13/06 - BENJAMIN NETANYAHOU DOIT ÊTRE «JUGÉ
PAR LA COUR EUROPÉENNE DE JUSTICE POUR CRIMES DE GUERRE».
NETANYAHOU ALLIÉ DE MACRON, MAIS PAS DES FRANÇAIS.

Interrogée par RT France le 5 juin, Michèle Sibony, ex-présidente de l’Union juive française pour la paix (UJFP) juge que la population israélienne est entraînée dans l’acceptation de la répression violente par la politique menée par le gouvernement.
Michèle Sibony, ex-présidente de l’Union juive française pour la paix (UJFP), a été interviewée par RT France le 5 juin. Lors de son intervention, elle a réclamé que Benjamin Netanyahou soit «jugé par la Cour européenne de justice [CJUE] pour crimes de guerre». Pour elle, le Premier ministre israélien, reçu le même jour par Emmanuel Macron à Paris, «a porté avec lui le sang de milliers de blessés pendant la Marche du retour à Gaza et de plus de 100 morts, tirés à bout portant comme des lapins par des snipers alors qu’il s’agissait de gens désarmés qui manifestaient pacifiquement».
Preuve que Netanyahou ne fait pas l’unanimité même au sein des associations juives )
«Comment la France et le gouvernement osent-ils recevoir en grande pompe Netanyahou aujourd’hui pour inaugurer la saison croisée culturelle France-Israël ?», s’interroge-t-elle au sujet d’un événement bilatéral censé rapprocher les deux pays.
Évoquant l’opinion publique israélienne, Michèle Sibony juge par ailleurs que «dans tous les systèmes en voie de fascisation, la population se fait entraîner» par le haut.
«[Benjamin Netanyahou] est peut-être un allié de monsieur Macron, mais ce n’est pas un allié des Français», conclut-elle.