la dictature.
Sous Nicolas II, il n’y eut pas de relâchement des règlements en vigueur, après le meurtre d’Alexandre II, pour infléchir les activités antigouvernmentales des Juifs ; en conséquence, la « réaction à ces excès fut le soutien des Juifs aux Bolcheviques … » (Univ. Jew. Encyc., Vol. I, p. 286.) La manière d’apporter ce soutien était aisée étant donné que l’organisation qui avait précédé le Communisme russe était le “Bund” Juif. Par conséquent, le Communisme marxiste, modifié pour la circonstance, devint l’instrument de la conquête du pouvoir par la violence. Les Juifs Communistes, alliés aux révolutionnaires d’origine russe, étaient suffisamment nombreux pour donner à l’entreprise une chance de succès, si elle était faite au bon moment. Après la déroute de la faction moins violente en 1903, Lénine en demeurait le chef.
Le coup fut porté au cours de l’année fatidique 1917, alors que la Russie chancelait sous la défaite face à l’Allemagne – un an avant que l’Allemagne à son tour ne cède sous les triples coups de la Grande-Bretagne, de la France et des Etats-Unis (entrés en guerre à l’initiative de la famille Khazar régnante des Rothschild appuyés par les Sionistes américains, NdT.) « La grande heure de liberté sonna le 15 mars 1917 », lorsque le train du Tsar Nicolas fut arrêté » et qu’il lui fut signifié « que son règne touchait à sa fin … Israël, en Russie, se trouva soudainement libéré de l’oppression et de l’abaissement » (Graetz-Raisin, op. cit., Vol. VI, p. 209).
C’est à ce moment que Lénine entra en scène, après une absence de neuf ans (Encyc. Brit., Vol. XIII, p. 912). Les Allemands, ne réalisant pas* qu’il serait autre chose qu’un fauteur de troubles pour l’ennemi de la Première Guerre Mondiale, la Russie, le firent passer, lui et ses partisans (le nombre exact est contesté – environ 200 personnes ?) dans un train plombé de Suisse jusqu’à la frontière russe. Dans le train plombé de Lénine, « sur une liste de 165 noms publiés, il y avait 23 Russes, 3 Géorgiens (comme Staline), 4 Arméniens, 1 Allemand, et 128 Juifs » (The Surrender of an Empire, Nesta H. Webster, Boswell Printing and Publishing Company, Ltd., 10 Essex St., London, W.C.2, 1931, p. 77). « A peu près en même temps, Trotsky arrivait en provenance des Etats-Unis en compagnie de 300 Juifs de l’East End de New York pour rejoindre le Parti Bolchevique » (op. cit., p. 73).
*L’état-major et le gouvernement allemand ne l’ont peut-être pas réalisé (ce qui est douteux), mais il s’agissait d’une opération magnifiquement coordonnée par les Khazars des deux côtés de l’Atlantique dont des familles bancaires Khazars bien connues ont assuré le financement. Côté allemand la banque Warburg (Del Banco) par le biais du chef du renseignement et conseiller financier de Guillaume II, Max Warburg. Côté américain le banquier Jacob Schiff (Kuhn-Loeb), dont la famille était voisine des Rothschild à Francfort, et sans doute la famille Rockefeller dont les terrains de la Standard Oil dans le New-Jersey ont servi de terrain d’entraînement aux troupes de choc de Trotsky. Rappelons que jusqu’en 1917, le président de la Réserve Fédérale nouvellement créée (1913) n’était autre que le jeune frère de Max Warburg, Paul. Enfin est-il utile de préciser que tous les banquiers concernés agissaient selon le plan directeur des chefs Khazars Rothschild, dont le but était de prendre le contrôle d’une banque centrale russe restant à créer, que Nicolas II avait toujours refusée (il n’était pas si incompétent que cela) NdT (Patrick).
Sous les ordres de Lénine, dont le véritable nom était Oulianov (Vladimir Illitch) et dont les antécédents raciaux sont incertains, et de Léon Trotsky, un Juif, dont le véritable nom était Bronstein (Lev Davidovitch), un petit nombre de Juifs parfaitement entraînés de l’étranger, aux côtés de Khazars judaïsés russes et de non-Juifs captifs de l’idéologie marxiste, réussirent à se rendre maîtres de la Russie. « Des dirigeants révolutionnaires individuels et Sverdlov (Iakov Mikhaïlovitch) – jouèrent un rôle manifeste dans la révolution de novembre 1917, qui permit aux Bolcheviques de prendre possession de l’appareil d’état » (Univ. Jew. Encyc., Vol. IX, p.668). Ici et là dans l’Encyclopédie Juive Universelle, d’autres Juifs sont nommés comme co-fondateurs du Communisme russe, mais ni Lénine, ni Staline. Les deux, cependant, sont supposés par certains auteurs être à moitié juifs. Peu importe les antécédents raciaux de leurs dirigeants, les premiers commissariats soviétiques ont été largement pourvus par des Juifs. La position des Juifs dans le mouvement communiste était bien comprise en Russie. « Les armées blanches qui s’opposaient au gouvernement bolchevique désignaient les Juifs et les Communistes comme leurs ennemis communs » (Univ. Jew Encyc., Vol. I, p. 336).*****
Pour ceux qui s’intéressent au ratio entre les Juifs et les autres dans le gouvernement aux premiers jours du règne communiste en Russie devraient, si possible, consulter Les derniers jours des Romanof de Robert Wilton, longtemps correspondant russe du London Times. Un résumé de ses plus importants passages est inclus dans le ‘préambule à la Troisième Edition’ de The Mystical Body of Christ in the Modern World (Brown and Nolan, Limited Waterford, Dublin, Belfast, Cork, London, 1939, 1947) par le Révérend Denis Fahey, un professeur irlandais de philosophie et spécialiste de l’histoire de l’église bien connu. Le professeur Fahey cite les noms et les nationalités des membres des Commissaires des Conseil du Peuple, du Comité central et des Commissions extraordinaires, et en résumé cite Wilton comme suit :
Selon les données fournies par la presse soviétique, parmi les 556 fonctionnaires les plus importants de l’état bolchevique … figurent en 1918-1919 : 17 Russes, 2 Ukrainiens, 11 Arméniens, 35 Lettons, 15 Allemands, 1 Hongrois, 10 Géorgiens, 3 Polonais, 3 Finnois, 1 Karaïme* et 457 Juifs.
