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24/10 - LES PRÉSIDENTS AMÉRICAIN ET LES OVNIS. 


Initiative Rockefeller 1993-1996

Article rédigé par Michel Ribardière
Laurence Rockefeller, homme d'affaire, milliardaire, philanthrope, contributeur politique très influent est l'un des enfants du milliardaire John D. Rockefeller-Jr, et le petit-fils du magnat du pétrole John Davison Rockefeller. Sa famille compte plusieurs hommes politiques influents. Son grand-père maternel Nelson Wilmarth Aldrich fut sénateur de Rhode Island. Son frère, Winthrop Rockefeller fut gouverneur républicain de l'Arkansas à l'instar de Bill Clinton, son neveu John Davison Rockefeller IV fut gouverneur et sénateur démocrate de Virginie-Occidentale et son grand frère Nelson Rockefeller fut vice-président du gouvernement sous la Présidence de Gérald Ford (1974-1977). Son frère Nelson, au cours de la présidence de Dwight Eisenhower fut nommé (1954-1955) à la tête de l’Operation Coordinating Board (OCB), un comité du Conseil de sécurité nationale, chargé, entre autres, de superviser les opérations secrètes de la CIA.

Bien qu'il se soit lui aussi lancé dans les affaires avec succès, Laurance Rockefeller n'a pas le même profil que ses frères. Il est écologiste et suivra cet idéal toute sa vie. D'ailleurs, devant l'incrédulité de sa famille, à la fin de sa vie, il fera démonter les cabanes se trouvant sur les vastes terres qu'il a acquis dans le Wyoming et léguera ses terres au gouvernement pour qu'elles tombent sous sa protection.
A partir des années 80, il va financer à certain nombre de projets n'ayant rien à voir avec le monde des affaires mais plutôt le développement personnel, le paranormal, les ovnis, dont une étude sur les abductions conduite par John Mack, Budd Hopkins et David Jacob. Lorsque l'université de Harvard tentera de rompre le statut de titularisation du Dr John Mack (chercheur dans le domaine des abductions), il prendra sa défense, financera les frais d'avocat et organisera une grande discussion sur la vie extraterrestre.

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Dr. Steven Greer (2ème à gauche),
Linda Moulton Howe (6ème à gauche) 
Dr. Leo Spinkle (7ème à gauche),
 Dr. John Mack (9ème à gauche)
 
Laurance Rockefeller (10ème à gauche)

En début d'année 1992, Laurence Rockefeller prend la décision d'intervenir au plus haut niveau de l’exécutif, quelque soit le prochain Président, afin d'obtenir une déclassification des affaires ovnis. Et c'est ce qu'il tentera sans relâche entre 1993 et 1996.
En Mars 1993, il lance une approche exceptionnelle de l'administration Clinton. Il prend contact avec  le Bureau de la politique scientifique et technologique dirigée par le Dr John Gibbons, conseiller scientifique du Président. Un courrier de l'avocat Henry Diamond de M. Rockefeller en date du 29 Mars 1993 demande une rencontre avec Mr Gibbons afin de "discuter de la disponibilité potentielle de l'information gouvernementale sur les objets volants non identifiés et la vie extraterrestre."

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Le courrier explique qu'il existe une croyance dans de nombreux milieux portant sur la détention par le gouvernement d'informations classifiées sur les OVNIS n'ayant jamais été déclassifiées. Cette omission a provoqué «une suspicion et une méfiance inutile» dont Monsieur Rockefeller souhaite discuter avec le Président Clinton. Le courrier ajoute que «Beaucoup de personnes pensent que la divulgation de ces informations sur une base compatible avec la sécurité nationale serait un geste significatif qui augmenterait la confiance dans le gouvernement».
Dans le cas où l'administration Clinton refuse de discuter avec lui, Laurence Rockefeller prépare un plan B. Il compte augmenter la pression en publiant un message dans plusieurs importants médias américains (dont le New York Times, le Washington Post, le Chicago Tribune, le Los Angeles Times):
Monsieur le Président,
Concernant le sujet des phénomènes OVNIS -
Que savez-vous, Quand avez-vous appris ?
Avez-vous échangé sur ce point avec le Congrès?
Quand parlerez-vous au peuple américain de ce sujet?
Le dossier est aussi important que tout ce à quoi nous devons
faire face. N'essayez pas de faire cavalier seul ! 
Cette Information Appartient au Monde.
Compte tenu de la célébrité de son nom, et de son influence, Laurance Rockefeller sait parfaitement qu'un tel message créerait une situation intenable pour la présidence. Malgré son apparence interrogative, le message implique que le Président détient une information capitale sur le sujet. Cela entraînerait un déferlement de questions de la part des journalistes, ouvrant sur une ère de suspicions devant laquelle le gouvernement et le Président en particulier auront absolument tout à perdre.

Toutefois l'approche de Laurance Rockefeller et l'influence qu'il représente dans de nombreux secteurs, lui ouvrent la porte du Dr John Gibbons. Ils se rencontrent en présence de son avocat et de Mr Scott Jones, Président de la Fondation pour le Potentiel Humain que Laurance Rockefeller finance.

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(1)
Il présente alors au Conseiller Scientifique du Président un document support de 9 pages appelé UFO Matrix of Belief(Matrice des croyances sur les ovnis) réalisé par le journaliste Richard Farley. Ce document à pour objectif d'illustrer les propos de Laurance Rockefeller et d'expliquer ses objectifs, dont celui d'obtenir une discussion ouverte avec le Président. De son coté, le Dr Gibbons s'est interrogé sur la position du puissant Laurance Rockefeller afin de comprendre son intérêt pour un sujet aussi controversé. Le Dr Gibbons perçoit tout cela avec inquiétude car il ne voit aucune issue. Il se tourne alors vers la CIA pour obtenir toute l'information qu'ils peuvent détenir sur le dossier ovni. L'affaire est confiée au bureau qui s'occupe des sujets "étranges" et tombe entre les mains d'un scientifique, le Dr Ronaldo Pandolfi. La CIA se retrouve ainsi dans une posture malaisée. Comme le sujet est clos depuis 1969, officiellement la CIA n'enquête pas sur les ovnis. Toutefois, c'est aussi son rôle d'informer la Maison Blanche dans tous les domaines requis. Ron Pandolfi trouve une seule issue: faire appel à un scientifique civil connu pour ses nombreux articles sur le sujet ovni, ayant travaillé pour la navy sur des projets de recherche liés au lasers à haute énergie en milieu sous-marin et ayant à deux reprises fait une conférence sur le sujet ovni pour des membres de la CIA: le Dr Bruce Maccabee.

Lumière sur le docteur Bruce Maccabee
De cette façon la CIA peut répondre à la Maison Blanche, sans pour autant avoir enquêté sur les ovnis. Le rapport adressé à la Maison Blanche s'intitule Briefing on the U.S Government Approch to the UFO Problem as Determined by Civilian Researchers During the Last Twenty Years (Cliquez ici pour le consulter).
Tout au long de l'année, les relations entre l'équipe de Rockefeller et la Maison Blanche vont continuer de se développer en vue d'écarter les obstacles à l'ouverture des dossiers ovnis. Rockefeller est courtois mais insistant sur ce qu'il veut obtenir. Et le Bureau de la politique scientifique et technologique du docteur Gibbons va bientôt réaliser que Laurance Rockefeller n'a pas l'habitude qu'on lui réponde par la négative. Lorsque la collaboration lui semble insatisfaisante ou improductive, il use de plusieurs sortes de menaces qui pèsent fortement sur cette administration comme celle de déclencher une campagne de presse par le message précédemment cité. Ces actions forceront bientôt cette administration à satisfaire toutes ses demandes. En 1994, il rencontre à nouveau le Dr Gibbons pour avancer d'une façon plus significative dans le projet de déclassification. Il propose de démarrer le processus d'ouverture des affaires ovnis en axant les efforts sur une affaire importante, celle du crash de Roswell. Cette affaire symbolise aussi le commencement des secrets du gouvernement sur le dossier ovni. C'est la mère de tous les secrets sur les ovnis. Rockefeller explique que si cette affaire est bien un crash d'ovni, alors sa révélation déclenchera un processus de marche arrière de quarante années de déni de la part du gouvernement. A l'inverse, si cette affaire ne peut pas être pleinement expliquée comme une affaire d'ovni, elle contribuera de façon significative au champ de recherche et à une plus grande rigueur. Toutefois Laurance Rockefeller précise qu'avec la levée d'un tel secret, il faut envisager de garantir une amnisty afin de permettre à tout ceux qui connaissent l'incident de parler, sans crainte des poursuites liées au secret. Il a des raisons de croire que certaines personnes révéleront des informations sous ces conditions.
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Ainsi, en 1994, l'AIR FORCE reçu soudain l'ordre de réenquêter sur le crash de Roswell de 1947. En juin 1994, Rockefeller laisse entendre au Dr Gibbons qu'il a conduit des discussions préliminaires avec un groupe pour réaliser une conférence aux Nations Unies sur l'intelligence extraterrestre et que la participation d'une personne de la stature du Dr Gibbons conduirait ce projet à un succès incontestable. Mais le 9 août 1994, le rapport d'enquête de l'AIR FORCE est enfin rendu. Il conclut que les enquêteurs n'avaient rien découvert permettant de relier cet incident à un crash d'ovni, à la récupération de corps ou de matériels d'extraterrestres ni même à une opération de couverture pour un projet secret. Après sa publication, plusieurs chercheurs décidèrent de répondre à l'US AIRFORCE ou au bureau de Mr Gibbons afin d'exprimer leur déception de voir cette institution poursuivre ses mensonges. D'autres tels que le Mr Stanton T Friedman, ayant étudié plusieurs années cette affaire, décidèrent de contrer les déclarations formulées dans le rapport. Cliquez ici 
En mai 1995, Rockefeller finance une conférence intitulé « When Cosmic Cultures Meet ». Cet évènement est organisé et dirigé par Scott Jones qui a invité Bill et Hillary Clinton. Malheureusement, ces derniers n'ont pas été en mesure de s'y rendre. Ce qui a lourdement augmenté les menaces d'une campagne médiatique de la part de Laurance Rockefeller souhaitant interpeler publiquement le Président Clinton sur le sujet ovni.



