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22/01 - UN COUPLE DE BORDELAIS 
ATTAQUE L'HÔPITAL DE MARMANDE.

Après le décès de leur fils, un couple de Bordelais attaque l'hôpital de Marmande
Sébastien, 32 ans, avait été admis en 2014 pour un nez cassé après une chute de vélo. Il s'est étouffé quelques heures plus tard
Le 18 mai 2014, en début de soirée, Sébastien Delforge, Girondin de 32 ans, est admis à l'hôpital de Marmande après une chute de vélo. À 1h45, son décès est constaté. Ses parents viennent d'adresser, par l'entremise de leur avocate bordelaise, Me Marie Mescam, une plainte pour homicide involontaire auprès du procureur de la République d'Agen. Elle vise l'hôpital et les médecins en service le soir du 18 mai 2014.
Ce dimanche-là, Sébastien Delforge est venu faire du ride bike sur un terrain, à Fauillet, avec un ami. Très sportif, il se passionne pour cette discipline qui consiste à franchir des parcours de bosses et de rampes. Après un saut, il fait une mauvaise chute et perd connaissance quelques secondes.

Le nez cassé : Son ami alerte les pompiers. Sébastien est évacué sur l'hôpital marmandais, où il est admis à 19h30.
À 20 heures, il passe un scanner. Le médecin radiologue diagnostique une fracture du nez et un possible traumatisme crânien. Sébastien Delforge est ensuite placé dans une chambre. À 21h30, il appelle son épouse restée à leur domicile de Frontenac, en Gironde. Il se plaint du froid, de la faim, mais aussi de sa gorge qui lui fait mal. Il a des difficultés à déglutir. Il lui fait part de son étonnement de ne voir aucun soignant, alors qu'il a sonné à plusieurs reprises.
Une heure plus tard, son ami le rejoint. Sébastien bave, il ne peut plus avaler sa salive. Il alerte les médecins. «On a dit à mon fils que c'était à cause de glaires, dit Alain Delforge, le père de Sébastien. Il est ensuite resté seul jusqu'à 23h45. Son ami est sorti lorsque les soignants sont revenus. Il leur a demandé quand il pouvait revenir chercher Sébastien qui, à ce moment-là, était censé quitter l'hôpital. On lui a dit de revenir à 0h15.»
Pas d'ORL disponible
Mais le médecin urgentiste va constater que Sébastien va mal. Il réinterroge par téléphone le radiologue, qui lui redit n'avoir rien constaté d'autre sur le scanner que la fracture du nez. Un nouveau scanner est envisagé mais l'appareil est en panne. «Il n'a pas été nécessaire pour constater que mon fils avait un œdème», déclare Alain Delforge. L'hôpital de Marmande cherchera ensuite, sans y parvenir, un ORL pour pratiquer une trachéotomie. Le CHU de Bordeaux, alerté, accepte d'accueillir Sébastien Delforge en urgence mais demande qu'une mini-trachéotomie soit pratiquée. Elle ne le sera pas non plus et le trentenaire, père de deux jeunes enfants, décédera peu de temps après.
«On a tout de suite compris qu'il y avait eu quelque chose d'anormal, dit Alain Delforge. Lorsque le lendemain j'ai rencontré l'urgentiste, il était gêné. Il m'a confié que le radiologue était revenu vers minuit et avait admis qu'il avait vu quelque chose au niveau de la gorge mais ne l'avait pas signalé.» Les proches de Sébastien ont alors saisi Marie Mescam. L'avocate a demandé au tribunal administratif d'ordonner une expertise. Elle a été conduite par les professeurs Dominique Fletcher (anesthésiste) et Robert Carles (radiologue) de l'hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (92). Il est écrit dans leur rapport que «des erreurs grossières ont été commises».
«Les médecins sauvent des gens. Des accidents médicaux peuvent arriver, souligne Me Mescam. Mais là, nous sommes face à une faute grave. Un jeune homme en bonne santé est mort à cause d'une mauvaise prise en charge.»
Le procureur de la République d'Agen a trois mois pour décider de la suite à donner à la plainte qui va lui parvenir ce jeudi.
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Nous devons dénoncer ces problèmes qui arrivent chaque jour dans les hôpitaux. Ma mère est morte dans ces conditions en supportant d’atroces souffrances et pas mal de connaissances. D’où on combat au début en 2009 en ce qui concerne la santé. Moi même, j’ai du subir des examens douloureux, des expériences lors de ma grossesse et bien sur, pas de dossier à la sortie. Mais lors de ma visite pour vérification de l’état de santé de mes jumeaux prématurés, il m’a été confirmé tout ce que je soupçonnais. Médicaments dans ma perfusion pour provoquer mon accouchement..., alors que j’ai tout fait pour tenir jusqu’aux 9 mois...Tout dépend du nombre de lits dont ils disposent. J’ai l’ouïe très fine et j’’ai entendu les conversations des médecins pendant plusieurs mois ; Il n’était question que de la réputation de l’hôpital, de lits libres ou pas, de se protéger, des vacances...Les malades !? .Aller ailleurs ? Il parait que j’étais intransportable et mon mari le croyait. J’ai fini par m’enfuir en prenant les vêtements de ma voisine car ils m’avaient pris vêtements et chaussures alors que je menaçais de quitter cet hôpital.....
Ne laissons plus rein passer, il est temps de reprendre notre pouvoir. Mais, nous ne devons pas non plus râler pour des histoires qui n’ont pas d’importance, sinon nous ne sommes plus crédibles. 
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Hôpital de Mont-de-Marsan : une défaillance précipite le décès de sa mère, il demande réparation

