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+++22/02 - MALTRAITANCE : DES ENFANTS 
COMME ANIMAUX DE LABORATOIRE. 
23.000 ENFANTS ONT ÉTÉ DES COBAYES POUR CES EXPÉRIENCES. 


Les autorités du Kansas ne peuvent pas trouver 80 enfants disparus du système d'accueil. L'église catholique romaine est responsable de ces horreurs

Tous avec le CNTF qui nous permettra de défendre nos dropits et l'ITTCS qui poursuit les responsables de ces pratiques monstrueuses. 


Publié le 20 février 2018
Les autorités du Kansas ne peuvent toujours pas trouver 80 enfants «manquants» du système Foster
Rappelez-vous l'année dernière quand il a été révélé qu'au moins 70 enfants adoptifs manquants ont été signalés au Kansas? Apparemment, ils n'ont toujours pas été trouvés, et maintenant le nombre est dit être 80. Les fonctionnaires suggèrent qu'ils se sont enfuis, mais pourquoi presque chacun d'entre eux ne laisserait aucune trace, avec seulement le silence imprègne le problème?


Comme la plupart des États américains ont des SPC, l'organisme du Kansas responsable du placement en famille d'accueil et de la prise en charge des enfants est le Département du Kansas pour les enfants et les familles (DCF). Ils semblent n'avoir que peu de conséquences pour l'absence extrêmement préoccupante de douzaines d'enfants qui auraient pu être vendus à l'esclavage humain pour autant que nous sachions. Les «contractants» privés de placement familial travaillent avec le DCF en raison d'une loi au Kansas qui permet à DCF de travailler avec des entreprises privées et des organismes sans but lucratif. La seule raison pour laquelle cette information sur les enfants disparus a été diffusée est que les entrepreneurs ont fourni l'information lors d'une audience du groupe de surveillance législative en octobre. On fait confiance aux entrepreneurs de placement familial dans la vie des enfants, et ce sont eux qui signalent les 80 disparus.


KVC Kansas a admis qu'il manquait environ 38 enfants en octobre, et l'autre Saint Francis Community Services à but non lucratif a signalé que 36 enfants sont portés disparus de son système. Apparemment, personne n'a remarqué que KVC Kansas n'est pas fait pour répondre à ce grave problème du tout, parce que leur petite page Facebook ICI n'est pas inondé de commentaires demandent où sont les enfants. En ce qui concerne Saint Francis Community Services, ils ne semblent pas avoir de conséquences non plus. Très peu d'informations peuvent être trouvées à leur sujet, mais en 2013, ils ont été mentionnés dans les articles de presse car les DCF ont été critiqués pour avoir essayé d'empêcher les enfants d'être réunis avec leurs parents. Les affaires judiciaires lesconcernant peuvent être consultées en ligne.





Le DCF avait 6.000 enfants en charge en 2013 lorsque cet article aété publié. Donc, si cela est proche du nombre d'enfants dont ils sont responsables maintenant, pensez à la proportion de 80 disparus/6000: environ 1 enfant sur 75 qui leur sont confiés est porté disparu. Pourquoi ces deux entités privées ont-elles été remarquées? Parce qu'en août 2017, trois sœurs ont été portées disparues, âgées de 12, 14 et 15 ans. La police leur a simplement suggéré de s'enfuir, et la directrice de la DCF a dit qu'elle ne savait rien à leur sujet. Alors que certains enfants qui sont assez vieux pour savoir où vivent leurs vrais parents fuient les parents adoptifs, ils semblent être partis sans laisser de trace.

Qui était le chef de DCF au Kansas à cette époque ? Phyllis Gilmore: et elle s'est retirée tranquillement quelques mois après que ce scandale ait éclaté. Selon le Kansas City Star : "Le chef de l'agence du Kansas qui supervise les programmes de bien-être de l'Etat quitte son poste au milieu d'un examen minutieux du système de placement familial et du départ attendu du gouverneur Sam Brownback. Au cours des dernières semaines, les législateurs ont critiqué DCF avec des révélations selon lesquelles plus de 70 enfants placés en famille d'accueil au Kansas étaient portés disparus et que certains enfants dormaient dans les bureaux des entreprises de placement familial de l'État.