En août 1995, la famille Présidentielle a accepté une invitation de Laurence Rockefeller et lui rend visite dans son ranch du Wyoming. C'est l'occasion pour Hillary et Bill Clinton de recevoir un briefing, The Best Available Evidence Briefing Document: Rockefeller Report, que Rockefeller a fait rédiger et a financé dans une opération d'envergure internationale. Marie Galbraith (épouse de l'ancien ambassadeur des Etats Unis en France) qui y a participé activement, décrit ce rapport comme un outil de préparation à une divulgation officielle sur la réalité des manifestations ovnis et des intelligences extérieures. Ce rapport a été distribué auprès d'un millier de personnalités du monde politique, économique et industriel dans le monde. Cliquez ici pour l'obtenir.


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Hillary Clinton et Laurance Rockefeller, le 21 août 1995.

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Hillary Clinton with Laurance Rockefeller at the JY Ranch, Jackson Hole, Wyo, August 21, 1995

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Serré contre elle, un ouvrage sur les implications philosophiques de la vie extraterrestre.

Mais Laurance Rockefeller s'impatiente. En novembre 1995, l'administration Clinton discerne soudain une seconde menace de la part de Rockefeller. Hillary Clinton était très active au sein de l'administration Clinton. Non seulement le nombre de ses conseillers dépassait celui des conseillers du Président Clinton, mais la plus grande partie des décisions passait par son bureau, qu'elle avait d'ailleurs fixé au sein même de la Maison Blanche. Laurance Rockefeller qui s'était rapproché de la first Lady, avait réussi à obtenir son aide pour la formulation d'une demande officielle de déclassification des affaires ovnis auprès du Président Clinton. C'est alors, qu'il se retrouvait en position légitime de citer publiquement le nom de la première dame parmi les personnes ayant participé à sa demande de déclassification du dossier ovni auprès du Président. Cliquez ici pour télécharger le courrier de l'avocat de Laurance Rockefeller, envoyé au conseiller scientifique du President Clinton , John Gibbons, par lequel il implique Hillary Clinton. Peut être en réponse à cette situation, il se produit un évènement inattendu en novembre 1995, (sauf peut être pour Mr Rockefeller qui fait pression). Le Président Clinton dans une déclaration publique en Irlande préfère répondre au courrier d'un petit garçon à propos du crash de Roswell plutôt qu'aux gagnants d'un concours local qui permettait de poser une question au Président Clinton. Le Président Clinton explique que personne ne l'a informé sur ce qu'il s'est réellement passé à Roswell, sur les prétendus cadavres qui ont été retrouvés. Et, il déclare qu'il veut savoir. Son discours pousse immédiatement l'US AIR FORCE à relancer une procédure d'enquête qui va, cette fois, se concentrer sur les prétendus corps qui ont été retrouvés. Le rapport et les conclusions de cette nouvelle enquête seront transmis à partir de fin juin 1997. Ils annonceront entre autres choses que la totalité des archives (archives et communications radio) de la base de Roswell entre 1946 et 1949 ont mystérieusement été détruits sans pouvoir identifier la provenance de l'ordre ni les auteurs. Elle indiquera ensuite que les corps étaient en fait des mannequins en bois parachutés à haute altitude. Cette déclaration lui attirera de nombreuses moqueries de la part des médias qui comparent les descriptions des témoins sous serments ayant à l'époque assisté à la détention de petits extraterrestres à grosses tête, de 1m20 à la peau grise aux déclarations de l'US AIR FORCE concernant des mannequins de bois, habillés en militaires, et qui mesurent 1m80.

 "Nous avons parlé avec un certain nombre d'actuels et d'anciens fonctionnaires du gouvernement des États-Unis qui pourraient avoir été en position de connaître les informations que le gouvernement des États-Unis détient sur ce sujet. Notre approche du gouvernement américain s'est déterminée à pousser à la divulgation des informations sur les OVNIS qui ont été jusqu'ici détenus et classifiés  pour des objectifs relevant de la sécurité nationale. A présent que la guerre froide est terminée, nous appelons à ce que les contraintes appliquées à la liberté de l'information soient assouplies." Laurance Rockefeller

 Fin août 1995, Laurance Rockefeller souhaite suggérer au Président Clinton un ensemble de mesures permettant de faciliter la recherche de la vérité et l'ouverture des dossiers ovnis aux citoyens:


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Décès: Mary French Rockefeller est partie après une chute en avril 1997 - Laurance Rockefeller nous a quitté en juillet 2004 suite à une fibrose pulmonaire.


(1) Dans ce courrier, John Gibbons est appelé Jack. C'est une pratique très courante aux Etats-Unis. D'autres exemples tout aussi courant, on emploi Bill à la place William, Dick à la place de Richard, Jim à la place de James, Hank à la place de Henry, Peggy à la place de Margareth, Ted à la place de Edward, Sally à la place de Sarah...etc etc etc
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Présidents Américains et UFO 2ème partie

Article publié avec l'aimable autorisation de l'Association 3AG (Association des Anciens Agents du Centre Spatial Guyanais)

Jimmy Carter (1977-1981)

En 1969, Jimmy Carter est en campagne électorale pour un poste de gouverneur. Alors qu’il intervient dans le cadre des Lion’s clubs, une lumière étrange apparaît dans le ciel, se rapproche, puis s’immobilise avant de passer de la couleur bleue, verte à rouge et de varier de la taille de la lune à une taille plus petite, pour revenir à une taille plus importante. Une vingtaine d'autres participants observent eux aussi l’évènement. Jimmy Carter prit plus tard  le temps et la peine de remplir un rapport détaillé de trois pages et de l'envoyer à un groupe d'étude privé sur les ovnis : le NICAP.
Témoignage télévisé: https://youtu.be/2yK53ChdnUI


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Il semble qu’une autre observation ait été réalisée par Jimmy Carter en 1974. Son fils Jeff en témoigne dans le journal italien Eva Express: "Je me souviens très bien de cette nuit-là; j'étais près de mon père. D'abord, j'ai cru que c'était une étoile filante, et j'ai même dit à mon père de "faire un voeu". Mais l'OVNI continuait de se déplacer et de changer de couleur. Mon père murmurait: "Regarde, Jeff, maintenant c'est rouge... maintenant c'est vert... Mon Dieu..." 
(Jacques Vallée, OVNI: La Grande Manipulation)

Lors de sa campagne pour la Présidence, Jimmy Carter promet aux électeurs de publier les éléments détenus par le Pentagone. En 1977, peu après son élection à la présidence, la Maison Blanche est assiégée de courriers. Des milliers de citoyens américains espèrent que le Président Carter sera le Président de la divulgation. Mais un grand nombre se demande aussi si ce dernier pourra effectivement tenir sa promesse de campagne. Toutefois les courriers sont tellement nombreux qu'il ordonne leur répartition entre la NASA et l'AIR FORCE.
George H.W Bush alors directeur de la CIA, lui répond officiellement que s'il souhaite obtenir ces documents, il doit passer par la commission des sciences et de la technologie de la Chambre des représentants. (Etant entendu que leurs documents lui permettront de répondre à ses promesses électorales puisque les éléments d'importances supérieures sont classés au niveau Top Secret pour le “President’s Eyes Only” et sont détenus par la National Security Agency, la CIA, le MJ-12, la DIA, et par des agences ayant accès aux fonds des Black Budgets.
Durant le mandat de Monsieur Carter, de nombreux documents liés au sujet ovni ont été déclassifiés comme promis, tandis que très peu d'éléments le seront ensuite par ses successeurs. 
Au début de son mandat, Jimmy carter essaye réellement de dévoiler des informations. Il utilise des hauts fonctionnaires au sein de son gouvernement pour entrer en relation avec la CIA, le FBI et la NASA sur le dossier ovni. Mais ses tentatives échouent. Le FBI répond ne pas détenir beaucoup d'éléments tandis que la NASA reçoit un message de la CIA, lui demandant de ne pas coopérer avec la Maison Blanche sur ce sujet.
Bien que cet acte de la CIA semble anti-constitutionnel, il s'appuie en fait sur une règle imposée par la pratique du secret. Aux États Unis, certains sujets sont soumis à un cloisonnement qui restreint les habilitations. Ce cloisonnement est construit avec la règle du "Need to Know", le "besoin de savoir". Le directeur de la CIA indique donc que le dossier ovni est placé dans cette catégorie. Ce qui permet de s'interroger sur la détention ou pas, par le Président du gouvernement élu pour 4 années du "besoin de savoir" les secrets les plus sensibles et en particulier, ceux portants sur le dossier ovni.

