11/02 - HIDLAGO MAIRE ET NOTRE DRAME DE PARIS. 224.580 EUROS POUR 14 PAGES : LE COÛT DE LA DERNIÈRE ÉTUDE DE LA MAIRIE DE PARIS. et 6 milliards d’euros de dette fin 2018 pour Paris.
Le Canard enchaîné du 31 janvier révèle le coût exorbitant d’un rapport sur la propreté des rues de la capitale, commandé par la mairie de Paris : 224.580 euros pour 14 pages. Une nouvelle affaire pour Anne Hidalgo, très attendue sur son budget. Et gageons que quelques soient les dépenses, les rues de Paris continueront à être de plus en plus sales. Nous hébergeons des personnes qui n'ont aucune idée de ce qu'est la propreté et avons une maire qui n'a pas de considération pour les "parisiens" , ceux qui peuvent encore les moyens d'habiter à Paris.
Édifiant. Dans un article de l’hebdomadaire satirique "Le Canard enchaîné" du 31 janvier, les Parisiens ont pu apprendre que le coût du dernier rapport sur la propreté commandé par leur maire Anne Hidalgo : 224.580 euros… pour 14 pages, soit un peu plus de 16.000 euros par page, comme l’ont calculé certains commentateurs.
Avec ce rapport, Anne Hidalgo entendait impliquer les habitants de Paris dans la gestion de leur ville. A cette occasion, des conférences citoyennes avaient été organisées à propos de la propreté des rues, l’un des sujets fétiches du maire de Paris.

Anne Hidalgo attendue sur son budget : Lors de la présentation de son budget prévisionnel pour la ville de Paris, le 11 décembre, Anne Hidalgo avait annoncé une dette de près de 6 milliards d’euros pour 2018, soit six fois plus qu’en 2001. Depuis 2010, la dette a ainsi progressé de 2,48 milliards. En 2018, la hausse pourrait s’élever à 12% de plus que l’année précédente.
---------------------------------------
La ville de Paris cumulera 6 milliards d’euros de dette fin 2018
Le budget présenté lundi par Anne Hidalgo prévoit une hausse de 12 % de l’endettement l’an prochain. Les agences de notation ont beau rester sereines, cela ne peut pas constituer une politique économique à long terme
Une multiplication par six en dix-sept ans: la dette de la ville de Paris s’élevait à 1 milliard d’euros en 2001, elle avoisinera les 6 milliards fin 2018, selon le budget prévisionnel qui sera présenté lundi par Anne Hidalgo. La tendance est à la lente mais certaine dégradation: depuis 2010, la dette a ainsi progressé de 2,48 milliards et, l’an prochain, la hausse sera de 12 %.
Du côté d’Anne Hidalgo, on fait valoir que la dette rapportée au nombre d’habitants reste inférieure à celle de Lille ou de Marseille et que l’agence de notation S & P a confirmé la note « AA » de la ville, avec perspective stable, soit la meilleure possible pour une collectivité. Il n’empêche: la dette sert de plus en plus à couvrir les dépenses de fonctionnement, ce qui traduit une incapacité à réduire ces dernières. « Fin 2018, les effectifs municipaux atteindront environ 50.300 unités contre 48.400 l’an dernier alors même que la fusion entre le département et la ville, prévue en janvier 2019, devrait permettre de générer des économies d’échelle explique Jérôme Dubus, élu de l’opposition (groupe PPCI). La dette supplémentaire contractée en 2018 financera la moitié des dépenses d’investissement prévues par la mairie (1,69 milliard) ».
Parmi ces dépenses d’investissement on retrouve près de 262 millions pour le logement social et 142 millions d’acquisitions foncières. Heureusement, en face de ces 400 millions, la mairie attend 1,35 milliard d’euros de recettes de droits de mutation. Un chiffre record qui montre que la hausse des prix du logement privé, si soigneusement dénoncée par les élus de la majorité, les aide bien lorsqu’il s’agit de couvrir l’augmentation de la dette...