Les enfants disparus, les enfants qui dorment dans les bureaux des entreprises privées chargées d'aider les enfants volés par l'Etat à trouver des maisons: est-ce que l'ancienne secrétaire du Kansas DCF Phyllis Gilmore va s'en tirer comme ça? 
La mention la plus récente de ces enfants placés/disparus porte le nombre à 80, au lieu de 70 comme indiqué précédemment. Il s'agissait d'une brève mention dans un article sur un candidat du Kansas au poste de gouverneur, Greg Orman. Il a abordé la question des enfants disparus. Plus d'allégations ont été formulées contre le FCD et ses entrepreneurs privés au cours des dernières années, dont l'une était contre une organisation connue sous le nom de FaithBuilders. Selon KHI :

"Les représentants de l'Etat disent qu'ils enquêtent sur le rôle d'un groupe confessionnel dans certains cas de protection de l'enfance après qu'un législateur de Wichita ait formulé ses inquiétudes disant l'organisation pourrait réduire ses efforts pour rapprocher certains des enfants de leurs parents." "FaithBuilders est une organisation à but non lucratif avec 30 foyers d'accueil agréés par l'État dans et autour de Wichita.» «Faust-Goudeau a dit qu'elle a commencé à recevoir des plaintes en Août que Dixon encourageait les familles à risque de contourner le système de soins d'accueil de l'État en mettant leurs enfants directement dans les maisons de FaithBuilders avant ou sans l'ordre d'un juge."

"Une autre allégation a été soulevée, à savoir que des responsables de DCF à Wichita confiaient les enfants placés sous la tutelle de l'État aux familles d'accueil de FaithBuilders dans le but de les voir adoptés plutôt que de retrouver leurs familles. "Beaucoup, sinon la plupart des enfants placés dans les foyers de FaithBuilders, selon les travailleurs sociaux et d'autres, étaient noirs. Et la plupart des parents adoptifs étaient blancs. "Il ne semble pas que quiconque, n'importe où, prête attention à cela, et ni les sociétés privées ni l'ancien dirigeant du DCF ne sont tenus pour responsables. Il ne semble pas du tout correct que ces enfants soient "manquants" et n'ont été trouvés nulle part. Qui sont-ils? Est-ce que leurs parents les reverront jamais? Leurs noms sont introuvables: est-ce que leurs vrais parents savent même qu'ils ont disparu?
http://themindunleashed.com/2018/02/kansas-authorities-still-cant-find-now-80-children-missing-from-foster-system.html
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aaaids.jpgPublié par Sylvie Simon le 3 Décembre 2010, 

À l’heure où les laboratoires sont sur le grill au sujet des scandales financiers et sanitaires qu’ils provoquent, il faut savoir qu’ils sont aussi responsables de drames humains programmés et occultés.

Il est notoire que nombre de malades servent de cobayes dans le cadre de la recherche et qu’une partie du corps médical a tendance à les considérer comme du «matériel humain». Nous savons également que de nombreuses expériences sont conduites dans des pays du Tiers-monde sur des enfants appartenant à des ethnies pauvres. À présent, ces comportements sont devenus tellement courants que personne ne s’émeut plus, d’autant qu’on nous répète que ces essais sont nécessaires à «l’avancée de la médecine et au sauvetage de milliers de malades». 
Si encore c'était vrai !!!
Il faut sacrifier certains pour le bien-être de la majorité. Par là, nous nous apparentons aux civilisations primitives, dites «sauvages», qui immolaient autrefois quelques enfants à leurs dieux. La science ayant remplacé la religion, il est "normal" que ces habitudes perdurent, sous d’autres noms évidemment, et de manière beaucoup plus raffinée.
À le fin du siècle dernier et au début du siècle actuel, des monstruosités que l’on peut comparer aux abominations commises par les nazis ou autres régimes totalitaires, de Lénine à Amin Dada, ont eu lieu aux États-Unis, pays réputé pour sa défense des libertés et qui s’érige en directeur de conscience de la planète.
Il faudrait également parlé des enlèvements par des entités extraterrestres pour des expériences atroces et de ceux envoyés sur Mars comme esclaves.