*Les Karaïmes ne sont pas une nationalité, mais une secte juive apparentée aux Saducéens qui refuse l’autorité du Talmud et s’en tient à la Torah. Ce sont donc également des Juifs, mais pas des Khazars (NdT).
Au cours des décennies suivantes – après l’année fatidique de 1917 – les Khazars judaïsés gardèrent fermement la main sur les commandes du gouvernement qui occupait le territoire de la Russie. Progessivement ils bâtirent une bureaucratie selon leurs vœux. Le gouvernement – la presse communiste sous contrôle « publia de nombreuses et violentes dénonciations des évènements antisémites, de violences ou de discriminations ». De plus, « en 1935 un tribunal décida que l’antisémitisme en Russie était un délit pénal » (Univ. Jew Encyc., Vol. I, p. 386). Parmi les dirigeants de haut vol du milieu du vingtième siècle, Staline, Kaganovich, Beria, Molotov et Litvinoff avaient tous du sang juif, ou été mariés à des Juives.
Ce dernier fait ne devrait pas être ignoré, parce que, de Poppée épouse de Néron (Encyclopedia Italiana, Vol. XXVII, p. 932 ; et aussi, The Works of Flavius Josephus, traduit par William Whiston, David McKay, Philadelphia, n.d., pp. 8, 612, 616) à l’amie du chimiste Montréalais entendue lors du procès de l’affaire d’espionnage atomique canadienne (Report of the Royal Commission, Government Printing Office, Ottawa, Canada, 1946, $1.00) l’influence d’un certain genre d’épouse – ou autre partenaire intime – a été d’une importance cruciale. Que Néron et Poppée soient autorisés à reposer en paix – si leurs crimes le permettent – mais le chapitre III, 11, intitulé « Raymond Boyer, Montréal » du rapport de la Commission royale canadienne mérite d’être lu dans son intégralité par tous ceux qui veulent connaître les faits sur la corruption des scientifiques, et d’autres personnes travaillant sur des projets gouvernementaux. Dans les archives de l’Ambassade soviétique transmises aux autorités canadiennes par Ivor Gouzinko, figurait le carnet de notes du Colonel Zabotin qui comportait les indications suivantes (pp. 375 and 397 respectivement) :
Professeur.
Français. Chimiste reconnu, âgé d’environ 40 ans. Travaille à l’Université McGill à Montréal. Est le meilleur spécialiste de VV (pour Volume-Volume, dosage des produits chimiques liquides) sur le continent américain. Fournit des informations complètes sur les explosifs et les usines chimiques. Très riche. A peur de travailler pour nous. (Nous a fourni la formule du RDX – un explosif solide – jusqu’ici il n’y a pas eu d’évaluation de la part du patron).
Contact
1.Freda
Juive – travaille comme collaboratrice au Bureau International du Travail (BIT). Une amie du professeur.
En regard des faits cités plus haut quant à la composition raciale de la première bureaucratie communiste, il n’est peut-être pas surprenant qu’une grosse partie des actions importantes entreprises à l’étranger par le gouvernement de Russie ait été confiée à des Juifs.
C’est particulièrement notable dans la liste des actuels ou récents détenteurs du pouvoir soviétique dans les pays satellites de l’Europe de l’Est. Ana Rabinsohn Pauker, dictateur de Roumanie ; Matyas Rakosi (Rosenfeld), dictateur de Hongrie ; Jakub Berman, dictateur de Pologne ; D.Z. Manuilsky, dictateur de l’Ukraine et de nombreuses autres personnes haut-placées dans les gouvernements des différents pays d’Europe de l’Est qui font toute partie de cette Race Royale de Russie.
Sont également d’origine est-européenne les dirigeants du Sionisme politique de la fin du dix-neuvième et du vingtième siècle qui se développa à partir des débuts lors de la réunion de Katowice en 1884. Né à Budapest en Hongrie, Theodor Herzl (1860-1904), auteur (1896) de Der Judenstaat (l’Etat Juif), a présidé le « Congrès Sioniste » qui s’est tenu à Bâle en Suisse les 29, 30 et 31 août 1897 (Univ. Jew. Encyc., Vol. II, p. 102). Le Dr. Chaïm Weizman, le dirigeant du Sionisme politique au moment de son recours à la violence, était né à Plonsk en Pologne. Etant donné que les hauts-dirigeants venaient d’Europe de l’Est, il n’est pas surprenant que la plupart des immigrants récents en Palestine aient été originaires de l’Union soviétique ou d’un pays satellite et que leurs armes provenaient en grande partie de l’Union soviétique et de la Tchécoslovaquie sous leur contrôle (voir ci-dessous, chapitre VI).