Malgré le risque qu'elle impose au principe de la démocratie, cette règle aurait-elle fermé l'accès du Président, à des informations aussi sensibles ? Est-il possible que le Président, perçu parfois comme un rouage de l'administration publique, ait été considéré comme n'ayant pas "besoin de savoir" et cherchant seulement à satisfaire sa curiosité de façon non pertinente ? Est-il possible que des employés des agences gouvernementales puissent priver le chef du gouvernement, celui qui est décide de la politique du secret et la protège, d'informations essentielles ? 

Le témoignage de l'ancienne directrice du Service de recherche de la Bibliothèque du Congrès, Marcia Smith témoigne effectivement d’un échange qui est peu connu. A l’époque de l’élection de Jimmy Carter, le Directeur de la CIA qui n’est autre que Georges H.W.Bush répond à Monsieur Carter très clairement qu'il ne lui transmettrait pas les informations ovni très sensibles qu’il recherche, que ces informations nécessitaient « un besoin de savoir » et que la simple curiosité de la part du Président n’était pas adéquate. Georges H W Bush sera ensuite remplacé et n'aura plus jamais la possibilité de rencontrer le Président Carter durant son administration.
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Ronald W. Reagan (1981-1989)

Ronald Reagan a lui aussi été témoin à plusieurs reprises de manifestations ovni.
Un soir, Ronald et Nancy Reagan étaient invités à une réception à Hollywood par une personnalité très connue du show-business, Lucille Ball. Après trente minutes de retard, Nancy et Ronald Reagan arrivent finalement mais se montrent sous le choc. Ils déclarent avoir observé un ovni tandis qu'ils longeaient la côte en voiture et avoir pris le temps d’observer tous ses mouvements. Réf : Lucy in the Afternoon Cliquer ici

Une autre observation plus célèbre a été réalisée en été 1974, alors qu'il était gouverneur de Californie et rentrait d’un meeting de campagne dans un petit avion monomoteur. Deux autres personnes et le pilote se trouvaient avec lui. Soudain, ils aperçoivent, un objet lumineux blanc, inconnu, s’avancer vers eux en zigzagant. Le pilote surpris, ignorait complètement ce dont il pouvait s'agir. Ronald Reagan lui demande alors de suivre l’objet. Arrivé aux environs de Bakersfield, l’objet monte soudain très vite en altitude et disparaît.
Depuis le début de la guerre froide, les présidents américains n'ont jamais négligé les risques de déclenchement d’une guerre atomique suite à une méprise avec des manifestations ovnis aussi bien en URSS, qu'aux Etats-Unis. Les sites de lancement de missiles nucléaires ont eux aussi, été les lieux d'interventions de la part de ces intelligences inconnuesDes sites nucléaires ont été désactivés à plusieurs reprises lors d'intrusions par des ovnis. Les gros porteurs d’armes nucléaires, aussi bien que les sites de stockage ont aussi été confrontés aux manifestations. Durant les guerres en Asie, confrontés à ces observateurs, inconnus les militaires furent forcés de constater l'efficacité et les possibilités martiales, de leurs engins. Ils ne manquèrent pas de répondre de façon destructrice aux multiples tentatives d'interceptions, que l état major tenta de leur faire subir. Jusqu'à ce que les militaires décident finalement de les ignorer et de les éviter. Ce qui ne permettait pas de présumer de leurs intentions mais imposait de les considérer comme dangereux pour la nation et éventuellement pour l'espèce humaine dans sa totalité.
D'autre part, l'intrusion d'ovni au-dessus de la base nucléaire de Byelokoroviche en Ukraine en 1982 qui a donné lieu à l'activation et la mise en position de lancement de ses missiles puis à leurs dèsactivations démontrait que ces opérations de prise de contrôle menaçantes s'étaient déployées à une échelle planétaire.
En 1983, officiellement pour contrer la menace soviétique Ronald Reagan annonce le projet de déploiement futur d'un programme d’armement spatial, l’IDS (l’Initiative de Défense Stratégique). Composée d'armes laser et de missiles, l'IDS a pour objectif d'assurer depuis l'espace la défense du territoire américain contre tout agresseur. Dès le début, les chercheurs du domaine ovni ont soupçonné que le projet visait en fait à intercepter des ovnis, voire à contrer une invasion extraterrestre. Et la suite des déclarations de Ronald Reagan sur ce sujet n'a jamais cessé de confirmer cette perception.

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Sommet de Genève 1985
Car Ronald Reagan s'est clairement tourné vers les leaders de plusieurs nations afin de tâter le terrain sur la possibilité de trouver une entente pour une défense commune en cas d'invasion par une intelligence extérieure.
Ainsi, en 1985, lors du sommet de Genève, le président américain, s’est adresse à Gorbatchev pour lui déclarer qu’il était persuadé que les deux superpuissances collaboreraient en cas d’invasion extraterrestre.


Il est cependant important de considérer que Ronald Reagan avait pris l’habitude d’ajouter à ses discours des allusions à la menace venue de l’espace. Il était passionné par plusieurs sujets qui apparaissaient dans ses discours: les ovnis, les fantômes, l'astrologie et Armageddon. Plusieurs indices liés à sa personnalité et à ses déclarations permettent toutefois de supposer qu'il n'a jamais eu une connaissance importante ou approfondie des éléments détenus par le milieu du renseignement militaro-industriel sur les ovnis. Selon la C.I.A, Ronald Reagan avait une vision personnelle forte de la façon dont le monde tournait: l'URSS, athée était l'empire du mal, constitués de voyous et de tyrans qui n'avaient cessé de créer des troubles partout où cela était possible. Ses convictions religieuses le poussaient à penser que les israéliens étaient du bon côté dans le conflit du moyen orient et que les blocs arabes étaient tous globalement des terroristes. La CIA a tenté d'élargir sa compréhension de la situation durant quelques années jusqu'à ce qu'elle jette l'éponge, sans espoir que le Président se livre à un examen approfondi des questions de fond.
Le Président Reagan considérait que les PDB (Présidents Daily Briefings), séances d'informations tenues par la CIA à l'attention du Président ne pourraient rien lui apprendre de plus que ce que les journaux publiaient. Et s'il accepta d'y participer pendant la période de transition, sur insistance de son vice-président Georges W.Bush, ce fut à condition  que ces séances fussent courtes. Ensuite il demanda à ses conseillers de s'y rendre à sa place. Puis il autorisa une augmentation de liste des participants admis à lire les comptes rendus du PDB, tandis qu'il demeura le seul à les ignorer. La CIA considéra alors que les éléments sensibles devaient être retirés des PDB et cessa de transmettre ces éléments. En huit années de présidence, la CIA ne fut autorisée à le conseiller qu'une ou deux fois seulement.
En septembre 1987, il déclare à l'ONU
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George H. W. Bush (1989-1993)
Georges W Bush est généralement considéré par les ufologues comme l’homme de l’intérieur, celui qui sait, mais se tait. Il est soupçonné d’appartenir au groupe Majestic 12 qui contrôle et gère le dossier ovni-extraterrestre depuis l’affaire de Roswell. Ces accusations ne datent pas de son mandat de directeur de la CIA au temps du Président Ford et du début du mandat du Président Carter, mais émergent plutôt de la globalité de sa carrière, de ses rares commentaires sur le sujet et du constat d'interruption des déclassifications de l’information liés aux ovni durant toute sa présidence. En effet, des milliers de documents sur les ovnis ont été déclassifiés au cours des mandats d’autres présidents alors qu'un seul le fut sous le mandat de George W. Bush. Toutefois, il n'a pu échapper aux questions portant sur le sujet ovni qui lui furent posées en public.
- En Mars 1988, alors qu’il faisait campagne à Rogers en Arkansas pour la présidence, George W Bush répond en tant qu’ancien directeur de la CIA sur la question de dire la vérité sur le dossier ovni aux Américains: «Je suis très prudent dans la vie publique sur le traitement des informations classifiées. ».
- Au journaliste pour l’Arkansas Globe, James Adder qui lui demande ce qu’il sait sur le phénomène Ovni. Georges H W Bush répond: «Je le connais (le dossier ovni). J’en sais pas mal », avant d’interrompre l’entretien.