4Ainsi un scandale abominable a été dénoncé le 30 novembre 2004 par la télévision britannique BBC Two qui a diffusé un documentaire appelé «Guinea Pig Kids» (Enfants cobayes) à une heure de grande écoute. Mais la télévision française n’a pas jugé bon d’acheter ce film qui raconte l’histoire de ces enfants, tous issus de familles pauvres de New York et à 90 % d’origine noire ou hispanique, dont certains âgés d’à peine quelques mois, recrutés pour participer à un vaste programme national d’essais à long terme sur des médicaments toxiques contre le VIH. Ils avaient été retirés à leurs mères — droguées et séropositives — puis placés dans des centres d’accueil sous la surveillance des autorités locales.
D’après les lois fédérales, les parents doivent donner leur consentement pour des essais sur leurs enfants, mais lorsque ces enfants sont confiés aux soins des autorités de la cité de New York et que la famille refuse de signer, c’est l’ACS (Administration for Children's Services) qui signe à sa place. Les services administratifs n’avaient donc pas besoin d’une décision de la Cour pour retirer les enfants de leur foyer et les placer dans un centre d'adoption d’enfants abandonnés afin de poursuivre les expériences. 
L’ICC (Incarnation Children's Center), situé à Washington Heights, à Harlem, est un ancien couvent. Les fenêtres ont des barreaux et une caméra surveille la porte d'entrée, alors que la brochure de l’ICC signale «un sanctuaire d’amour, un centre de soins semblable à un véritable foyer». Cette prison est très loin de cette description idyllique.
Fondé en 1987 pour recueillir des enfants pauvres issus de mères toxico-dépendantes, il est devenu en 1992 un centre d'expériences sur des orphelins séropositifs au VIH, indirectement sponsorisé par le NIH (Institut National de la Santé) et par des compagnies pharmaceutiques, dont GlaxoSmithKline, Pfizer, Chiron, Genentech et d’autres qui fabriquent les médicaments classiques contre le sida. 
Bien connus pour leurs effets toxiques et potentiellement mortels sur les adultes, ces produits étaient pourtant administrés «à des doses plus élevées que la posologie habituelle» à de très jeunes enfants dont la séropositivité n’était pas avérée, loin de là.
Depuis la fin des années 90, des centaines d'expériences ont été conduites sur ces enfants à l'Hôpital presbytérien de l'université de Columbia dont dépend l'ICC. Le chimiste David Rasnick a étudié les effets de ces drogues HIV sur les patients et particulièrement les enfants et estime qu’elles sont «létales». «Ces enfants souffrent beaucoup. Ils ont des crampes, des diarrhées et leurs articulations enflent. Ils se roulent par terre de douleur et personne ne peut les aider». On peut ainsi juger à quel point les malheureux enfants de l’ICC étaient victimes de l’arbitraire des responsables de la santé publique américaine.

1Il faut préciser que ces essais ne permettaient pas de mettre au point le moindre remède, mais plutôt de rechercher des causes de pathologies. On peut en déduire que ces essais ne servent qu’à conforter les laboratoires dans leurs théories, mais surtout pas à guérir des malades. Le rapport risque-bénéfice, si souvent évoqué par la médecine chimique, était donc négatif.