Comme l’ont souligné de nombreux auteurs, le Sionisme politique entra dan sa phase de violence après la découverte des incroyables richesses minérales de la Palestine. Selon les « Mensonges sionistes sur la Conquête de la Palestine », sous forme d’une page entière de publicité insérée dans le New York Herald Tribune (du 14 janvier 1947), « un état juif indépendant en Palestine était la seule méthode sûre pour que les Sionistes acquièrent le contrôle complet et la propriété des richesses minières prouvées de Cinq Mille Milliards de dollars ($ 5 000 000 000 000) de la Mer Morte ». L’article abondamment documenté est signé R.M. Schoendorf, « Représentant des Coopérants Américains de Confession Chrétienne », Habib I. Katibah, « Représentant des Coopérants Américains d’Ascendance Arabe » et Benjamin H. Freedman, « Représentant des Coopérants Américains de Confession Juive », et s’avère convaincant. Indépendamment, cependant, de la valeur des ressources minières de la Mer Morte, le pétrole jaillit des puits du Moyen-Orient. En 1951, du pétrole fut « découvert » dans le Désert du Negeb, un territoire pour lequel les autorités « d’Israël » montraient tant d’intérêt qu’ils l’ont saisi (voir chapitre VI, b, ci-dessous).
La prédominance du motif de l’auto-expansion du Sionisme politique a été affirmée et niée ; mais il est difficile pour un observateur de discerner un autre objectif que la richesse en matières premières ou une grande stratégie à long terme, y compris l’agression (voir chapitres VI et IX, ci-dessous), dans la proposition de transformer en nation un territoire pauvre en agriculture, déjà surpeuplé, de la taille de l’état du Vermont. L’intention de l’agression aux dépens des peuples musulmans, particulièrement en direction de l’Irak et de l’Iran, est également suggéré par le fait que les Juifs d’Europe de l’Est, adeptes du Talmudisme babylonien, avaient depuis longtemps orienté leurs pensées vers les territoires où vivaient leurs sages et où la plupart de la population juive d’origine avait adopté la foi musulmane. Tout possible motif religieux de la part des Sionistes tel que l’espérance du ciel, qui embrasait le zèle des Croisés, est apparemment exclu par la nature même du Judaïsme, tel qu’il est généralement compris. « La religion juive est un mode de vie et n’a pas de croyances formulées, ou d’articles de foi, dont l’observation apporte la rédemption ou le salut au croyant … » (introduction, p. 763, de la section sur les Doctrines in Religious Bodies : 1936, Vol. II, Part I, Denominations A to J, U. S. Department of Commerce, Jesse H, Jones. Secretary, Bureau of Census, Superintendent of Documents, Government Printing Office, Washington, D. C.).
Les efforts secrets ou souterrains entrepris à l‘étranger par la Russie dominée par les Khazars ont apparemment été confiés principalement à des Juifs. C’est partulièrement vrai de l’espionnage atomique. Le Rapport de la Commission royale du Canada, déjà mentionné, montre que Sam Carr (Cohen), le coordinateur pour l’ensemble du Canada, Fred Rose (Rosenberg), le coordinateur pour le Canada francophone, et membre du Parlement canadien pour un district électoral de Montréal, et Germina (ou Hermina) Rabinowitch, chargée des liaisons avec les Communistes américains, étaient tous nés en Russie ou dans les pays satellites.
A cet égard, il est important de souligner le fait que porter un nom occidental n’implique pas forcément qu’on soit originaire d’Europe occidentale. En fait, la manœuvre consistant à changer de nom fréquemment permet de dissimuler l’origine de la personne. C’est ainsi que le nom de naissance de John Gates, l’éditeur du journal Communiste Daily Worker était Israel Regenstreif. Entre autres personnes ayant changé de nom parmi les onze Communistes reconnus coupables par un jury new-yorkais en octobre 1949 se trouve Gil Green – né Greenberg, Gus Hall – né Halberg et Carl Winter – né Weissberg (Pour plus de détails sur ces hommes et les autres, voit l’article, “The Trial of the Eleven Communists,” de Sidney Shalett, Reader’s Digest, August, 1950, pp. 59-72). D’autrez exemples de changements de noms peuvent être cités parmi les auteurs politiques, les officiers de l’armée, et des personnalités éminentes des services et ministères à Washington. Entre parenthèses, la manœuvre consistant à acquérir un nom facilement acceptable par la majorité des gens était très largement pratiquée au cours de la conquête de la Russie par le Communisme, parmi ceux qui ont changé de nom on trouve Lénine (Oulianov), Trostsky (Bronstein) et Staline (Djougachvili), les principaux fondateurs du communisme d’état.