La C.I.A s’exprime avec enthousiasme à propos du président Bush sénior. Ce dernier prenait très au sérieux le PDB, en avait réduit l’accès et imposait aux lecteurs un retour quotidien des livres d’informations. Durant la présidence Georges H.W.Bush, les incidents ovnis diffusés à la connaissance du public sont devenus rares. L’absence de documents ovni (à une unique exception) dans la bibliothèque Bush indique-t-il que ces affaires ont été détournées vers des agences telles que la NASA, l’Air Force, la DIA ou les programmes très classifiés des Black Projects afin de pouvoir les traiter en toute discrétion, loin des yeux du public?

- Sur le plan international le Dr. Marina Popovitch*, ancienne cosmonaute et colonel de l'armée de l'air soviétique, dévoile dans l'émission de télévision Hard Copy (D. A. Lewis & R. Shreckise: UFO End-Time Delusion) qu’une discussion entre George Bush et Mikhaïl Gorbatchev portant sur les ovnis s’est déroulé à Malte. Celle-ci portait plus spécifiquement sur une observation d'OVNI faite par des scientifiques en URSS dans le cadre d’une expérience spatiale.
- Plus récemment en octobre 2015, afin de contribuer à l’avancement de la campagne présidentielle d’un autre de ses fils, Jeb Bush, petit frère de l’ancien président George W. Bush, Georges H.W.Bush l’a accompagné durant une collecte de fonds. Un homme dans la foule lui a posé une question sur le dossier ovni, à laquelle il a répondu de façon déroutante pour un ex-président et ex-directeur de la CIA. Son interlocuteur lui demande a quel moment le gouvernement annoncerait la vérité aux Américains à propos des ovnis. Georges Bush sénior a alors répondu : «Les Américains ne peuvent pas faire face à la vérité » juste avant que l’interrogatoire ne soit interrompu par les organisateurs de l’événement. 

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Bill Clinton (1993-2001)
«Si je te fais nommer procureur, je veux que tu trouves les réponses à deux questions pour moi. La première, qui a tué JFK? Et la seconde, est ce que les ovnis existent ? ».
L’une des premières décisions prises par le Président William «Bill» Jefferson Clinton, fut de nommer Webster Lee Hubble, son ami, avocat, fils d’un de ses professeurs d’université au poste de procureur général adjoint, avec un objectif majeur, celui de découvrir la vérité.


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Bill Clinton serrant la main à
John Fitzgerald Kennedy, alors président.

Le Président William Bill Clinton était fasciné par le sujet des ovnis. Grant Cameron(écrivain-chercheur), explique que les Clinton (ou une personne très proche dans leur entourage) ont (a) réalisé une observation ovni à la fin des années 70.
A l'ouverture, de la bibliothèque Clinton, qui présente un ensemble de documents déclassifiés provenant de l'administration Clinton,  un nombre important sont liés au dossier ovni. Contre toute attente, la bibliothèque s'est opposée à la déclassification de beaucoup d'entre eux relatifs au dossier ovni. Durant son gouvernement, le Président Clinton donne l'apparence d'avoir tenté sans succès, d'accéder aux dossiers secrets sur les ovnis, qui sont détenus par les agences gouvernementales. Ses actions en rapport avec le dossier ovni ont évolué. Certains de ses impératifs doivent être considérés: il est président, avec l'objectif de demeurer au pouvoir pour un second mandat puis de demeurer au pouvoir en dépit du risque de destitution (affaire Monica Lewinsky). La bibliothèque Clinton donne à son mandat l'apparence de n'avoir pu exprimer tout ce qu'il pense, ni tout ce qu'il sait au grand public. Comme le démontrera la suite de ce dossier, la position intime du Président Clinton semble se résumer dans les termes suivants :

1) Le Président Clinton sait que les agences gouvernementales ont des secrets et qu'elles peuvent dissimuler leurs connaissances sur le sujet ovni, ainsi que ce qu'elles savent sur le meurtre du Président Kennedy. D'autre part, il n'ignore pas que les douze précédentes années de la CIA au service de présidents du parti républicain ont des conséquences sur l’orientation, la stratégie et les actions appliquées par le milieu du renseignement. Un grand nombre de leurs interventions sont ignorées par son administration puisque le Président Clinton, lui-même ne détient pas toutes les habilitations et en particulier ne franchit pas la restriction « Need to know » sur certains dossiers dont l'importance peut être considérable pour l'avenir du genre humain. Sa confiance dans les administrations du renseignement est tellement faible qu'il ne fera pratiquement jamais appel à elles, au grand dam des directeurs de la CIA qui se succéderont.


2) Le Président Clinton a compris que les informations dissimulées sont gérées par un groupe de pouvoir dont les ramifications au sein des agences gouvernementales opérent à l’abri des regards, tout en bénéficiant de possibilités et d'une protection illimitée. Deux voies ont pu être suivies:
- l'absence de briefing Présidentiel sur ces sujets sensibles lui aurait prouvé qu'il a été écarté comme le furent plusieurs autres Présidents. Sans ignorer le danger encouru et qu’il peut envisager à l’origine de l’assassinat du Président Kennedy, le Président Clinton cherche à identifier le groupe de personnes qui contrôlent ces dossiers.
ou bien 
- la transmission d'un briefing Présidentiel au cours de son mandat, lui confie le rôle de gardien des dossiers sensibles qu'il doit maintenir en l'état et protéger de la pression exercée par les collectifs civils qui cherchent à obtenir une divulgation.

Durant sa présidence, plus d’un millier de documents sur le sujet ovni seront déclassifiés. Pour exemple, les chercheurs français apprécieront le rapport de la NSA (Cliquez ici). Ce dernier résume le contenu d'une étude secrète française en 5 volumes de 500 pages, datant de juin 1978, réalisée au sein du GEPAN (Groupe d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, du CNES), toujours sous scellés à l'heure actuelle. Le rapport de la NSA décrit la composition du Gepan, la répartition de ses compétences et la régularité de ses interventions. Il explique que l'étude secrète française se concentre sur 11 manifestations ovnis de hautes crédibilités et de hautes étrangetés. L'étude secrète française serait très détaillée et stipule qu'un seul de ces onze cas est explicable de façon conventionnelle. Dans les dix autres cas, la distance entre les témoins et l'objet est inférieure à 250 mètres.... Le rapport poursuit la description sans omettre de préciser qu'une diffusion restreinte de 120 exemplaires de cette étude a eu lieu et que les chercheurs français ne détiennent pas d'informations supplémentaires à l'un des cas déjà bien connus des services américains: le cas de manifestation ovni de Téheran
CNES NSA
Pour ce qui concerne la classification des informations, le Président Clinton va prendre des mesures encore plus décisives en vue d'une déclassification. Au cours de son premier mandat, il va imposer l’ordonnance exécutive 12958 Executive Order 12958 qui ordonne de déclassifier tous les documents gouvernementaux dans les 25 ans, sauf exception. Ce qui ouvre sur une déclassification d'un milliard de documents. Toutefois, la présidence Clinton comporte d'importants points faibles. Clinton est davantage intéressé par l'économie que par le domaine des renseignements qu'il ne consulte pratiquement jamais. Son premier directeur de la CIA est James Woolsey qui devient chef de toute la communauté du renseignement, soit 12 autres agences de renseignements complémentaires en plus de la CIA. Ce qui représente près de 80.000 employés. Malheureusement, James Woolsey, directeur de la CIA, ne possède aucune expérience de fond dans le milieu du renseignement. Malgré sa fonction officielle de «principal conseiller du président pour les questions de renseignement liées à la sécurité nationale», l’ignorance de James Woolsey n’incite pas les agences à une ouverture. Sans évoquer que l'incertitude de son poste n'incite pas au partage d'informations critiques ultra secrètes. En effet, il peut être remplacé du jour au lendemain au bon vouloir du président ou sur une décision du congrès, comme le fut George.H.W.Bush, directeur de la CIA au début du mandat du Président Jimmy Carter.

Ainsi, le Président Clinton, autant que son directeur central du renseignement James Woolsey, sont tous les deux ignorants du secteur des renseignements. Ils doivent repartir à zéro et compter entièrement sur la CIA de George Bush pour obtenir les informations nécessaires pour gouverner. D'autre part, Bill Clinton compte bien exécuter l'une de ses promesses électorales et réduire le budget de la CIA de 7 milliards de dollars dans les 5 premières années. Ce qui provoque une réduction de près de 25% du personnel, la première année.
Il est intéressant de signaler que James Woolsey et son épouse, officier, chef des opérations pour l’Académie Nationale des Sciences étaient tous les deux très intéressés par le sujet ovni, bien avant d’entrer dans l’administration Clinton. Ils avaient eux aussi assisté à une manifestation ovni dans le New Hampshire à la fin des années soixante. 
Afin de mieux appréhender le dossier ovni au sein de la communauté des renseignements, James Woolsey va ordonner un examen du rôle de la CIA dans les enquêtes d'OVNI intitulé CIA’s Role in the Study of UFOs (Rôle de la CIA dans l'étude des ovnis), dont une version déclassifiée sera publiée en 1997. Cliquez ici pour le consulterIl espère ainsi remonter jusqu'à lui, les informations accessibles. Mais, en décembre 1994, James Woolsey démissionne pour des raisons liées aux difficultés de sa mission et à l'absence de soutient du Président, laissant la place à John M Dutch, qui partira à son tour en 1997.

