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24/08 - FUSILLADE DU THALYS : UN BRAQUEUR, PAS UN TERRORISTE.
Jean-Hugues Anglade accuse le personnel du train 
d'avoir abandonné les passagers en danger. ?

Ayoub El Khazzani  a été entendu dans les locaux de l'antiterrorisme. Il nie la dimension terroriste de l’attaque.
Au moins un homme censé.
Notre gouverne ment voit le terrorisme partout, ça les arrange bien pour faire peur à la population et renforcer leur contrôle. Un voleur à l’étalage va bientôt être accusé d’être un terroriste. Il y a toujours eu des braquages sans que cela déclenche tout ce cirque !

Après l'identification formelle du suspect, les premières confidences. Dans son édition de dimanche, Le Parisien révèle qu'Ayoub El Khazzani «a consenti à répondre aux premières questions des enquêteurs de la sous-direction antiterroriste, avant de se murer dans le silence». L'avocate commise d'office qui l'a conseillé juste après son arrestation en gare d'Arras, Me Sophie David, déclare que le suspect a «d'emblée décliné son identité et celle de ses parents».

Elle le décrit comme «Quelqu'un de très chétif, de très affaibli physiquement parlant, comme s'il souffrait de malnutrition, très maigre et très hagard». Pour l'avocate, ce serait donc la faim, qui a motivé le geste du marocain de 26 ans, et non une revendication terroriste.

D'après la magistrate, l'agresseur – qui était lourdement armé d'une kalachnikov avec neuf chargeurs, d'un pistolet Luger et d'un cutter – s'est montré «surpris» de voir que son cas défrayait la chronique. «Il est médusé du caractère terroriste qui est attribuée à son action», précise l'avocate, ajoutant que le prévenu ne lui a «pas paru du tout dangereux, pas vindicatif, pas revendicatif».

S'il «comprend quelques mots de français», le quotidien précise que le jeune homme, un ressortissant marocain de près de 26 ans signalé par les autorités espagnoles dès le mois de février 2014 en raison de son appartenance à la mouvance islamiste radicale, s'exprime exclusivement en arabe. «Assisté d'un traducteur», l'auteur présumé de l'attaque vendredi dans un train Thalys reliant Amsterdam à Paris a confié son «extrême surprise», indique Le Parisien . «Il est médusé du caractère terroriste qui est attribué à son action», a expliqué à BFM TV l'avocate.

Un simple braqueur
Son avocate assure qu'Ayoub El Khazzani «ne comprend pas pourquoi cette histoire a pris une telle ampleur». Le jeune homme affirme ne pas être un terroriste, mais un simple braqueur. «Il avait déjà entendu parler de gens qui braquaient pour avoir de l'argent [...], donc il a pris les armes et il est monté dans ce train pour effectivement rançonner les passagers», a raconté Me David. «Très maigre» et «très hagard», il a pensé à ce braquage «pour pouvoir se nourrir».
Elle ajoute qu'«il dit avoir trouvé» dans un parc près de la gare de Bruxelles où il dort souvent les armes qu'il a utilisées pour l'attaque, un fusil d'assaut kalachnikov avec neuf chargeurs, un pistolet automatique Luger. Quand l'avocate lui a expliqué qu'il y avait des blessés, son client est, selon elle, «tombé des nues». «Pour lui, il n'y a pas eu de coup de feu», «la kalachnikov n'a pas fonctionné» et il a été maîtrisé «immédiatement».

Le suspect nie être allé en Syrie
Alors qu'une source de l'antiterrorisme espagnol a assuré à l'AFP que le jeune homme «s'est déplacé en Syrie avant de rentrer en France», son avocate a indiqué au Parisien qu'«il a contesté s'être rendu en Turquie et encore plus en Syrie». Selon elle, «il raconte avoir voyagé en Espagne, à Andorre, en Belgique, en Autriche, en Allemagne» au cours des six derniers mois, en plus d'un passage dans l'Hexagone. Condamné à deux reprises pour trafic de drogue en 2013, Ayoub El Khazzani a également «travaillé comme peintre en bâtiment en Espagne», a indiqué son avocate au quotidien.
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Alors, on charge la mule !
D’où viennent ces informations ?
Même un voleur de poule marocain se verrait coller ce genre de parcours !
"Libération"
IL FRÉQUENTAIT UNE MOSQUÉE SALAFISTE
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé lors d’une déclaration peu après midi que le suspect avait été signalé à la France en février 2014 par les services espagnols pour son appartenance à la «mouvance islamiste radicale». Il semble qu'Ayoub El Khazzani se soit établi en Espagne en 2007. Il devient alors peintre en bâtiment mais sa situation est extrêmement précaire. A deux reprises, en 2009 et 2010, il est interpellé pour trafic de drogue à Madrid, ce qui lui vaut une condamnation en correctionnelle. Ensuite, il part à Algeciras (Andalousie), où il fréquentait une mosquée identifiée comme salafiste. Il s'y est notamment fait remarquer pour «des discours durs légitimant le jihad», selon l'AFP.
Fin février 2014, la DGSI émet à son encontre une fiche «S», pour sûreté de l’Etat. Ce document est destiné à l’identification d’une personne lors d’un passage de frontière ou lors d’un contrôle de police mais n’enclenche pas obligatoirement une surveillance. Selon une source proche de l’enquête, «la consultation de la fiche "S" du suspect ne mentionne aucun contrôle sur le territoire français entre février 2014 et l’attaque de vendredi soir. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il ne s’est jamais rendu en France dans ce laps de temps». Une source antiterroriste espagnole, contactée par l'AFP explique, elle, que Ayoub El Khazzani s'est installé en France début 2014, qu'il a ensuite pris le chemin de la Syrie, avant de revenir dans l'Hexagone. Une affirmation qui fait pour l'instant l'objet d'un certain scepticisme du côté des policiers français. Cité par Le Parisien, Sophie David, avocate au barreau d'Arras l'ayant assisté au cours de ses premières heures de garde à vue, déclare que son client dément également cette hypothèse.