Le gouvernement des Etats-Unis refusa la proposition du Canada au début de 1946 de participer à l’enquête canadienne sur l’espionnage atomique, mais en 1950 lorsque (malgré les discours de « faux-fuyants » du chef de l’exécutif) nos propres suspects d’espionnage atomique commencèrent à être appréhendés, le premier fut Harry Gold, puis Abraham Brothman et Miriam Moskowitz. D’autres s’appelaient M. Sobell, David Greenglass, Julius Rosenberg et Ethel Rosenberg (à ne pas confondre avec Anna Rosenberg). Diverses sentences furent prononcées. M. et Mme Rosenberg furent condamnés à mort (voir Atom Treason, de Frank Britton, Box 15745, Crenshaw Station, Los Angeles 8, California). Début mai 1952, cependant, la sentence n’avait pas été exécutée et une partie significative de la presse juive faisait campagne pour sauver les Rosenberg. Se référant à Julius et Ethel Rosenberg, Samuel B. Gach, rédacteur en chef et éditeur de la California Jewish Voice (« La plus grande diffusion d’un journal juif dans l’Ouest ») écrivit les lignes suivantes dans son édition du 25 avril 1952 : « Nous déplorons la sentence contre les deux Juifs et méprisons le juge juif lâche qui l’a prononcée … » En mars 1951, le Dr. William Perl du Département de Physique de l’Université de Columbia fut arrêté « pour quatre chefs de parjure en liaison avec l’effondrement du réseau d’espionnage atomique soviétique … Perl dont le père était né en Russie, … avait changé son nom de Utterperl (Mutterperl ?) en Perl » en 1945 (Washington Times-Herald, March 15, 1951). Pour plus de détails sur ces personnes et d’autres, voir “Atomic Traitor” par le membre du Congrès Fred Busbey de l’Illinois dans l’édition de juin 1951, de National Republic. Finalement, la véritable tête du Communisme en Amérique ne s’avéra pas être celle qui était annoncée publiquement, mais le Juif Gerhard Eisler qui dès qu’il fut découvert, s’enfuit d’Amérique sur le bateau polonais S.S. « Batory », pour aller occuper un poste élevé dans le gouvernement soviétique de l’Allemagne de l’Est (Communist Activities Among Aliens and National Groups. part III, Government printing Office, Washington, D. C., 1950, p. A121).
Une contribution très pertinente au sujet qui nous occupe est la déclaration intitulée « Personnes déplacées : Faits et Fiction », faite devant le Sénat des Etats-Unis le 6 janvier 1950 par le Sénateur Pat McCarran, Démocrate du Nevada, président de la Commission Juridique. Le Sénateur McCarran déclara notamment : « Rappelons-nous que le Procureur Général des Etats-Unis a récemment témoigné qu’une analyse des 4984 membres les plus militants du Parti Communiste aux Etats-Unis avait montré que 91,4 pourcent du total étaient d’origine étrangère ou étaient mariés à des personnes d’origine étrangère ».
Avec plus des neuf dixièmes de nos “plus mililtants” Communistes recrutés parmi ou mariés à des personnes d’origine étrangère, et compte tenu que cette population totalise environ 10 000 000 d’individus ou un quinzième de la population du pays, un petit calcul laisse supposer que l’emploi d’un immigrant de l’est de l’Europe ou d’un autre immigrant de fraîche date ou marié avec eux a cent cinquante fois plus de chances d’abriter un traître que l’emploi d’une personne d’origine locale !
Un avis juif « autorisé » envers la Russie soviétique est expliqué dans l’Encyclopédie Juive Universelle dans la conclusion des paragraphes consacrés à Karl Marx. Selon cette source, les Juifs « reconnaissent l’expérience de l’Union Soviétique, patrie de 6 000 000 de Juifs, en témoignage de la position marxiste sur la question de l’égalité nationale et raciale ». L’Encyclopédie poursuit : « il est frappant de constater que le seul pays qui professe une allégeance officielle aux enseignements marxistes est celui où l’antisémitisme a été déclaré illégal et sa résurgence rendue impossible par l’éradication des inégalités sociales et économiques » (Vol. VIII, p. 390). Dans The Jewish People Face the Post-War World d’Alexander Bittelman (Morning Freiheit Association, 35 East12th Street, New York 3, N. Y., 1945, p. 19) l’affection d’une partie considérable des Juifs américains pour l’Union Soviétique s’exprime de façon évidente:
Sans l’Armée Rouge, il n’y aurait aujourd’hui plus de Juifs en Europe, ni en Palestine, ni en Afrique ; et aux Etats-Unis, la durée de notre existence se compterait en jours … L’UNION SOVIETIQUE A SAUVE LE PEUPLE JUIF. Donc, faisons en sorte que la population juive en Amérique n’oublie jamais la dette historique que nous avons envers le Sauveur du peuple juif – l’Union Soviétique.
Notez, cependant, que M. Bittelman admet indirectement qu’il ne parle pas au nom de tous les Juifs américains, particulièrement quand il accuse de « réactionnaires » les « forces non-démocratiques imposées à la vie juive … tels les Sulzberger, les Rosenwald et les Lazaron » (p.9). En plus de l’idéologie, un autre facteur qui explique la dévotion aux anciennes patries de tant de nouveaux Juifs américains originaires de l’Europe de l’Est est la parenté. Selon l’Agenda Sioniste Américain, 68 à 70% des Juifs des Etats-Unis ont de la famille en Pologne et en Union Soviétique.