Le scandale a enfin éclaté au grand jour, grâce aux journalistes de la télévision britannique. BBC Two a diffusé le 30 novembre 2004 en «prime time» documentaire appelé «Guinea Pig Kids» (Enfants cobayes), à une heure de grande écoute.
Jamie Doran, reporter à BBC Two qui a réalisé de nombreux documentaires primés, particulièrement sur l’Afghanistan, a interviewé de nombreux parents et proches et a réussi à obtenir quelques dossiers médicaux qui prouvent sans équivoque la participation active des enfants à ces essais.
Pendant l’enquête qui a duré neuf mois, la BBC a essayé d’obtenir des explications des responsables, mais personne n’a accepté de répondre. Quant aux dirigeants de Glaxo SmithKline, ils se sont contentés d’affirmer que ces essais, conformes aux lois en vigueur, correspondaient à des standards rigoureux et étaient conduits en accord avec les règles locales. Rien d’autre qui aurait pu ressembler à une quelconque compassion. Mais ce mot n’a pas cours dans le milieu des grandes industries pharmaceutiques*. Toutefois, en dehors de tout sentiment humain, le traitement des enfants viole chacune des lois sur l’éthique et les expériences médicales, votées par la Cour internationale après la seconde guerre mondiale. Si ces méthodes sont «en accord avec les lois en vigueur et des standards rigoureux», il est urgent de changer ces lois et standards, comme cela a été recommandé à Nuremberg.
* Nous savons maintenant que ces gens ne sont pas humains.


Jacklyn Hoerger, infirmière spécialisée en pédiatrie chargée de traiter les enfants, ne savait pas que les drogues qu’elle leur administrait étaient expérimentales et hautement toxiques. «On nous a prévenus que si les enfants vomissaient, s’ils ne pouvaient plus marcher, s’ils avaient la diarrhée ou s’ils mouraient, c’était uniquement à cause de l’infection par le VIH.» En vérité, c’étaient les médicaments qui les rendaient malades et leurs familles ou leurs gardiens ignoraient tout des expériences menées sur ces enfants. Jacklyn découvrit plus tard que ceux qui essayaient de les soustraire à ces pratiques risquaient d’en perdre la garde.

Elle en a fait elle-même la triste expérience. Cette infirmière a travaillé pour l’ICC au début des années 90. En 1996, elle s’est engagée dans un processus d’adoption de deux enfants séropositifs qui vivaient au Centre de Harlem. En 1998, Elaine, âgée de six ans, et Liz, quatre ans, sont venues vivre chez elle. Elle leur administra les posologies prescrites «à la lettre» pendant environ un an et fut à même de constater la dégradation de l'état de santé des deux fillettes. C’est alors qu’elle décida d’effectuer des recherches sur les drogues antirétrovirales et de consulter de nombreuses spécialistes, puis, forte de ces renseignements, elle a commis le crime impardonnable de retirer les drogues aux enfants, ce qui a immédiatement amélioré leur santé et a transformé leur angoisse en joie de vivre. Tout être sensé aurait agi de la sorte.
Comme elle avait fait part de ses découvertes à leur médecin, le centre d'aide à l'enfance de New York en fut aussitôt informé, lui retira les enfants et les renvoya dans un home d'accueil. Leur rétablissement était un détail sans intérêt, seul importait qu'ils suivent le traitement. On ne peut se permettre de perdre un seul cobaye pour de simples raisons sentimentales. 

