18/03 - MACRON MENACE D'ATTAQUER LA SYRIE.
« Évidemment, ça se ferait sans doute en lien avec les Américains », a-t-il souligné. « Il y a la marque d’une solidarité avec un allié stratégique essentiel pour la France , et une même vision des choses quant à la situation en Syrie et le dépassement de ces lignes rouges [par les dirigeants syriens] », a ajouté le militaire, sans pour autant donner de détails. « La France a la possibilité de faire les choses en autonomie », a cependant fait remarquer le responsable, selon lequel seul le Président, qui est le chef des armées, peut révéler les détails d’une telle opération.
Pour l’instant, Paris n’a pas de confirmation absolue d’utilisation d’armes chimiques en Syrie, selon des sources officielles. Cependant, il a initié la création d’un « partenariat international contre l’impunité lors de l’utilisation d’armes chimiques », une initiative qui préoccupe beaucoup la Russie. Moscou estime que ce nouveau format sape les dispositions essentielles de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques.
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Frapper la Syrie en cas « d’utilisation avérée » par Damas d’armes chimiques. « En lien avec les Américains » ou même « en autonomie » (sic)… Cela ne vous rappelle rien ? C’est toujours la même chanson. Et le lien avec l’ahurissante affaire Skripal est évident. Mais peu importe le prétexte. L’objectif n’est-il pas de faire monter la tension, de préparer l’opinion à un conflit avec les ennemis de l’Empire ?
Allez, je vous refais la liste : Iran, Russie, Syrie, Chine, Corée du Nord… Je n’en ai oublié aucun ?
Le chef de guerre Macron est prêt, bien calé dans les starting-blocks. Comme son prédécesseur Hollande en 2013.
« Le général François Lecointre a affirmé le 16 mars que la France et les Etats-Unis riposteraient immédiatement en Syrie en cas d’attaques chimiques avérées. Il a aussi assuré que Paris pourrait frapper en toute autonomie.
Le général François Lecointre, chef d’état-major français, a rappelé le 16 mars sur Europe 1 que la France serait capable de frapper «en autonomie» en Syrie si Damas franchissait la «ligne rouge» édictée par le président Emmanuel Macron.
«Vous imaginez bien que le président Macron n’aurait pas fixé une ligne rouge et n’aurait pas fait ce type de déclaration s’il ne savait pas que nous avions les moyens de le faire», a-t-il déclaré. «Vous me permettrez de réserver les détails de la planification que nous faisons au président de la République », a-t-il ajouté.
En mai 2017, Emmanuel Macron avait déclaré que «toute utilisation d’armes chimiques» en Syrie donnerait lieu à une «riposte immédiate» de la part de