+19/05 - PARIS, UN SCANDALE!
LES FORAINS CONTRE LE PARC D'ATTRACTIONS LVMH.
Les forains, c'est une FAMILLE !
L'état est contre les attractions populaires.
La fête foraine est une tradition français et l'état veut tuer nos traditions.
On nous interdit les crèches, mais, pas le voile, le ramadan, le Halal, l'horrible Fête de l'Aïd el-Adha où des milliers de moutons sont égorgés.
https://www.nouvelobs.com/societe/20160920.OBS8369/moutons-egorges-vivants-une-video-choquante-tournee-pendant-la-fete-de-l-aid.htmlIls veulent supprimer la grande roue qui fait partie de la Place de la Concorde et des Champs Elysées.
LVMH alias Bernard Arnaud veut tuer les forains! Il a volé leurs manèges. résistance!
LE PUISSANT BERNARD ARNAULT
Marcel Campion s'adresse à Bernard Arnault
Rassemblement du 30 AVRIL 2018, PARIS
Certains devaient remonter à Paris pour le 5 mai auprès du CNT.
Forains insoumis face à LVMH
Manifestation des forains sur les Champs-Elysées: l’interview avec Marcel Campion
Marcel Campion chez Paul Wermus
LVMH ! VOLEUR de MANEGES !
Les forains tentent de bloquer Paris. Action sur l'A13 / Saint-Cloud (92) - 06 novembre 2017
Les forains bloquent le périphérique (7 novembre 2017, Paris)
Anne Hidalgo, maire ou merde de Paris annule les marchés de Noël
Des forains perturbent l'illumination des Champs-Elysées. Paris/France - 22 Novembre 2017
Opérations escargot des forains : qui est Marcel Campion ?
A 77 ans, Marcel Campion, roi incontesté des forains, est l’initiateur de la contestation
Pupille de la nation, propriétaire de sa propre baraque à frites à 17 ans, génie des affaires puis porte-parole des forains à 25 ans… Marcel Campion, à l’origine de la mobilisation de ce lundi, a connu une ascension fulgurante avant de se retrouver dans la tourmente.
« Puisqu’il faut aller à l’affrontement, nous irons ! » Marcel Campion, « roi des forains », avait prévenu. Privé de marché de Noël sur les Champs-Elysées et engagé dans un interminable bras de fer avec la mairie de Paris, le chef des saltimbanques a mobilisé ses troupes pour bloquer la circulation tout autour de la capitale ce lundi. Mais comment cet homme de 77 ans, qui n’a hérité de rien, se retrouve aujourd’hui à la tête d’une telle force de frappe ? Retour sur le parcours hors norme du poil à gratter d’Anne Hidalgo.
Parti de rien. Le petit Campion a perdu sa mère à seulement trois ans, pendant la Seconde Guerre mondiale. Son père, forain, est lui fait prisonnier. Seul, Marcel devient pupille de la Nation. Quand il retrouve son père à la fin de la guerre, il le suit dans les foires. Mais les relations avec sa belle-mère sont si compliquées qu’il quitte le foyer familial à 14 ans pour travailler pour une loterie. Le petit Campion est ambitieux et a déjà testé plusieurs métiers liés à la foire. Très vite, il achète sa propre loterie.
Habile en affaires. À 17 ans, Marcel Campion investit dans une baraque à frites et dans son premier manège grâce à l’argent récolté avec la loterie. Il les installe devant le jardin des Tuileries à Paris (Ier). Un endroit stratégique qui augure sa destinée. Déjà, le forain est connu pour sa capacité à s’imposer en force avant de finir par gagner le respect de ses pairs. En parallèle, le jeune homme apprend à lire, ce qui n’est alors pas une obligation. Très vite, il a l’idée de proposer des fêtes foraines « clés en main » aux municipalités en organisant des regroupements de manèges. Si cela paraît évident aujourd’hui, c’est assez novateur pour les années 1950.
Passage en force. Son idée prend instantanément en Île-de-France, où de nombreuses mairies lui ouvrent leurs portes, et notamment les centres-villes qu’il privilégie plutôt que les habituels grands terrains vagues en périphérie. Et quand les municipalités le boudent, Marcel Campion ne se démonte pas. Il s’installe, sans autorisation, arrivant déjà à mobiliser des partenaires prêts à le suivre. Une attitude qui deviendra sa marque de fabrique, possible grâce à son verbe haut, sa popularité au sein de ses pairs et son sens du relationnel avec les politiques.
Porte-parole. A 25 ans, tout ce petit monde sait déjà qui est Marcel Campion. Et ceux qui l’ignorent vont bientôt le savoir. En 1963, un député de Paris compte déplacer la Foire du Trône de la très centrale place de la Nation à Créteil, dans le Val-de-Marne en banlieue parisienne. Les forains sont mécontents et vont trouver en Marcel Campion un défenseur d’envergure. C’est lui qui mobilise les syndicats de forains et obtient un compromis avec une installation dans le bois de Vincennes. Il devient porte-parole de sa corporation.