LE SUSPECT A PRIS UN VOL POUR ISTANBUL
Toujours est-il que la DGSI retrouve trace du suspect le 10 mai 2015. Il est alors à l’aéroport de Berlin et s’enregistre, selon une source proche de l'enquête, sur un vol de la Germanwings pour Istanbul. Des échanges avec les services turcs tenteront de déterminer si l’homme est passé en Syrie. Le 11 mai, au lendemain de son envol, les services français avertissent leurs homologues espagnols de la virée turque du suspect. Mais ces derniers rétorquent, le 21 mai, qu’il est parti s’installer en Belgique. De son côté, le parquet fédéral belge a ouvert une enquête. Il cherche à savoir si le suspect est impliqué, ou non, dans des filières terroristes démantelées en janvier à Verviers.
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Un homme a été pris à uriner sur un arbre. Suite à l’acte inqualifiable de ce terroriste le gouvernement a décidé d’installer une caméra sur chaque arbre. :-)

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Là aussi, n'est ce pas un peu disproportionné.
Et puis, qu'est ce que cette C.. de légion d’honneur qu'on distribue à tout va.
Chacun a à se comporter avec honneur, nul besoin de médaille !
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Quant au comportement du personnel de la SNCF ! J’ai déjà vu mon train 1h1/2 à quai après l’heure du départ sans avoir aucune explication. Une dame refusait de payer la place pour son chien et la responsable du train ne cédait pas. La police était présente mais ne pouvait pas intervenir.
Vu le peu de respect qu’ils témoignent, pour la plupart, aux utilisateurs, cela ne m’étonnerait pas.
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Personnel du Thalys : Jean-Hugues Anglade accuse.
Il persiste et signe. L'acteur français va livrer à Guillaume Pépy une "version claire et pas complaisante" des minutes de cauchemar que les passagers du wagon du Thalys ont vécues vendredi.
Il faisait partie, avec sa compagne et ses fils de 12 et 13 ans, des passagers pris au piège du Thalys Amsterdam-Paris vendredi soir. Interrogé par "Le Figaro" samedi puis invité sur RTL ce dimanche matin, l'acteur Jean-Hugues Anglade a maintenu sa version des faits selon laquelle le personnel du train a "totalement ignoré" les passagers de sa voiture.
Celle-ci était voisine de la voiture où s'est déroulée l'attaque d'Ayoub El Khazzani, finalement maîtrisé par trois jeunes Américains, un Français et un Britannique. L'acteur avait allumé une première mèche samedi dans "Paris Match" sur le comportement du personnel navigant pendant l'assaut. Alors que le terroriste ouvrait le feu, des agents se seraient enfermés dans la motrice et auraient refusé d'ouvrir leur porte aux passagers pour les protéger. La voiture 11 comprenait en effet à son extrémité un fourgon qui sert au rangement de bagages dont l'ouverture est commandée avec une clef spéciale.
Agnès Ogier, la directrice générale de Thalys, avait répliqué en assurant de son côté que le personnel "avait rempli sa mission" : "Le contrôleur qui a été mis en cause, il s'est retrouvé sous le feu des balles. Il a senti les balles le frôler. Il a pris avec lui cinq ou six passagers. Il les a emmenés dans le fourgon, un local à bagages. Et là il a tiré la sonnette d'alarme."
Monsieur Anglade, il a vécu ce qu'il a vécu, quelque chose de très traumatisant. Je ne peux que vous raconter ce que nous a dit notre agent [...] Ce que je sais dire c'est que le personnel de bord Thalys a rempli sa mission". 
Une "contre-vérité", réfute ce dimanche Jean-Hugues Anglade :
"Ça a été une surprise totale de se sentir abandonnés à ce point par des gens censés vous encadrer, vous protéger. Là, on s'est retrouvés face à des gens qui fuyaient comme des lapins", a déclaré l'acteur sur RTL.
J'ai été surpris de voir deux hôtesses courir tête baissée se réfugier dans la cabine du conducteur de la motrice sans nous avertir des événements qui étaient en cours et sans nous demander de nous protéger – en nous mettant à plat ventre soit sous les fauteuils. Ils nous ont totalement ignorés".