5L’émission Guinea Pig Kids a présenté des témoignages de parents qui craignaient alors pour la vie de ces enfants, comme celui de Mona Newberg, enseignante dans les écoles publiques de New York, titulaire d’une maîtrise d’éducation. Elle a adopté ses enfants, Sean et Dana, alors qu’ils étaient âgés de trois et six ans. Ils avaient été retirés de la garde de leur mère, droguée à l’héroïne. Mona était leur grand-tante et élevait déjà leur frère aîné, qui n’a jamais subi de test VIH, est en pleine forme et sert à présent dans la Navy.
Sean prenait de l’AZT depuis l’âge de 5 mois, sur les conseils des médecins de Columbia. En 2002, lorsque Mona a réussi à le soustraire de l’ICC, il était alors âgé de trois ans et n’avalait que des aliments en conserves. Depuis deux ans, il était nourri grâce à un tube relié à son estomac. À l’ICC, les infirmières lui administraient chaque jour de l’AZT et du Bactrim® et jamais personne n’avait changé ce régime. L’enfant était toujours fiévreux, souvent comateux pendant 24 heures, il n’avait aucune envie de jouer et ne pouvait rester debout plus de dix minutes. Il s’affaiblissait de jour en jour. C’est alors que Mona décida de supprimer toutes les drogues et le fit suivre par un naturopathe. En deux mois, Sean récupéra des forces, put jouer avec d’autres enfants et reprit de l’appétit.
Elle en fut tellement heureuse qu’elle annonça, comme l’avait déjà fait Jacklyn Hoerger, ce changement à tout le monde, y compris aux médecins et infirmières. Le résultat ne fut pas long à attendre. Des représentants de l’ACC lui rendirent visite et l’obligèrent à aller consulter le Dr. Howard à l’hôpital Beth Israel. Ce dernier ordonna alors que l’enfant soit «soigné» par un nouveau «médicament miracle», la Nevirapine®, pourtant connu pour causer de graves problèmes hépatiques et cutanés. L’effet fut immédiat. La santé de Sean se détériora très rapidement et toute l’amélioration des mois précédents disparut en peu de temps, au point qu’il fut hospitalisé d’urgence six mois plus tard. Lorsque Mona put enfin le ramener à la maison, elle arrêta toute prise de médicament. À nouveau la santé de l’enfant s’améliora, mais comme sa mère adoptive refusait de lui donner des drogues, il fut à nouveau placé de force à l’ICC et Mona dut se battre pendant un an et demi avec l’aide d’un avocat avant de le récupérer.

gavage oieAu cours de ses visites, elle pouvait évaluer l’horreur que représentait l’internement dans cette institution. Lorsque les enfants refusaient de prendre les produits, les infirmières les penchaient en arrière et enfonçaient les pilules dans leur gorge. Le récit de Mona fut bouleversant. «J’ai remarqué que les enfants déambulaient avec des tubes qui dépassaient de leur chemise. Sanglés sur les chaises roulantes, ils étaient nourris ou drogués — ou les deux à la fois — avec un liquide lacté dispensé par le tube d'un cathéter qui disparaissait sous leur chemise. Je pouvais deviner la douleur dans leurs regards absents, les yeux perdus dans le vide.» Ces tubes appelés G-tubes ou PEG (Percutaneous Endoscopic Gastronomy) sont placés dans l’estomac par un chirurgien. On branche ensuite une seringue sur le tube que l’on peut refermer avec un bouchon en plastique. C’est net et hygiénique.

6Mona Newberg poursuivit : «Tous les enfants munis de tuyaux, ceux de trois ans comme les adolescents, absorbaient les produits de cette manière. Je me dis que tout cela ne devrait pas être légalement permis.» Elle énuméra ensuite de nombreux enfants victimes de ces traitements et les téléspectateurs ont écouté avec horreur sa déclaration. Alors qu’elle venait enfin de récupérer Sean, les médecins ont décidé de mettre sa fille Dana sous drogues bien qu’elle ne manifestât aucun signe de maladie. Dana avait passé les quatre premières années de sa vie à l’orphelinat de Hale House, qui participait à une étude sur l’AZT. Depuis son adoption, elle ne prenait plus de médicament, n’était jamais malade, mais les médecins estimèrent que ses cellules T4 étaient au-dessous de la normale et décidèrent de lui administrer plusieurs drogues légales : Viracept®, Epivir®, Zerit®, et Bactrim®. Deux mois plus tard, l’enfant avait mal au dos et à la tête, au point qu’il fallut l’amener au service d’urgence à Beth Israel, où l’on diagnostiqua un Syndrome de Langerhans, sorte de cancer qui endommage les vertèbres. On l’envoya ensuite à l’hôpital presbytérien de Columbia qui confirma le syndrome, associé au HIV. Bien qu’aucun lien ne soit suggéré entre les deux pathologies dans la littérature médicale, les médecins de l’hôpital affirmèrent qu’il s’agissait du sida et la mirent sous une lourde chimiothérapie. Ensuite ils ordonnèrent le Kaletra®, qui lui donna des haut-le-cœur pendant que son dos s’affaissait. On lui mit alors des attaches pour pallier ce désagrément et l’on continua à la droguer.