La période Clinton est aussi une présidence durant laquelle d'importantes initiatives émanant du domaine privé vont tenter d'infléchir la politique de secret du gouvernement et des agences gouvernementales sur le dossier ovni. Elles tentent d'initier un processus de reconnaissance officielle d'une intelligence non-humaine, démontrée par l'existence, les opérations et les démonstrations des ovnis.


Parmi ces démarches, celle du Dr Stevens Greer et de son groupe le CSETI du Project Starlight va réaliser de nombreuses séances d'informations auprès de membres influents de l'administration Clinton, dont le vice président Al Gore, ainsi qu'une discussion-briefing avec James Woolsey (Directeur de la CIA).
En quelques mots, la stratégie du projet de coalition Starlight (Lumière d'étoile) consistait à:
1) Identifier et Rassembler les meilleures preuves portant sur les ovnis et les extraterrestres.
2) Identifier les témoins issus des domaines militaires et du renseignement afin de connaître ceux qui acceptent de se manifester et de révéler ce qu'ils en savent.
3) Créer une équipe de conseillers pouvant réaliser des séances d'informations auprès des fonctionnaires de l'executif et leur recommander la déclassification du dossier ovni et la fin du secret portant sur le sujet.
4) Instruire les dirigeants et la population du monde pour ce qui concerne la réalité des ovnis et des extraterrestres.

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Président Clinton et Laurance et Mary Rockefeller
Une autre démarche très puissante: l'Initiative Rockefeller est très significative. Elle va se déployer sur plusieurs années, avec des actions fortes, à l'international, auprès des autorités, des grands patrons de industrie et d'autorités d'institutions publiques. On compte trois rapports ovnis préparés pour l'administration Clinton au début de la période Rockefeller (dont l'un a été réalisé sur demande auprès de la CIA). Le couple présidentiel sera pris en photo avec Laurance Rockefeller à plusieurs reprises et en différents lieux. Signalons que Laurance Rockefeller a menacé à plusieurs reprises l'administration Clinton d'une campagne de presse sur le sujet ovni, impliquant la responsabilité du Président Clinton dans le maintien du secret. Une autre menace de Laurance Rockefeller pesait lourdement sur l'administration CLINTON, celle d'avoir su approcher la first Lady, Hillary Clinton, d'avoir obtenu son aide dans la formulation d'une demande de déclassification des affaires ovnis par le gouvernement et d'être en position de citer publiquement le nom de la première dame. Hillary Clinton dont le nombre de conseillers dépassait celui des conseillers du Président Clinton était bien impliqué au coeur des rouages de l'initiative Rockefeller. C'est pourquoi, l'administration Clinton se trouva forcée de répondre favorablement à plusieurs demandes de Laurance Rockefeller. Cliquez ici pour télécharger le courrier envoyé au conseiller scientifique du President, Gibbons, par l'avocat de Laurance Rockefeller dans lequel il implique Hillary Clinton.

Sixième homme à avoir marché sur la Lune, le Dr Edgar Mitchell, va lui aussi, soutenir l'ensemble de ces initiatives. La célébrité ainsi que la crédibilité d'un tel personnage vont largement appuyer les actions du Dr Greer et de Laurance Rockefeller.

Le sujet des ovnis ou du crash de Roswell sera évoqué plusieurs fois autour du Président Clinton dans les médias.


A l'occasion d'interviews ou de discours, le Président Clinton prend parfois la parole sur le sujet. Par exemple en 1995 à Belfast (Irlande) il choisit de répondre à un courrier d'un jeune garçon de Belfast à propos du crash de Roswell, plutôt que de répondre aux deux étudiants qui ont gagné le concours permettant de lui poser une question et qui se trouvent sur la scène près de lui :

« Voici la réponse à votre question. Non, pour autant que je sache, un vaisseau spatial extraterrestre ne s'est pas écrasé à Roswell, Nouveau-Mexique, en 1947. Et, Ryan si l'Armée de l'Air des Etats-Unis a récupéré les corps d'extraterrestres alors ils ne m'en ont rien dit, et je veux savoir».
Cette intervention publique va immédiatement lancer une seconde enquête de l'US AIRFORCE sur le crash de Roswell depuis le début de la présidence Clinton. Cette nouvelle enquête se concentrera sur les corps qui ont été retrouvés. Ses conclusions seront une fois de plus moquées par les journalistes car les extraterrestres de 1m20 à la peau grise des témoins de 1947 vont être présentés comme des mannequins de bois de 1m80 en uniforme qui ont été parachutés à haute altitude en 1953... Toutefois cette enquête revèlera une situation anormale, suspecte et très grave dans le dispositif de classification et d'archivage: tous les documents de la base de Roswell durant cette période ont été détruits. Nul ne sait par qui, ou sur l'ordre de qui...

Une manifestation OVNI durant la période CLINTON: Le 13 mars 1997, un ovni de l'envergure la plus importante*, répertorié dans les annales moderne des ovnis, est observé au dessus de la ville de Phoénix. Le nombre des témoins se compte en milliers, voire une dizaine de milliers selon les organisations. L'objet avait d'abord été observé non loin d'un satellite MISTI-3 de l'US AIRFORCE, juste avant que ce dernier ne tombe en panne, soudain à court de batterie. Le NORAD est donc passé en alerte DEFCON 3 et le Président Clinton (commandant en chef) qui se trouvait en Floride a été informé de l'activité ovni et rapidement transporté vers un endroit sécurisé d'où il pouvait superviser les opérations de défense. (consulter l'article du 18 mars 1998 (page 2) publié dans l'ARIZONA REPUBLIC). 
Dans la soirée du 13 Mars 1997, pratiquement toute une ville fut en admiration devant le phénomène des “Lumières de Phoenix” qui est devenu l’un des cas les plus publié et les mieux documenté de l’histoire ufologique récente. Aujourd’hui, les lumières de Phoenix constituent un cas remarquable et cohérent relatant l’observation d’un phénomène lumineux étrange que l’on ne peut rationnellement pas expliquer. Que c’est-il passer? C’est entre 19H30 et 22H30, que fut observé dans un espace d’environ 480Km, de la frontière du Nevada, jusqu’à la limite de Tucson et plus précisément au dessus de la ville de Phoenix en Arizona une gigantesque formation géométrique de lumières. Au vu de la quantité des témoins (plusieurs milliers) et des centaines de vidéos authentifiées prisent ce soir là, une description chronologique précise des événements à pu être établie: Tout commence à 19H30 au-dessus des Superstition Mountains (à l’Est de Phoenix) où plusieurs centaines de témoins auraient observé une formation hexagonale de lumières blanche se dirigeant en direction de Phoenix. Puis à 19H50, des témoins situés aux alentours de la rivière Gila ont pu voir passer au dessus d’eux ce phénomène sous la forme de deux arcs dans le plus grand silence. Aussi, un grand nombre d’autres témoins ont signalés une formation en V. Et c’est enfin à 22H que ces lumières arrivèrent au portes de Phoenix sans vraiment passer inaperçues auprès des 1.500.000 habitants de cette ville. La tour de l’aéroport de Phoenix observe également le phénomène en visuel mais n’enregistre rien sur les radars, pour elle il n’y a ni avions ni tout autres objets volants au dessus de la ville. Concernant l’observation au dessus de Phoenix, on notera que ces lumières stagnent de manière immobiles et silencieuses dans le ciel pendant environ un quart d’heure, ce qui à permit à de nombreux spectateurs de filmer la scène pendant plusieurs minutes et à plusieurs endroits de la ville. La forme géométrique parfaite de ces lumières laisserait croire aux contours d’un immense vaisseau estimée à environ 1.500 mètres d’envergure, mais rien n’en apporte la preuve formelle. Quelques temps après, un pilote de la compagnie America West appela l’aéroport de Sky Harbor pour savoir ce que sont « ces neufs lumières » qu’il perçoit dans sont champs de vision.



A d'autres occasions, le sujet ovni est cité en périphérie du Président CLINTON. Les circonstances qui démontrent l'intérêt du Président pour le crash de Roswell, ne sont pas toujours heureuses. En août 1998, durant le processus de destitution, qui fut par la suite annulée par le congrès (affaire Lewinsky), les procureurs, à la recherche d'un roman prêté par la stagiaire Monica Lewinsky, le découvrent dans le cabinet l'étude privé du Président, entre les ouvrages de "Churchill Courage" et celui intitulé "La vérité à propos du Crash de Roswell".
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Un autre exemple est cité par le Dr Greer: un jour, le reporter de la Maison Blanche Sarah McClendon a demandé au Président Clinton pourquoi il n'avait pas fait quelque chose devant les appels à la divulgation OVNI. Clinton aurait baissé les yeux devant elle et répondu: « Sarah, il y a un gouvernement dans le gouvernement, et je ne le contrôle pas».
En Septembre 2005, Bill Clinton, répond en public à une question portant sur les "secrets transmis de Président à Président"à CLSA (importante compagnie d'investissement) à Hong Kong. (Voir l'interview plus bas). Bill Clinton aborde le sujet de Roswell et d'un site secret dans le Nevada (zone51) à propos duquel les gens sont convaincus, qu'il y a une soucoupe volante et peut être un extraterrestre dans des installations souterraines profondes, parce qu'ils n'autorisent personne à se rendre là bas. Il explique qu'il peut en parler car cela relève maintenant du domaine public. Dans son administration, il y avait de nombreuses personnes qui pensaient que Roswell était un mensonge.