L’attitude de Bittelman envers l’Union Soviétique est cohérente avec la découverte de la Commission Royale du Canada que la Russie soviétique exploite à fond la prédilection des Juifs pour le Communisme : « Il est significatif qu’un nombre important de documents de l’Ambassade russe mentionnent spécifiquement « Juif » ou « Juive » dans les informations sur leurs agents canadiens importants ou potentiels, montrant ainsi que la Cinquième Colonne russe attachait une importance particulière à ce sujet » (The Report of the Royal Commission, p. 82).
Au vu de la citation ci-dessus d’un écrivain contribuant à cette grande publication new-yorkaise qu’est l’Encyclopédie Juive Universelle, qui est décrite sur la page-titre comme « faisant autorité », et au vu des découvertes de la Commission Royale Canadienne, sans parler d’autres faits et témoignages, il semblerait que personne ne devrait être surpris que certains Juifs des Etats-Unis originaires ou infliuencés par l’Europe de l’Est aient transmis des secrets atomiques ou autres à l’Union Soviétique. Ceux qui se font prendre, bien sûr, doivent assumer le sort réservé aux espions, comme ce serait le cas d’un agent américain à l’étranger ; mais, dans l’opinion de l’auteur, ceux qui sont réellement coupables aux Etats-Unis sont les Américains d’origine qui, pour leurs propres objectifs malveillants, ont placé ces individus pro-Soviétiques à des postes leur permettant de voler ou d’être complices du vol de secrets militaires atomiques américains. Cette culpabilité, qui dans la perspective des conséquences terribles de l’espionnage atomique est réellement de nature mortelle, ne peut être ni écartée ni ignorée par le peuple américain.
La présence de tant d’espions haut-placés aux Etats-Unis nécessite une brève référence à notre attitude nationale (un terme mieux adapté que politique) face à l’immigration. Le 2 décembre 1832, le Président Monroe proclama, dans la fameuse doctrine qui porte son nom, que le gouvernement américain ne permettrait plus aux puissances continentales européennes « d’étendre leur système » aux Etats-Unis. A cette époque et jusqu’aux dernières décennies du dix-neuvième siècle, l’immigration nous amenait presque exclusivement des Européens dont les idéaux étaient ceux de la civilisation chrétienne occidentale ; ces gens ont contribué à la conquête et au peuplement de l’immense zone frontière ; ils souhaitaient se conformer plutôt que de modifier ou supplanter le corpus de traditions et d’idéaux résumé dans le mot « Amérique ».
Après 1880, cependant, notre immigration s’est transformée radicalement en incluant des millions de personnes originaires du Sud et de l’Est de l’Europe. Presque tous ces gens étaient moins favorables que leurs prédécesseurs au gouvernement et aux idéaux des Etats-Unis et une grande partie d’entre eux n’étaient pas des Chrétiens et n’avaient aucune intention d’accepter les idéaux de la civilisation chrétienne occidentale, mais poursuivaient leurs propres objectifs. Ces objectifs ne devaient pas être atteints par une invasion militaire directe, comme le redoutait le Président Monroe, mais secrètement par l’infiltration, la propagande et des pressions électorales et financières (Chapitres I, III, IV, V, VI, VII). L’Américain moyen est resté ignorant et non affecté par cette stratégie.
Parmi ceux qui compris très tôt les problèmes qui seraient créés par nos nouveaux immigrants se trouvait le prédécesseur du Général Eisenhower à la tête de l’Université de Columbia. Dans un livre concis mais extrêmement précieux paru en 1908, The American As He Is (L’Américain tel qu’il est), le Président Nicholas Murray Butler appelait l’attention sur « le fait que le Chritianisme sous une de ses nombreuses formes constitue une partie dominante de la nature américaine ». Butler, alors au zénith de son influence intellectuelle, exprima la crainte que notre « capacité à intégrer et à assimiler les éléments étrangers issus … de l’immigration pourraient bientôt être épuisée ». Il concluait par conséquent que « les dangers qui menacent l’Amérique, s’il y en a, viendront de l’intérieur ».
Les statistiques fournissent d’amples raisons aux craintes de Butler : « La nouvelle immigration était composée essentiellement de trois éléments : les Italiens, les Slaves et les Juifs » (The immigration and Naturalization Systems of the United States, Government Printing office, Washington, D. C., p. 236). Les Italiens et les Slaves étaient moins faciles à assimiler que les immigrants du Nord et le l’Ouest de l’Europe, et avaient tendance à se regouper au lieu de se répartir sur tout le territoire comme l’avaient fait les immigrants précédents d’Europe du Nord.
L’assimilation des Italiens et des Slaves fut facilitée, néanmoins, par leur appartenance à la même population de race indo-germanique que la majorité anglaise-allemande-irlandaise, et par-dessus tout le fait qu’ils étaient tous chrétiens – la plupart Catholiques romains – et que de ce fait ils trouvaient de nombreux corréligionnaires non seulement parmi les deuxième et troisième générations de Catholiques irlandais mais parmi les anciennes populations anglo-américaines remontant à l’époque coloniale. Quelques personnes d’origine italienne et slave étaient ou devinrent protestantes, majoritairement Baptistes – dont l’ex-gouverneur de New York Charles Poletti et l’ex-gouverneur du Minnesota Harold Stassen. Les nouveaux immigrants italiens et slaves et leurs enfants commencèrent bientôt à se marier avec les souches d’immigrants plus anciens. A la lecture d’un journal américain en italien, l’auteur remarqua qu’approximativement la moitié de tous les mariages annoncés d’Italiens l’étaient avec des noms non-italiens.