orphelEn janvier 2003, alors que l’enfant était rentrée chez elle, l’hôpital appela l’ACS et leur signala que Mona mettait sa fille en danger en ne lui donnant pas tous les médicaments recommandés. Aussitôt, l’ACS retira Dana de la garde de sa mère et la confia à l’ICC. Les parents adoptifs portèrent l’affaire devant la Cour de justice où le médecin soignant, le Dr Katherine Painter, dut témoigner. Elle énuméra tous les effets secondaires des médicaments, ce qui prouvait qu’elle les administrait en toute connaissance de cause, comme le criminel nazi Eichmann qui se contentait d’obéir aux ordres, sans jamais les discuter. Mais il n’y a pas, pour l’instant, un autre tribunal de Nuremberg pour ce genre de tortionnaire. Le ministère de la Santé envoya alors à l’Institut des inspecteurs qui déclarèrent qu’on ne pouvait forcer les enfants à absorber ces drogues contre leur volonté. Après leur départ, les médecins ont prévenu les enfants qu’en effet, ils pouvaient refuser, mais qu’ils en paieraient alors les conséquences. Comme l’avoua l’un des enfants durant l’émission, les «conséquences» signifiaient la salle d’opération et le tube inséré de force dans le corps.

 En novembre 2004, Dana, âgée de 16 ans, était toujours cloîtrée au Centre pendant que l’ACS lui cherchait une famille d’accueil payée pour lui faire avaler les drogues, alors que sa mère adoptive essaie de la récupérer malgré ses faibles moyens financiers. Le sang de son frère Sean était analysé régulièrement afin de vérifier s’il absorbait bien ses médicaments. Depuis sa naissance, cet enfant était sous drogues anti-sida. Au moment de la sortie du film, il avait 13 ans, pesait 22 kilos et mesurait à peine plus d’un mètre vingt. Le reportage filmé a également permis de découvrir que ce centre n’est pas le seul qui fonctionne de cette manière.
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Liam Scheff
Liam Scheff, journaliste médical américain, fut l’initiateur de ces découvertes. En juin 2003, alors qu’il travaillait pour le Boston's Weekly Dig et préparait un article sur le sida, il rencontra Mona Newberg et ses enfants, à New York. Elle avait accepté de lui parler après bien des réticences et sous la promesse du plus strict anonymat. À la suite de cette entrevue, il mena pendant trois mois une enquête sur l’Incarnation Children's Center et découvrit les essais pratiqués sur les enfants tout comme la nature des drogues utilisées. La première fois que Liam Scheff a essayé d’interviewer un responsable d'ICC, on n’a pas voulu le laisser entrer, mais on lui a donné une brochure illustrée par des photographies d’enfants drogués, meurtris, le ventre transpercé par un tuyau. À l'intérieur de ce prospectus, il y avait une photo pleine page montrant un plateau truffé de seringues. «On pouvait y lire le programme des soins : “8 h du matin : Valium®, Lasix®, Prednisone®, Bactrim®, Epivir®, Colace®, Nystatin®, Ceftriaxone®”. La légende plus bas disait : “Ces médicaments vous donnent une idée de la complexité de la maladie du VIH chez les enfants”. Ironiquement, quelques années plus tôt, un de mes professeurs m'expliquait que si un patient se voyait administrer plus de quatre médicaments, il ferait mieux de changer de médecin.» Liam Scheff est tout de même parvenu plus tard à pénétrer dans cet univers concentrationnaire qu’est l’ICC et son récit fait froid dans le dos. Ses descriptions rappellent les images d’horreur révélées au moment de la libération des camps de concentrations, montrant des êtres hagards, éplorés, véritables loques humaines. (Là il y aurait à dire sur ces images !!) En octobre 2003, Liam Scheff téléphona à Carolyn Castro, la directrice de l'ICC, pour l'interroger sur les expériences médicales. Elle lui répondit que L'ICC ne participait à aucune expérience. Quand il lui fit remarquer que le site Internet du NIH mentionnait l'ICC comme participant aux expériences médicales, elle se mit en colère, puis elle raccrocha le combiné. 

