11 et 12/04 - EDWY PLENEL AU SUJET DE L'ÉLECTION
EN HONGRIE DE VIKTOR ORBAN.
Edwy Plenel va interviewer notre dictateur Macron. Le 1er avril se prolonge cette année. Espérons que le moi de mai mettra fin à tout ce cirque!
LE PATRON DE MEDIAPART TRÈS PROCHE DU "POUVOIR".
Ça se confirme!
http://vol370.blogspot.fr/2017/03/1903-le-patron-de-mediapart-tres-du.html
Ils prennent tous les risques, se dévoilent, preuve qu'ils sont à genoux et que nous avons la possibilité d'enfin nous en débarrasser.
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Ils prennent tous les risques, se dévoilent, preuve qu'ils sont à genoux et que nous avons la possibilité d'enfin nous en débarrasser.
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Alors que les élections législatives se déroulent aujourd’hui en Hongrie, et que la formation du Premier ministre Viktor Orban est donnée favorite, Edwy Plenel n’a pas pu s’empêcher de succomber à la tentation de jouer sur les peurs, dans un tweet invitant à lire un article de Mediapart signé Corentin Léotard sur la question. Ayant suscité récemment de vives réactions après la révélation de sasolidarité avec l’action des terroristes des JO de Munich, Edwy Plenel en arrive à ne plus nous surprendre dans ses exagérations. Et pourtant…
Bien entendu, les prises de position publiques d’Edwy Plenel vis à vis de l’islam, ou de l’immigration massive, font qu’il eut été surprenant qu’il ne tienne pas des propos critiques à l’égard de la politique de Viktor Orban, dont le programme vise précisément à protéger son pays de ces deux fléaux.
Mais nous sommes loin de la simple critique, et de la prétendue objectivité ou rigueur journalistique dont Edwy Plenel se targue sur tous les plateaux de télévision pour vanter les qualités de Mediapart.
Aussi, laissons-nous tenter par un exercice dont il prétend avoir le monopole : celui de l’analyse objective de son tweet (épargnons-nous celle de l’article dont le titre « Elections en Hongrie, Orban à la recherche d’un pouvoir absolu » se suffit à lui-même).
« Au cœur de l’Europe, la dérive nationaliste et victimaire de la #Hongrie annonce des jours sombres, de repli sur soi et de haine de l’autre ».
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En assimilant le nationalisme à une dérive, qui plus est victimaire, Edwy Plenel jette donc le discrédit sur ce courant politique sans en apporter la moindre définition, si ce n’est qu’il est annonciateur de jours sombres, assimilant la protection des frontières d’un Etat à un repli sur soi, et la politique migratoire à la haine de l’autre.
Or, le nationalisme n’est pas la détestation des autres. C’est l’adhésion au concept d’Etat-Nation caractérisé par un territoire, un peuple et un sentiment d’appartenance, protégé à l’intérieur et respecté à l’extérieur. Cela n’exclut ni les échanges, ni l’ouverture.
De quoi donc devrions-nous avoir peur, selon Edwy Plenel ? Du fait qu’il existe encore, en Europe, un pays dont le peuple est à même de choisir son destin ? Devrions-nous avoir peur de la démocratie, celle-là même sur laquelle se sont assis nos dirigeants politiques au lendemain du référendum de 2005 pour transférer notre souveraineté à l’Union Européenne à laquelle Viktor Orban à le courage de tenir tête pour préserver l’intégrité de son peuple et de son territoire ?
Je crains pour ma part que la véritable raison de nos craintes ne se trouve ailleurs, dans notre inaptitude à pouvoir choisir la politique que nous voulons dans notre propre pays. En ce sens, ce qui se passe en Hongrie est précisément une lueur d’espoir, en nous montrant qu’il est toujours possible de reprendre notre destin en main par la voie de la démocratie.
Mais peut-être que le concept de démocratie est synonyme d’obscurantisme pour un trotskiste ayant tenté de me dézinguer sur ordre sur son site, et dont j’ai découvert récemment qu’il m’avait bloqué sur Twitter sans raison apparente. Si l’on considère cet article comme pouvant en être une, alors disons que sur ce point, Edwy Plenel a eu le sens de l’anticipation, tout en me gratifiant sans le vouloir…
Sébastien Jallamion (article à ce jour)