Il ajoute que cet endroit, dans le Nevada, c'est sérieux. Il y a un artéfact extraterrestre là (2mn01). Alors il a envoyé quelqu'un pour voir de quoi il retourne. Mais, c'était seulement une installation Secret-Defense qui mène des travaux ennuyeux qui ne doivent pas être observés par d'autres. [...]
Puis il revient sur le sujet du secret (4mn05) de Roswell, en ajoutant que s'il en existe un, alors il ne le connaît pas. Ce qui le pousse à ajouter qu'il doit s'agir d'une illusion et que cela n'a pas au lieu, qu'il doit exister des explications rationnelles. Il affirmer qu'il aimerait savoir s'il y avait des documents secrets du gouvernement qui ont révélé des choses. Et que s'il y en a, alors on les lui a cachés à lui aussi. S'il y en a, alors il ne serait pas le premier Président américain auquel des sous-fifres ont menti, ou que des bureaucrates ont mis à l'écart. Il déclare qu'il peut exister des gens de carrière planqués quelque part, cachant ces sombres secrets, même aux yeux des Présidents élus. Et si c'est le cas, alors ils l'ont écarté avec succès ... et il est gêné d'avouer qu'il a tenté (rires) de les trouver.


En 1999, Steven Greer déclara en public que les tentatives pour motiver Clinton à faire la vérité sur le sujet ovni était sans issue car "Le Président n'était pas enclin à prendre le risque de le faire". On lui avait transmit sa position comme un fait établi. L'administration Clinton a aussi comporté des membres très motivés par l'ouverture du dossier ovnis et la reconnaissance officielle. John Podesta, chef du personnel à la Maison Blanche et conseiller à la Présidence en fait partie. Mais ses interventions seront visibles bien après la fin de l'administration Clinton, durant les administrations de G.Bush et d'Obama.


John Podesta dans cet extrait déclare: - [...]Je pense qu'il est temps d'ouvrir les livres (l'accès aux informations) sur les questions qui sont restées dans l'obscurité, sur la question qui concerne les recherches du gouvernement sur les OVNIs. Il est temps de dire réellement la vérité. Nous devons le faire parce que c'est juste. Nous devons le faire parce que le peuple américain est vraiment capable de faire face à la vérité. Et nous devons le faire parce que c'est la loi.[...].
En 2015, Bill Clinton est interviewé sur le sujet ovni dans le Jimmy Kimmel Show. Il répond par l'affirmative lorsqu'on lui demande si il accepterait de révéler au public la présence d'extraterrestres si on le lui apprenait. Et il précise qu'il ne serait pas étonné si nous avions déjà été visité. Il espère que cela ne se passerait pas comme dans le film "Independence day" qui aboutit à un conflit. Il propose de réfléchir au fait que toutes les différences entre les gens sur terre apparaîtraient bien minces si nous étions menacés par un envahisseur venu de l'espace.
IMPORTANT
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 A lire : cliquez ici

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George W. Bush (2001-2009)

A l'instar de son père, Georges W.Bush s'est assez peu exprimé sur le dossier ovni. Avant les élections présidentielles, contrairement aux autres candidats à la succession du Président Clinton, il n'a pas répondu aux trois interrogations du chercheur Peter Robbin:

1) Accepteriez-vous d'accorder l'immunité face aux poursuites judiciaires qu'encourent les officiers militaires et des renseignements qui témoigneraient des informations détenues par le gouvernement sur le dossier OVNI ?

2) Ordonnerez-vous la divulgation des documents classifiés du gouvernement liés à la question OVNI?
3) Quelle position prendrez-vous en ce qui concerne le droit du public à accéder à l'information sur les ovnis, détenue par le gouvernement ?
Après son élection, le Président Georges Bush fait botter en touche toutes les demandes portant sur le dossier ovni avec des remerciements et en déclarant que le gouvernement s'occupait de cette question.

Au début de la prise de fonction de l'administration Bush, Dick Chesney, son vice-Président, reçoit un courrier d'un électeur qu'il avait eu l'occasion de croiser durant la campagne, en présence de George Bush: Mr Huffer. Ce dernier lui rappelle une réponse verbale prononcée par Georges Bush portant sur la divulgation des informations gouvernementales sur le dossier ovni. Mr Huffer se présente comme ayant une habilitation Top Secret et propose de procéder à la divulgation par étapes. Voir le détail en fin d'article (1) 


En mai 2001, le Projet Révélation (Disclosure Project) du Dr Steven Greer est lancé sous la forme d'une conférence à Washington, au National Press Club (lieu généralement employé pour les déclarations officielles de la Maison Blanche). Cette présentation implique plus d'une vingtaine de témoins ayant eu de hautes fonctions qui déclarent leur rôle officiel et secret dans le cadre des opérations gouvernementales de cover-up portant sur le dossier ovni.
Les médias sont au rendez-vous et les chercheurs espèrent une réaction positive de l'administration Bush sur la possibilité de divulguer des informations gouvernementales. La Maison Blanche reçoit alors une quantité très importante de demandes par courrier (quantité équivalente à celle reçue par l'administration Carter en son temps) afin d'obtenir une transparence du dossier ovni. Devant l'importance du nombre des demandes, plusieurs agences gouvernementales telles que la NASA ou la CIA sont mises à contribution pour répondre aux citoyens. Malheureusement, les agences ne sont pas à la hauteur. Elles démontrent non seulement un manque total d'intérêt et de connaissance du dossier mais très souvent une incohérence complète avec les demandes.

Après les attentats du 11 septembre 2001, le dossier OVNI comme de nombreux autres dossiers tels que ceux de la santé publique, de la voirie ou de l'urbanisme subissent un net recul dans la liste des priorités. (Cet attentat avait plusieurs buts) La plupart des chercheurs ufologues stoppent leurs interventions publiques car le sujet est non seulement devenu secondaire, mais il leur fait prendre le risque d'être taxé de contre-patriotes. A cette époque et jusqu'à ce que la guerre contre l'Irak soit effective, le risque d'être catalogué parmi les adversaires des États-Unis est réel. Le dossier des ovnis est classé dans les sujets distrayants, loufoques et inutiles qui éloignent l'attention des affaires politiques fondamentales et sont responsables de situations comme celle du 11 septembre.
OVNI : The Disclosure Project. Version complète sous-titrée en français. 21 témoignages de gradés et hauts responsables de l'armée et du gouvernement américain concernant l'existence des extraterrestres cachées depuis 50 ans par les gouvernements.https://www.youtube.com/watch?v=K5Mv0_RFEB8

Nous noterons qu'entre les mois d'octobre à décembre 2001, le Président Bush va signer une série de décrets ayant pour objectif de mettre un terme aux précédents décrets présidentiels qui avaient amorcé une ère de transparence sur un grand nombre des actions des services publics et du gouvernement. Le Président Bush va augmenter la protection des secrets et renforcer la dissimulation des actions des pouvoirs publics (Cliquer ici), à l'abri du regard des citoyens américains et du congrèsVoir le décret EXECUTIVE ORDER 13292 du Président George Bush. Consulter un ensemble d'actions prises pour augmenter la sécurité des secrets, comme celle d'exempter l'AIR FORCE dans la zone 51 de certaines divulgations, cliquer ici.
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Barrack Obama


Au cours des primaires démocrates visant les élections présidentielles de 2008, juste après que le candidat Dennis Kucinich déclare qu'il existe davantage de personnes ayant observé un ovni que de personnes approuvant la politique du Président George Bush, le candidat Barrack Obama est publiquement interrogé sur l'existence de la vie au delà de la planète Terre. Il évacue le sujet avec pragmatisme en déclarant qu'il ne sait pas s'il existe de la vie ailleurs mais qu'il sait qu'il y a une vie sur Terre qui nécessite une meilleure politique de la santé publique... etc (et revient en fait sur son programme électoral).