image001Interrogé alors sur ces pratiques,sans aucun état d’âme — peut-être n’en ont-ils pas — les responsables de GSK, le plus grand fabricant mondial de médicaments contre le VIH, ont répondu que les services de santé encouragent les expérimentations pédiatriques afin que ces médicaments puissent ensuite être prescrits aux enfants qui en ont besoin. Les essais cliniques sur les enfants orphelins sont officiellement «légaux et coutumiers tant qu’ils sont conduits sous les standards les plus sévères, et selon les lois fédérales et les règlements des autorités légales pour les mineurs.» En août 2005, à la suite de la parution d’un nouvel article dans le New York Press, Liam Scheff fut contacté par une ancienne employée de l’ICC, Mimi Pascual, qui a travaillé durant près de dix ans pour l’ICC. Son travail consistait à changer les bébés, aider les enfants à faire leur toilette et les nourrir. Au cours de ses rondes de nuit, à minuit, trois heures et cinq heures du matin, elle réveillait les enfants pour leur distribuer les médicaments et veillait à ce qu’ils les prennent. Très vite elle prit conscience de la souffrance des enfants, mais elle ne pouvait agir sans risquer un renvoi, qui advint tout de même en 2004 car elle était incapable de dissimuler sa réprobation. Elle a confirmé que l’ICC n’avait pas arrêté ses essais en 2002 comme il l’a prétendu, mais qu’il les poursuivait à l’hôpital presbytérien de Columbia et dans d’autres hôpitaux new yorkais. Les essais avaient officiellement pris fin en 2002 sous prétexte qu’ils avaient été très probants et utiles, mais Jamie Doran, le producteur et réalisateur du film, confirmait plus tard que les essais avaient continué sur les enfants pauvres de la ville de New York. Son témoignage a été corroboré par certains membres de l’ICC qui ont confirmé tout ce que savait déjà le journaliste mais en apportant quelques nouveaux éléments. Ainsi, pendant longtemps, les drogues furent administrées par un personnel non médical, des femmes de ménages recrutées dans le voisinage. Lathalidomide — poison mortel comme tout le monde le sait — faisait partie des produits administrés et Mimi Pascual ainsi que des collègues signalèrent que l’un des enfants mourut dans d’atroces souffrances. En 2005, le New York City Council se réunit pour savoir si L’ICC procédait encore à des essais sur les orphelins. Mimi Pascual confia sa révolte à Liam Scheff : «C’est une plaisanterie. Nous savons tous que des essais sont toujours en cours, les soignantes, les infirmières, les médecins, l’administration. Tout le monde le sait. Si vous demandez aux infirmières, elles disent que ces essais sont normaux et qu’il ne faut pas poser de questions. Si vous demandez aux médecins pourquoi certains enfants prennent de l’AZT et d’autres pas, ils refusent de répondre. Mais nous avons donné ces drogues expérimentales aux enfants, ce n’est pas un secret.» (cf. « Guinea Pig Kids », Hustler Magazine, août 2005). 

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En 2007, plusieurs médecins spécialistes du Sida ont porté plainte contre la BBC, estimant que le documentaire était biaisé, que les enfants seraient tous morts sans les soins qu’on leur avait prodigués alors que les deux-tiers étaient encore en vie, que les parents n’avaient pas eu à donner leur accord puisqu’ils avaient perdu la garde des enfants, que le film avait été réalisé par des adversaires de la lutte contre le sida et que cette lutte se trouvait compromise par un pareil document. Une enquête publique fut alors menée par la ville de New York qui conclut qu’il y avait bien eu «quelques entorses aux règlements concernant les essais thérapeutiques» de la part de LCC, mais aucune évidence que les enfants avaient été retirés à leur famille, ou avaient été sélectionnés à cause de leur race ou leur appartenance à des milieux défavorisés. L’argument majeur était que ces enfants n’étaient pas morts des traitements mais du sida et que ce film était une insulte pour les chercheurs qui travaillaient sur le sujet. Les laboratoires et associations anti-sida avaient demandé à la BBC le retrait du film dans leur catalogue et leurs excuses. Et la BBC a dû s’incliner. 