Donc d’une manière ou d’une autre, les nouveaux immigrants italiens et slaves commencèrent à se fondre dans le moule américain. Cela se produisit à des degrés divers partout et était notable dans des régions ou les nouveaux arrivants n’étaient pas regroupés – comme dans certaines zones urbaines et minières – mais était répartis dans la population prééxistante. Dans la perspective qui semblait loin d’être impossible d’une assimilation complète, il n’y avait aucun besoin d’une conférence nationale d’Américains et l’Italiens ou d’Américains et de Slaves pour promouvoir les intérêts de ces minorités.
Avec les nouveaux immigrants Juifs, cependant, les évolutions furent drastiquement différentes – et assez conformes aux craintes du president Butler. La poignée de Juifs, essetiellement Sépharades déjà présents dans le pays (environ 280 000 in 1877, Religious Bodies, op. cit., ci-dessus), n’étaient pas assez nombreux pour offrir une ligne de conduite culturelle pour les nouveaux arrivants (voir Graetz-Raisin, Vol. VI, Chapter IV, a “American Continent,” A “The Sephardic and German Periods,” B “The Russian Period”). Ces nouveaux arrivants déboulaient en grand nombre – paticulièrement en provenance de territoires sous la souveraineté de la Russie, le nombre total d’immigrants légalement enregistrés en provenance de ce pays entre 1881 et 1920 étant de 3 237 079 (The Immigration and Naturalization Systems of the United States, p. 817), la plupart d’entre eux étant des Juifs. Beaucoup de ces Juifs sont maintenant appelés des Juifs polonais parce qu’ils venaient de la partie de la Russie qui avait appartenu au Royaume de Pologne avant les « partitions » de 1772-1795 (Modern History, by Carl L. Becker, Silver Burdett Company, New York, p. 138) et à la République de Pologne entre la Première et la Deuxième Guerre Mondiale. Par conséquent 2 500 000 Juifs vivaient, rien qu’à New York (op. cit., p. 240).
Donc rien que par leur nombre, ainsi que par l’agressivité avec laquelle les nouveaux arrivants Juifs d’Europe de l’Est repoussèrent à l’arrière-plan les Juifs plus ou moins occidentalisés, dont les ancêtres avaient émigré en Amérique avant 1880 et qui étaient devenus pour la plupart des commerçants prospères et populaires ne manifestant aucun intérêt particulier pour la politique. Par un contraste saisissant, les Juifs d’Europe de l’Est se transformèrent en un « pouvoir avec lequel il fallait compter dans les professions libérales, l’industrie et les partis politiques » (Graetz-Raisin, op. cit., Vol. VI, p. 344).
La submersion des Juifs américanisés plus anciens est bien décrite dans The Jewish Dilemma d’Elmer Berger (The Devin Adair Company, New York, 1945). Sur les premiers Juifs américains, Berger écrit : « La plupart des 200 000 premiers immigrants venaient d’Allemagne. Ils se sont totalement intégrés » (op. cit., P. 232). Cette intégration ne fut pas difficile ; pour la plupart des personnes de confession juive, l’Europe occidentale du dix-neuvième siècle n’avait non seulement aucun lien ethnique et racial avec les Khazars, mais ce n’étaient ni des séparartistes ni des Juifs nationalistes. Les anciens contentieux qui opposaient leurs ancêtres à leurs voisins chrétiens en Europe occidentale avaient été largement enterrés des deux côtés au début du dix-neuvième siècle, et rien ne s’opposait à leur complète intégration dans la vie du pays. Les compatriotes de ces Juifs occidentalisés avaient une apparence similaire à leur.
Mais après 1880 et « particulièrement au cours des deux premières décennies du vingtième siècle, l’immigration vers les Etats-Unis en provenance de l’Europe de l’Est augmenta rapidement ». Les immigrants juifs d’Europe de l’Est « apportèrent avec eux le concept éculé de ‘Peuple Juif’ » (op. cit., p. 233). Bientôt ces nouveaux arrivants, nationalistes convaincus, exercèrent leur influence sur l’ancienne et jadis antinationaliste organisation du Judaïsme réformé américain. « Au cours de l’hiver 1941-42, la Conférence centrale des Rabbins américains avait approuvé la campagne pour organiser une Armée Juive. L’évènement signifiait la capitulation de la direction de Judaïsme Réformé envers le Nationalisme Juif ». Beaucoup de Juifs de mentalité américaine protestèrent, mais « les voix qui s’élevaient étaient éparses et de ce fait purent être facilement ignorées » (op. cit., p. 242). La communauté juive « avait succombé à la pression incessante des Sionistes ».