Un audit citoyen:
Durant la période de transition entre son élection et sa prise de fonction en tant que Président des Etats-Unis, Barrack Obama met en place durant neuf jours, un système permettant aux citoyens de poser des questions ou de soumettre des sujets à l'administration et de voter pour les plus importants à traiter en priorité. 44.000 sujets ont été postés par 125.000 personnes et 1.420.000 votes ont été exprimés. Plusieurs dizaines de questions abordent le sujet ovni, parmi lesquelles:

"Le Président Barack Obama s'efforce-t-il de tout savoir au sujet des Objets Volants Non-Identifiés (Ovnis) ? A-t-il l'intention de rendre publique les informations que possède le gouvernement américain...?"
"Serez-vous le premier Président des Etats-Unis qui divulguera tous les documents concernant les Ovnis, tous les dossiers, les films et les vidéos sur les contacts et la surveillance exercée depuis 50 ans par les Etats-Unis, à propos des visites extraterrestres ?"
"Quand le gouvernement abordera-t-il enfin ouvertement le sujet des Ovnis ? 
"La Belgique, après la 'Vague de 1989'; la France avec le Rapport Cometa en 1999; le Mexique avec le soutien constant de ses forces armées, et maintenant le M.O.D. en Angleterre, qui projette de déclassifier plus de 200 dossiers au cours des prochaines années... Quand le gouvernement américain va-t-il se décider ?"


Parmi les sujets-suggestions portant sur le dossier ovni qui récoltent les plus grands nombres de votes, celui de "Fin de l'embargo sur la vérité à propos des ovnis (révélation ovni)" tient la meilleure position au 36ème rang le 29 janvier 2009 (Voir en détail le sujet).


Une demande de transparence

Plus de 60 organisations ont lancé un appel au Président Barack Obama pour lui demander l'annulation du décret émis par son prédécesseur, concernant le véto présidentiel sur la déclassification de documents administratifs, et de lever le voile sur de nombreuses zones où la pratique gouvernementale manque de transparence.
Cette coalition réclame une meilleure efficacité du processus FOIA (Freedom of Information Act) et son élargissement, une réforme du système de classement pour réduire la surclassification et s'assurer que les actes présidentiels seront traités selon la législation américaine et les règles établies par le Congrès.
Parmi les signataires, on retrouve le National Security Archive, OMB Watch - un observatoire du bureau de la Maison-Blanche en charge des Procédures et du Budget - et l'Association des Directeurs des Radios et Télévisions d'information. Archives NSA sur le sujet: Cliquez ici

Ainsi, le 21 Janvier 2009 - Lors de sa première journée complète dans le bureau ovale, le président Barack Obama a signé un décret et deux mémorandums présidentiels ouvrant sur ce qu'il a défini comme une "nouvelle ère d'ouverture". En annonçant un mémorandum sur la Freedom of Information Act pour rétablir une présomption de divulgation des informations réclamée au titre de la FOIA, le président Obama a déclaré que "Tous les organismes et ministères doivent savoir que son administration se trouve non pas du côté de ceux qui cherchent à retenir l'information, mais de ceux qui cherchent à la faire connaître". Il a donc révoqué le décret 12958 ainsi que les amendements qui y étaient intégrés dont le décret 13292. A la place il imposa en décembre 2009, le décret 13526, le dernier d'une série de décrets formulant la stratégie de classification de l'information et qui remplace l'ensemble des décrets précédents.



Début d'année 2009, le Président Obama déclare: "La transparence et la primauté du droit seront les pierres angulaires de cette présidence !"
Le Président Obama et le traitement du sujet ovni en public
Au cours de ses huit années d'administration, le Président Obama est intervenu à plusieurs reprises sur le sujet des ovnis et des extraterrestres. Ses déclarations ont valsé entre humour et maladresse. Bien avant son élection, comme nous l'avons vu, il avait choisi d'écarter les questions liées au sujets ovni et extraterrestres afin d´éviter de subir les attaques généralement adressées aux sympathisants de tels sujets. Dans son intervention publique lors des primaires démocrates, on constate qu'il à non seulement dévié le sujet de la vie extraterrestre vers des dossiers sans aucun rapport mais qu'il maîtrise mieux, mais il désigne aussi subtilement une meilleure cible à railler, celle d'un concurrent mieux informé que lui et plus intègre vis à vis de la réalité sur ce sujet (Dennis Kucinich).


Pour un homme politique en campagne électorale (et ils le sont toujours), le dossier ovni est compliqué à gérer en public. Malgré des réponses généralement adroites, le Président Obama n'échappe pas au malaise induit par le dossier ovni et qui semble aussi avoir atteint le Président Clinton à l'occasion. 
Afin de poursuivre notre réflexion, nous avons employé de larges extraits du travail d'analyse réalisé par Mr Ben Hansen, expert en communication pour la chaine télévisée, Syfy Channel, qui est présenté en fin d'article. Cette analyse de la communication verbale et non-verbale du Président Obama, s'attache à décrypter quelques minutes d'un débat télévisé ayant eu lieu avec l'animateur Jimmy Kimmel en mars 2015.


ANALYSE DE LA COMMUNICATION DU PRÉSIDENT OBAMA
REMARQUE: Il est important de rappeler que l’analyse de la communication non-verbale et du contenu des déclarations n'est pas une science exacte. Il existe plusieurs façons d’interpréter un fait observable. Pour procéder, il est essentiel de prendre en compte l’ensemble du contexte des échanges et les habitudes personnelles de l’individu. Dans l'analyse qui suit, nous procédons à des comparaisons, à des descriptions de la posture et des gestes du Président Obama à partir d’éléments observables et nous les interprétons. Afin de limiter la taille de notre présentation à un article plutôt qu'à un dossier de centaines de pages, nous ne présentons pas la totalité des éléments de comparaison observés. On remarquera ainsi la présence de petites synthèses à la place d'une extension détaillée et encombrante.


Partie 1 – Comment le Président Obama communique ?
Description:

Dans cette émission, Jimmy Kimmel et le Président Obama sont placés de trois quart dans la même direction. Il est notable que la disposition des individus à courte distance dans une même direction est parfois employée pour faciliter l'ouverture psychologique et la combinaison des efforts de chacun d'entre eux vers un même projet. La position en face à face au contraire place chacun d'entre eux sur la route de l'autre comme un barrage incontournable, un concurrent, voire un adversaire. On évite parfois cette disposition en espérant éviter les rapports conflictuels. Le Président Obama est assis dans un fauteuil avec les jambes croisées. L’ancien Président Clinton s'est lui aussi déjà retrouvé dans la même situation et devant la même question. Il n’avait pas les jambes croisées mais ses deux mains agrippaient les bras de son fauteuil à une place. Ici, le Président Obama se trouve dans un fauteuil à deux places, ce qui réduit le nombre de ses possibilités. Ses mains sont posées sur ses cuisses, ce qui est assez courant dans ses interviews. On notera immédiatement que le Président Obama écoute en gardant la bouche ouverte.
Jimmy Kimmel : - Si j’étais le Président et c’est peu probable que cela puisse arriver…
Président Obama : - On ne sait jamais …  
Jimmy Kimmel : - Si j’étais Président… 
Président Obama : - C’était peu probable pour moi aussi ... 
Jimmy Kimmel : - Au moment où je serais investi,... ma main serait encore chaude d’avoir touché la bible et je courrais immédiatement à l’endroit où ils détiennent les documents sur la zone 51 et les ovnis et j’irais partout pour comprendre ce qu’il se passe. Avez-vous fait cela ? 


Humour et déviation:

Dans l’interview, le Président Obama contre-attaque la première question de Jimmy Kimmel avec une blague. Les téléspectateurs perçoivent le Président comme une personne aimable et amusante. Son sens de l’humour est un composant clé de sa personnalité. Le Président Obama est d’ailleurs connu pour faire face aux situations de stress en utilisant son sens de l’humour. Quelques fois ses blagues marchent et d’autres fois elles souffrent d’un mauvais timing. Ici, il s’agit un talk-show (débat) dont le premier objectif est de créer du divertissement. Les blagues sont attendues. Et la stratégie est payante parce que ses blagues interrompent et introduisent un délai de reflexion avant ses réponses. Mais surtout, elles créent automatiquement une déviation par rapport à la question originale. 

Kimmel : - Au moment où je serais investi, ma main serait encore chaude d’avoir touché la bible et je courrais immédiatement à l’endroit où ils détiennent les documents sur la zone 51 et les ovnis et j’irais partout pour comprendre ce qu’il se passe. Avez-vous fait cela ?
Président Obama : - C’est pourquoi vous ne serez jamais Président,… parce que c’est la première chose que vous feriez.

Pdt Obama: - Les Extraterrestres ne laisseront pas les choses se produire… révéler leurs secrets. Ils exercent un contrôle strict sur nous.