En France, personne ou presque n’a été informé de ces horreurs car la presse s’est quasiment abstenue d’en parler. S’est-elle autocensurée ou a-t-elle été censurée, impossible de le savoir. Le 6 mai 2005, Libération et Nice Matin ont consacré quelques lignes à ce scandale, Ouest France lui a généreusement octroyé 8 lignes dans son numéro du samedi 7 mai, et Canal Plus dans Lundi Investigation, le 23 mai 2005, ne s’est guère étendu sur l’affaire.
La Télévision Suisse Romande a évoqué le problème mais très brièvement.

Pour résumer la situation : les enfants admis à l’ICC étaient utilisés pour des expérimentations sur des médicaments qui étaient administrés de force à ceux qui les refusaient, souvent à l’aide d’un acte chirurgical, et sans le consentement de leurs parents ou de leurs tuteurs. Connaissant les dangers mortels qu’elles représentaient, ces expériences auraient déjà été monstrueuses si elles avaient été d’une nécessité absolue, ce qui était loin d’être le cas. Elles ont constitué une violation de toutes les règles qui concernent les expérimentations médicales édictées par la législation internationale depuis la Seconde Guerre Mondiale. Il est évident que ces enfants torturés à mort étaient choisis car ils étaient incapables de se défendre. Tous souffraient à longueur de jours et de nuits, certains devinrent aveugles, d’autres ont subi de longues opérations afin de retirer de leur cou des morceaux de graisse bourrés de drogues médicamenteuses, aucun n’a connu la joie d’une promenade en plein air ou d’un bon repas en famille, aucun n’a eu droit à un peu de compassion, ni d’amour évidemment. Tous vivaient dans la peur et savaient que la mort les surprendrait encore jeunes, lorsque leurs corps ne pourraient plus supporter la souffrance quotidienne. Les bourreaux nazis n’en faisaient pas plus, cela aurait été difficile.

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On nous parle souvent, à juste titre, de l’holocauste ; parlera-t-on un jour ouvertement de ces martyrs ? Édifiera-t-on un monument en leur honneur et demandera-t-on aux générations futures un «devoir de mémoire» envers la cruauté dont ils ont été victimes ? Enfin, osera-t-on encore affirmer «plus jamais ça», alors que tout le monde ferme les yeux sur ces tortures, exactement comme on les a fermés sur le massacre des Juifs et de Tziganes, car il est dérangeant de voir les autres souffrir, mais plus encore de souffrir soi-même. Aurons-nous besoin d’un autre tribunal de Nuremberg pour condamner sans appel ces pratiques inadmissibles appliquées sur des êtres sans défense et juger les responsables, véritables tueurs en série et tortionnaires qui n’ont rien à envier à ceux des États totalitaires, mais qui sont néanmoins considérés comme des citoyens au-dessus de tout soupçon, écoutés, respectés et même admirés par d’honnêtes gens totalement désinformés ?

Si nous voulons que cela cesse, c’est à nous, citoyens, de porter ces faits à l’attention du grand public et de rappeler à l’Establishment médical le principe sacré : «Primum non nocere». N’oublions jamais que lorsque nous achetons des médicaments fabriqués par ces firmes pharmaceutiques, nous devenons leurs complices en contribuant à leur fournir les moyens financiers nécessaires à ces massacres.

Et comme le disait Albert Einstein : «Ce ne sont pas ceux qui font le mal qui rendent le monde insupportable, mais ceux qui regardent et laissent faire.»

Sylvie Simon, qui a écrit cet article n'a jamais été vaccinée.

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