Avec la domination de la communauté juive américaine par les Khazars judaïsés et leurs compagnons de route, la position des Juifs américains qui souhaitaient être Américains devint des plus délicates. Le groupe, petit mais significatif, qui se réunit à Atlantic City en juin 1942 pour poser les fondations d’une organisation « d’Américains dont la religion est le judaïsme », a tout de suite été mis au pilori. « Accusés d’être des traîtres, des collabos, ces sécessionnistes furent bannis » des synagogues d’Amérique et « alimentèrent les colonnes de la presse juive » (op. cit., p. 244). Beaucoup d’entre eux furent réduits au silence ou convertis de force par les menaces et les mauvais traitements – mais pas tous. Ces Juifs courageux qui étaient persécutés parce qu’ils n’étaient pas hostiles au mode de vie américain ne devraient pas être confondus avec les Juifs qui les persécutaient, comme le montre Berger, mais devraient être l’objet de la sympathie de toutes les personnes qui essaient de sauver la civilisation chrétienne en Amérique.
Etant donné que les nouveaux Juifs prédominants se considéraient comme un peuple supérieur (Race and Nationality as Factors in American Life, de Henry Pratt Fairchild, The Ronald Press Company, New York, 1947, p. 145), et une nationalité distincte (op. cit., p. 140), l’assimilation semblait désormais être hors de question. L’Amérique se retrouvait maintenant avec une nation à l’intérieur de la nation, et de plus une nation agressive consciente de sa culture.
There is a limit to our power of assimilation. . .the processes of assimilation and amalgamation are slow and difficult. With the population of the broken parts of Europe headed this way in ever-increasing numbers, why not peremptorily check the stream with this temporary measure, and in the meantime try the unique and novel experiment of enforcing all of the immigration laws on our statutes? . . .
Le flot d’immigrants de l’Europe de l’Est diminua en volume au cours de la Première Guerre Mondiale, mais reprit de plus belle en 1920. Finalement le Congrès fut suffisamment alarmé pour agir. La Commission de l’Immigration de la Chambre des Représentants, dans son rapport sur le projet de loi qui allait devenir la loi des quotas de 1921, déclara :
Il y a une limite à notre faculté d’assimilation … les processus d’assimilation et d’amalgamation sont lents et délicats. Avec les populations des pays brisés d’Europe venant en nombres toujours croissants, pourquoi ne pas en contrôler le flux grâce à cette mesure temporaire, et dans l’intervalle tenter l’expérience unique et novatrice de faire respecter toutes les lois sur l’immigration dans nos statuts.
En conséquence, le 67ème Congrès « vota la première loi sur les quotas, qui fut approuvée le 19 mai 1921, limitant le nombre de toute nationalité immigrant aux Etats-Unis à 3 pourcent des nationaux nés à l’étranger qui vivaient ici en 1910. Selon cette loi, approximativement 350 000 étrangers étaient autorisés à entrer chaque année, pour la plupart en provenance du Nord et de l’Ouest de l’Europe » (The Immigration and Naturalization Systems of the United States, p. 56).
Les préoccupations du Congrès concernant les étrangers non-assimilés continuèrent et le congrès de la Chambre sur les étrangers non-assimilables se poursuivit et la Commission de l’Immigration et la Naturalisation de la Chambre des Représentants du soixante-huitième Congrès déclara qu’il était « nécessaire pour la réussite de notre nation de préserver la souche fondamentale de notre population » et poursuivit (op. cit., p. 60) comme suit :
Etant donné qu’il est un axiome de la science politique qu’un gouvernement non imposé par des forces extérieures est l’expression visible des idéaux, des normes, du point de vue de la population qu’il gouverne, il est évident qu’un changement dans le caractère ou la composition de la population doit inévitablement provoquer une évolution de la forme de gouvernement cohérente avec la base sur laquelle il repose. Si, par conséquent, le principe de la liberté individuelle, garanti par le gouvernement constitutionnel créé sur ce continent il y a près d’un siècle et demi, doit être maintenu, la souche fondamentale de notre population doit être conservée et nos normes économiques préservées.
…le peuple américain ne donnera pas le droit à un quelconque groupe étranger aux Etats-Unis, ou à un gouvernement étranger, d’exiger une participation de nos possessions, matérielles ou immatérielles, ou de dicter la nature de notre législation.
La nouvelle loi « modifia la date de calcul des quotas de 1910 à 1880, réduisit les quotas de 3 à 2 pourcent, permit l’établissement de quotas permanents sur la base de la nationalité d’origine, et assigna la charge de la preuve à l’étranger par rapport à son admissibilité et la licéité de sa résidence aux Etats-Unis ». Elle fut votée par le Congrès le 15 mai, et signée par le Président Calvin Coolidge le 26 mai 1924. Le nouveau système de quotas était toujours plus favorable aux Iles britanniques et à l’Allemagne et d’autres pays du Nord et de l’Ouest de l’Europe et excluait les « personnes qui croient ou approuvent le renversement par la force ou la violence du gouvernement des Etats-Unis ». Malheureusement, en l’espace de dix ans, cette loi salutaire fut largement vidée de son contenu (voir Chapitres VI and VII, ci-dessous) par des interprétations erronées de son intention et par une scandaleuse mauvaise administration persistante, une préoccupation essentielle du Congrès (comme montré ci-dessus) en 1921 et continuellement depuis cette date (op. cit., p. 65 and passim).