"Le personnel navigant est supposé vous encadrer", renchérit-il auprès du "Figaro". "Il doit le faire dans tous les cas de figure. Nous-mêmes, nous le respectons en tant que tel. A partir du moment où l'on voit des gens courir, pliés en deux, pour échapper aux balles, ne pas prévenir qu'il y a un tireur fou ou même nous dire de nous mettre à plat ventre, ce n'est pas normal".
Manifestement toujours sous le choc, Jean-Hugues Anglade raconte sur RTL s'être senti "dans une souricière". "On attend que le tueur remonte le wagon et vienne vous tuer à bout portant", raconte-t-il. "Ce n'est absolument pas concevable de se retrouver dans une situation où la mort va vous saisir à l'instant, sans justification aucune".
"Elles n'avaient d'autre mission que de servir le café"
L'acteur doit rencontrer le président de la SNCF Guillaume Pepy ce dimanche, à qui il entend livrer une "version claire et pas complaisante" de ce qu'il a vu et vécu. Une rencontre purement "privée", selon un porte-parole de la compagnie. Jean-Hugues Anglade dit du reste ne rien attendre de la part de la SNCF.
"Je suis simplement atterré", affirme l'acteur de "Nikita" et "La Reine Margot". "Nous avons simplement réalisé qu'il y avait une fusillade quand une femme est arrivée en disant 'He is shooting, he is shooting' ["il est en train de tirer", NDLR]. Nous avons essayé de forcer la porte pour entrer dans la cabine de la motrice, mais l'accès nous était totalement refusé, et des forces contraires poussaient la porte pour nous empêcher de pénétrer".
La SNCF a réagi en précisant que les deux hôtesses incriminées "ne sont pas du personnel de Thalys ou de la SNCF", mais des "salariées du sous-traitant" en charge de la gestion de l'espace-bar. "Elles n'avaient aucune autre mission que de servir le café", a souligné un porte-parole à l'AFP.
Version mise à mal par le témoignage d'un contrôleur
Michel Bruet est contrôleur  SNCF sur les trains Thalys depuis 1998. Interviewé sur France Info ce dimanche après-midi, il explique avoir tiré le signal d'alarme et demandé le renfort de secours, après avoir dit aux voyageurs "Ne vous inquiétez pas".
J'ai proposé de l'aide à Jean-Hugues Anglade, je lui ai proposé ma trousse de secours. Il était en voiture 11, l'incident était dans la 12."
Le contrôleur reconnaît ne pas avoir "dit ce qui se passait, pour éviter la panique". Il admet que certaines personnes se sont cachées, mais précise : "Le mouvement de panique du personnel de restauration n'a rien à voir avec le personnel SNCF. [...] Je ne comprends pas l'attitude de Jean-Hugues Anglade face au personnel Thalys".
Une enquête interne à la SNCF, qui contrôle la compagnie Thalys, doit par ailleurs permettre de recueillir les témoignages des passagers et du personnel.
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Le but n’est-il pas de pouvoir mettre en détention qui gène le système sans même qu’il n’ait commis de crime, en l’accusant comme ils savent si bien le faire ?
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Patriot act à la française,?
Le député Les Républicains Eric Ciotti a réagi sur son site à l'attaque du Thalys qui a eu lieu vendredi. Il réclame "la création de centre de rétention pour ceux qui représentent une menace".
L'attaque du Thalys n'a pas fini de faire parler. Alors que la plupart des réactions visent à saluer le courage des militaires américains ayant permis d'éviter un carnage en neutralisant un homme armé d'une kalachnikov, certaines voix sont déjà sorties de la vague d'hommages. Après avoir exprimé sa "solidarité aux victimes et son admiration pour ceux qui ont neutralisé l'auteur" de l'attaque, Eric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, a proposé une solution pour prévenir les risques d'attentat. Via un communiqué sur son site officiel, il réclame "la création de centres de rétention pour ceux qui représentent une menace".
Pour justifier sa demande, Eric Ciotti explique qu'il y a actuellement "nécessité d'agir avec beaucoup de force contre le terrorisme et notamment contre les djihadistes identifiés sur le territoire national".
Vives réactions sur Twitter

La proposition d'Eric Ciotti a immédiatement suscité de vives réactions, notamment sur Twitter, où de nombreux utilisateurs soulignent la précocité de l'intervention et dénoncent la solution en elle-même.


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