En novembre 2011, un retard de prise en charge au centre hospitalier Layné a précipité la mort de la mère d’Henry Quirici. En réparation, le Montois a reçu 8 130,68 euros. Pour cet établissement, les réclamations ne concernent que 0,04 % des patients
La plupart n’osent rien dire, ou sont fatalistes ou, ils plus grave, n’en ont rien à faire. On passe à la suite.

Henry Quirici est l'un des nombreux plaignants qui gardera à jamais «un goût amer» de la logique administrative, juridique et comptable froide qui s'applique suite à un décès ou à la reconnaissance par la justice d'une erreur médicale. Le 16 novembre 2011, la mère de ce travailleur social de 48 ans est admise à 23 h 50 aux urgences de l'hôpital Layné de Mont-de-Marsan. «Elle y est rentrée mais n'en est jamais ressortie», ressasse l'orphelin montois, trois ans et demi plus tard. Remise d'un cancer à l'estomac survenu en 2008 et qui avait nécessité une gastroectomie totale, sa mère souffrait ce soir-là d'intenses douleurs gastriques. Suivie et traitée encore la veille dans le service de gastro-entérologie de ce même hôpital, elle était atteinte d'un «volvulus total du mésentère». ...........
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Toulouse : le médecin refuse d'appeler une ambulance, elle monte quatre étages sur les fesses
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Écoutez les personnes autour de vous vous parler de leur hospitalisation, de leurs soucis de santé et vous comprendrez où en est la prise en charge de la maladie, souvent provoquée, en France. SI !, nous pouvons changer cet état de chose en arrêtant de fermer les yeux. La maladie est un commerce très lucratif, alors le système médical est un système corrompu...et on fait taire ceux qui parlent ou on n’écoute pas ceux qui n’en peuvent plus d’assister à cette mascarade qui tue chaque jour des personnes que nous aimons.

«Le monde est dangereux non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire»
Albert Einstein.
Oui, j’ai déjà mis, mais, je ne vois pas trop bouger les «moutons». J’adore les moutons, je n’en mange pas. Mais avons-nous oublié que nous sommes des humains doués de raison ?

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