Incontournable et craint. Plus qu’un porte-parole, il devient une figure incontournable des forains, au centre de toutes les batailles franciliennes. Et 1983, il mène une horde de partenaires sur le Champ-de-Mars pour obtenir du maire Jacques Chirac un emplacement pour la fête à Neu-Neu. Il se fait aussi respecter par la peur au sein de sa communauté, soupçonné par certains d’avoir participer à des sabotages de manèges concurrents. Il n’hésite pas également à mener des hommes au contact avec les forces de l’ordre lors de manifestations.
Sacré par la Grande Roue. En 1985, c’est encore par la force et la filouterie que Marcel Campion obtient son emplacement au Jardin des Tuileries pour la seule fête foraine de Paris intra-muros. Mais en 1993, il installe sa grande roue sur la place de la Concorde , devenue depuis l’un des symboles de la capitale. Il entretient alors de bonnes relations avec bon nombre d’élus parisiens, qui le sollicitent désormais pour les festivités de la ville. En 2008, il crée le marché de Noël de la plus belle avenue du monde, qui génère selon lui 2 000 emplois chaque année.
Guitariste et philanthrope. Au-delà des politiques, Marcel Campion soigne aussi son réseau dans le show-biz. Il est lui-même guitariste, organise des festivals et sort un album de jazz manouche. En parallèle, il retape le café-restaurant La Chope des Puces à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), fréquenté par des figures parisiennes. Autre corde à son arc, le forain est capable de mobiliser pour lever des fonds, notamment pour une fondation qui lutte contre le cancer. Il organise l’opération « 1 000 enfants, 1 000 jouets » pour le Secours populaire, et crée l’association SOS Addictions qui aide les jeunes toxicomanes.
Dégringolade. Après avoir prospéré pendant toutes ces années, la part d’ombre du roi des forains explose à la figure de ses soutiens, artistes et politiques. En 2009 d’abord, son visage se fait connaître au grand public au-delà de Paris dans une affaire de travailleurs non-déclarés au marché de Noël. Devant les caméras de TF 1, il injurie un contrôleur de l’Urssaf, assurant discuter directement avec « les ministres » plutôt que « les torche-culs ». Et de jeter une bouteille d’eau sur les journalistes. En 2010, il est condamné pour avoir menacé d’accrocher à un croc de boucher un deuxième contrôleur de l’Urssaf. Les relations avec les journalistes se dégradent. Avec les politiques également, à Paris bien sûr, mais aussi dans l’ancien gouvernement socialiste qu’il a combattu dans le cadre de la contestation de la loi Travail, puis lors de la présidentielle en s’affichant aux côtés de Marine Le Pen.
Double mise en examen. En sa qualité de gérant de la société Fêtes Loisirs, Marcel Campion est mis en examen en mai dernier pour recel de favoritisme et pour abus de biens sociaux à hauteur de 75 000 € dans le cadre de l’accord en gré à gré qui le lie avec la Ville de Paris pour l’implantation de sa grande roue place de la Concorde (VIIIe) depuis 2015. « Aujourd’hui, ma famille et moi avons neuf contrôles fiscaux. […] Maintenant, je suis poursuivi pour abus de bien social et recel de favoritisme. Mais pour qu’il y ait recel, il faut une faveur ! Donc, ce serait Anne Hidalgo qui me l’aurait faite… » pointe le forain dans une interview au Parisien. Quant à sa Grande Roue, le tribunal administratif a rejeté le mois dernier le référé contre l’annulation de son installation. Elle est donc pour l’instant maintenue. « Jamais personne n’a rien trouvé à redire. Pour les fêtes du millénaire, on m’a même demandé de la laisser deux ans. Pour la visite du CIO au printemps, on m’a dit de la laisser cinq jours de plus. Et maintenant, je suis attaqué par une association de défense du patrimoine qui dit que je gâche la vue entre le Louvre, la Concorde , l’Arc de Triomphe et la Défense. Comme par hasard, ça tombe maintenant. On leur a dit d’agir maintenant, j’en suis persuadé », accuse-t-il auprès de notre journal.
Défense politique. Pour maintenir sa Grande Roue et le marché de Noël, Marcel Campion se bat donc par tous ses moyens, juridiques et de nuisances. Mais il cible aussi politiquement la maire de Paris, Anne Hidalgo : « Quelle mouche l’a piquée pour ne plus être normale à mon égard ? Quand on ne veut plus de son chien, on dit qu’il a la rage. […] En 2014, j’ai fait partie de son comité de soutien(pour les municipales, NDLR). On l’a soutenue à sa demande et aujourd’hui, plus rien. […] Le plus drôle, c’est que, quand elle a eu besoin d’un manège à Pajol pour éviter que les migrants ne s’y réinstallent, elle m’a appelé. Quand il faut virer les Syriens, on m’appelle. J’ai trouvé dans l’urgence un manège et, aujourd’hui, la Ville ne veut même pas payer la facture du forain », insiste-t-il, prêt à en découdre.
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23/12/2017 - PARIS - MANIFESTATION DES FORAINS EN COLÈRE
APRÈS L'ANNULATION DES «JOURS DE FÊTES».
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