Par les naissances et par l’immigration soit clandestine ou en violation de l’intention de « l’origine nationale » de la loi de 1924, la population juive aux Etats-Unis augmenta rapidement. La déclaration officielle du Service du Recensement est intéressante : « En 1887 il y avait 277 congrégations dans le pays réunissant 230 000 Juifs ; en 1890, 553 congrégations et environ 475 000 Juifs ; en 1906, 1700 congrégations et 1 775 000 Juifs ; en 1916, 1900 congrégations et environ 3 300 000 Juifs ; en 1926, 3118 congrégations permanentes et 4 018 000 Juifs ; et en 1936, 3728 congrégations permanentes et 4 641 184 résidents dans les cités, villes et villages dans lesquels les congrégations se situaient ». (Religious Bodies, p. 763). Pour les autres religions, les dernières statistiques remontent pour la plupart à 1947, mais pour les Juifs on en reste au chiffre de 1936 (The Immigration and Naturalization Systems of the United States, p. 849).
Quant au nombre total des Juifs aux Etats-Unis, le gouvernement ne dispose pas de chiffres exacts, pas de chiffres précis à part un vague « plus de cinq millions » impossible à vérifier en raison de statistiques d’immigration incomplètes ou de l’immigration illégale. La Commission Juridique du Sénat (op. cit., P. 842), cependant, accepte le chiffre de l’Almanac Mondial de 15 713 638 Juifs d’affiliation religieuse dans le monde et le résume ainsi : « les statistiques indiquent que plus de 50 pourcent le la population juive mondiale réside actuellement dans l’hémisphère occidental », c’est-à-dire au moins 8 000 000. Etant donné qu’environ trois-quarts de million de Juifs vivent dans d’autres pays Nord et Sud-américains que les Etats-Unis, le nombre de Juifs se trouvant aux Etats-Unis doit se situer au minimum à environ 7 250 000. Les Juifs non affiliés aux organisations dont les membres sont recensés, plus les immigrants illégaux, etc., peuvent augmenter le nombre présent à 10 000 000. Ce chiffre probable justifierait l’affirmation souvent entendue que plus de la moitié des Juifs du monde se trouvent aux Etats-Unis.
En pourcentage voici le résumé du gouvernement (op. cit., p.241) sur la population juive aux Etats-Unis :
En 1937, les Juifs représentaient moins de 4 pourcent de la population américaine, mais au cours de la période de 7 ans qui a suivi (1937-43), l’immigration nette juive aux Etats-Unis a représenté entre 25 et 77 pourcent de l’immigration nette totale de ce pays. Pour la période de 36 ans, de 1908-43, l’immigration nette juive a représenté 14 pourcent du total. La population juive a augmenté de vingt-et-une fois au cours de la même période.
Les chiffres ci-dessus demandent des éclaircissements. Les chiffres ne comprennent que les Juifs en relation avec une congrégation organisée juive et, par conséquent, ne tiennent pas compte du grand nombre de Juifs immigrants illégaux et autres, qui n’ont pas ce genre de liens, et ne sont donc pas recensés officiellement en tant que Juifs. L’augmentation citée des Juifs de 2100 pourcent depuis 1877 est de ce fait beaucoup trop faible parce que les Juifs n’appartenant pas à des congrégations ne sont pas comptés. En outre, étant donné que l’accroissement de 300 pourcent de la population inclut les Juifs recensés, qui ont augmenté de 2100 pourcent, l’accroissement de la population des non-Juifs est beaucoup moins importante que 300 pourcent de la population totale.
Cette minorité en augmentation rapide – étroitement liée et obsédée par ses propres objectifs qui ne sont pas ceux de la civilisation chrétienne occidentale – sera examinée dans les chapitre suivants de même que d’autres pricipaux responsables sur la scène publique en Amérique au cours du début des années 1950. Les détails seront une surprise pour beaucoup de lecteurs, qui sont les victimes involontaires de la censure (Chapitre V, ci-dessous). Précieux pour l’éclairage qu’il apporte sur les projets mondiaux du Sionisme politique, particulièrement par rapport à l’Afrique, est l’ouvrage de Douglas Reed Somewhere South of Suez (Devin-Adair Company, New York, 1951). Après avoir mentionné le « sceau du secret » apposé sur la vérité du « Nationalisme sioniste », qu’il tient « pour allié dans ses racines au Communisme soviétique » qui a évolué dans sa phase de maturité « du néant vers quelque chose qui s’approche d’une loi de lèse-majesté devant un tribunal absolu des temps reculés », M. Reed affirme en outre que « les Nationalistes sionistes sont assez puissants pour régner sur les gouvernements des grands pays de ce qui reste de l’Occident ! » Il conclut enfin que « les Présidents américains et les Premiers Ministres britanniques, et tous leurs collègues » s’inclinent devant le Sionisme comme s’ils étaient en vénération devant un reliquaire.
Le sujet et le contenu d’un livre peuvent se déterminer le mieux non par la préface mais par la table des matières. Nous croyons que l’examen de la table des matières de The Iron Curtain Over America montrera une exhaustivité unique dans l’énumération des noms et des sujets qui constituent le péril actuel pour notre pays. En bref, The Iron Curtain Over America présente dans tous ses details – entre autres sujets – les problèmes créés aux Etats-Unis par une minorité puissante inspirée par une idéologie étrangère à nos traditions et dotée d’une ambition qui menace de nous impliquer dans le désastre d’une troisième guerre mondiale.
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