13/04 - NOTRE DAME DES LANDES
LE 12 AVRIL.
LE 12 AVRIL.
Les zadistes annoncent un bilan de 80 à 100 blessés dans leurs rangs, depuis le début de l'opération, lundi.« Et on ne voit pas tout le monde, certains ont de quoi se soigner chez eux », affirme une médecin généraliste, qui travaille en lien avec les Médics.
«On dit halte là. Il y a déjà des blessés graves, mais bientôt, il y aura des morts», s’inquiète cette médecin
Plus d'une centaine d'associations, ONG et collectifs ont adressé un communiqué commun pour demander "au gouvernement d'Edouard Philippe et à son ministre de l'Intérieur de stopper immédiatement les opérations militaires violentes d'évacuation de la Zad. Les pouvoirs publics doivent sortir au plus vite du "bourbier" dans lequel ils s'engagent et trouver une sortie politique avant qu'il ne soit trop tard."
Elles réclament "la cessation de cette opération militaire de grande envergure, qui détruit de façon aveugle et sans sommation des projets de vie alternatifs installés ou en cours ; piétine les engagements antérieurs pris avec de nombreux occupant-es, et provoque une spirale de tension à haut risque qui engage un processus désespéré et sans issue."
Les journalistes «n’ont pas du tout accès à ce qu'il se passe», affirmait ce matin Alexis Corbière, de France insoumise, sur RTL.
Pourtant, depuis le début de l’intervention, des journalistes de Ouest-Franceont pu couvrir les opérations, chaque jour, côté zadistes. Et ils n’étaient pas les seuls représentants de la presse aux premières loges.