Lorsque nous revenons sur la façon dont Barrack Obama a perçu la question ovni dans le passé, on remarque une évolution sensible de sa position. En 2007, sur MSNBC, s'est tenu un débat démocratique pour la présidentielle à l'époque des primaires démocrates (voir la vidéo au début du paragraphe sur le Président Obama). Le modérateur Tim Russert venait de cuisiner et de se moquer du sénateur Dennis Kucinich à propos d’une observation ovni qu’il avait effectué. Puis il se tourne vers le sénateur Obama et lui demande :

Tim Russert : - les trois astronautes d’Apollo 11 qui sont allés sur la lune en 1969 ont tous dit qu’ils croient en l'existence de la vie au-delà de la Terre. Etes-vous d’accord ?
Sénateur Obama : - vous savez, je ne sais pas et je ne suis pas supposé savoir. Ce que je sais c’est qu'il y a de la vie ici sur Terre et que nous ne prenons pas soin de la vie ici sur terre. Nous ne prenons pas soins des enfants qui sont en vie et malheureusement nous n’avons pas de sécurité sociale. Nous ne prenons pas soin des séniors qui sont en vie et qui voient leur prix du chauffage s’élever. Donc en tant que Président, ceux-là sont les gens dont je m’occuperai en premier. Il peut y avoir d’autres personnes sur leur chemin...(*sous entendu le chemin des extraterrestres)
Donc, le sénateur Obama rejette avec une grande rapidité le sujet et diminue l'importance de la question malgré son intérêt. Comme tout bon politicien, il ramène l’attention autour de sa campagne et évite une stigmatisation négative attachée à tout ceux qui partagent trop leurs croyances en la vie extraterrestre. Il fait toutefois un mouvement vers le sénateur Kucinich comme pour dire : « je laisse le sujet délirant des ovnis à ce gars-là… ».


En 2012, le Président Obama s’était rendu à Roswell au Nouveau Mexique, le lieu légendaire du prétendu crash ovni de 1947 et avait alors commis une gaffe. En débarquant de l’hélicoptère, il avait rencontré une foule de personnes qui l'attendait pour le voir. Un micro avait été installé et il commença à s’exprimer ainsi… « C’était un voyage merveilleux, nous sommes arrivés par hélicoptère à Roswell et je déclare aux gens que lorsque j’ai atterri, je suis venu en paix». Lorsqu’il s’exprima ainsi, tout le monde savait à quoi il faisait allusion. Sur l'enregistrement,  on peut d'ailleurs entendre les rires des personnes qui sont rassemblés autour de lui.

Partie 2 – Que communique le Président Obama ?
Ce qui est abordé, qu'il nie ou ne nie pas:
Dans cette interview, le Président Obama n’a jamais nié la connaissance d’une réalité extraterrestre. Ce qui est nié, c’est la possibilité de donner au public l’accès à sa connaissance ou à son implication. Il ne nie pas les efforts nécessaires pour explorer ce sujet. Il ne nie pas avoir été informé sur la possibilité d’une présence extraterrestre. Il ne nie pas d’avoir vu ou entendu des documents et des preuves. Il a simplement dit : Je ne peux rien révéler. Ce qui est une phrase instructive de la part d’un Président. Le Président Obama est le seul Président à avoir déclaré publiquement qu’il ne peut pas révéler d’information sur les ovnis. 
Pourtant la Maison Blanche a déjà répondu officiellement à la question ovni. En réponse à une pétition pour obtenir la divulgation du dossier ovni par le gouvernement, l’administration Obama fit une déclaration officielle le 4 novembre 2011 et nia que le gouvernement des Etats-Unis avait caché des informations ou des preuves d’une présence extraterrestre.
 - ooooops !!!!



Analyse de Ben Hansen

Article rédigé par Michel Ribardière
Avec nos tous nos remerciements à Mr Grant Cameron pour les nombreuses informations et le travail de synthèse qui nous ont énormément aidé dans la rédaction de cet article.

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(1) La rencontre de Charles HUFFER, Georges W.BUSH et Dick CHESNEY

bush_cheney
En juillet 2000, Dick Chesney et Georges W Bush sont en campagne électorale dans l'Arkansas à Springdale. Mr Charles Huffer saisit cette occasion pour demander à Georges Bush devant les medias, si il procèdera aux révélations du dossier ovni dans le cas ou il devient président. Georges Bush répond de façon positive comme une évidence et dans un second temps il désigne Mr Chesney en ajoutant que c'est le premier geste auquel il procèdera. Monsieur Chesney alors interpellé, confirme à son tour qu'il procèdera à la divulgation devant les médias.
Puis en février 2001, encouragé par d'autres ovniologues, Charles Huffer relance Dick Chesney avec le courrier ci-dessous:
Huffer1 Huffer2

Voici une traduction:

Le président Bush remplit ses promesses de campagne à la vitesse de l'éclair et je veux être sûr que celle qu'il m'a fait personnellement ne se perdra pas.Le 28 Juillet 2000, vous et le gouverneur Bush étiez à Springdale, Arkansas. J'ai eu l'occasion de demander à M. Bush, si jamais il devient président, acceptera-t-il de nous dire ce qu'il se passe au sujet des ovnis? M. Bush a déclaré: «Bien sûr. Je le ferai. » Cette question et la réponse ont été enregistrées par ABC NOUVELLES et ont été diffusées (en partie) sur NIGHTLINE le soir même et (plus complètement) le lendemain matin sur CNN. Une partie de cette interview avec moi conduite immédiatement après avoir posé cette question fut publié le 29 Juillet 2000 dans le Washington Post.Quelques minutes plus tard, je vous ai aperçu de nouveaux tous les deux et M. Bush m'indiqua, tout en pointant le doigt vers vous que ce serait la première chose que vous feriez. Quand je vous ai demandé si effectivement vous le feriez, vous avez répondu «Oui Monsieur. ». J'avais mon magnétophone en marche et j'ai donc notre échange sur bande audio. Pour autant que je sache, cet échange n'a pas été enregistré par les médias.Le fait que M. Bush vous a chargé de cette question explique pourquoi je vous écris.Compte tenu de ce qui est arrivé après l'élection et le délai restreint résultant de la transition. Il est tout à fait possible que la promesse qui m'a été faite ait été négligée. En tant qu'ancien membre de l'Army Security Agency (l'Agence de sécurité des armées), je détenais une habilitation Top Secret et Sécurité Cryptologie. Par conséquent, j'ai une meilleure compréhension que le citoyen moyen de ce qu'implique la divulgation d'informations classifiées. Je réalise qu'il est très hautement préférable que tout ne soit pas divulgué à l'heure actuelle. Les projets de rétro-ingénierie en cours actuellement se situeraient certainement dans cette catégorie.Je vous prie de considérer ce qui suit comme un scénario possible de divulgation partielle:
Compte tenu de l'importance historique, vous ou le président Bush devrait procéder aux annonces. L'information serait divulgué par étapes, peut-être au début avec des intervalles d'une à deux semaines. Aucune question de la presse ne serait autorisée dans les premières étapes.



PREMIÈRE ÉTAPE: Ce serait une annonce courte. Il serait indiqué que le Gouvernement des Etats-Unis n'a pas dit toute la vérité au sujet des OVNIS dans le passé en raison de questions de sécurité nationale. Et qu'aujourd'hui encore, tout ne peut pas être divulgué.
Puis, en supposant que ce qui suit est vrai, il faudrait simplement affirmer que certains ovnis sont d'origines extraterrestres et / ou interdimensionnesl, ou les deux à la fois, qu'ils sont apparemment dans les parages depuis des milliers d'années, que plusieurs groupes différents viennent ici en provenance de divers endroits, (mentionner les systèmes d'étoiles d'origines, si elles sont connues) (éventuellement en provenance de Zeta 1 ou Zeta 2 ou Epsilon Reticuli, si ma propre recherche est valable, divulguer une photo d'un engin en montrant seulement l'extérieur et mettre fin à la conférence de presse.

DEUXIÈME ÉTAPE: Elle impliquerait une divulgations plus importante comme differentes sortes de batiments en mouvement, en les montrant encore une fois seulement de l'extérieur.
TROISIÈME ÉTAPE: Elle impliquerait la divulgation d'images fixes et des images animées depuis l'intérieur d'un ou plusieurs vaisseaux.
QUATRIÈME ÉTAPE: Peut-être quatre à huit semaines après la troisième étape, elle impliquerait la divulgation d'une unique photo d'un extraterrestre, avec un système solaire d'origine, si il est connu. Choisir la photo la plus attractive possible.CINQUIÈME ÉTAPE: impliquerait la divulgation d'images fixes et d'images animées de divers extraterrestres, si elles sont disponibles, ainsi que leur lieu d'origine, si ils sont connus. La divulgation de transmissions radio ou télévisées, interceptées serait également faite à ce moment.
SIXIÈME ÉTAPE: Elle impliquerait la divulgation d'informations concernant les contacts avec les extraterrestres. L'incident de la base aérienne militaire d'Holloman serait révélé à ce moment.

SEPTIÈME ÉTAPE: Elle impliquerait la présentation des cadavres d'extraterrestres, la divulgation des rapports d'autopsie, ainsi que ce qui a été appris sur les fonctions organiques, les structures et la chimie.

Les questions seraient désormais autorisés pour la première fois au sujet des sept étapes uniquement. (L'étape sept pourrait représenter une pause durant plusieurs semaines ou plusieurs mois.)
HUITIÈME ÉTAPE: Elle impliquerait un compte rendu sur les nombreux dégâts que nous avons subi à la suite d'un contact avec des extraterrestres: avions détruits ou capturés, des enlèvements qui se sont mal terminées, les décès en raison d'une trop grande proximité avec un système de propulsion, un système d'arme, etc. Les question seraient autorisées.
NEUVIÈME ÉTAPE: Elle impliquerait la présentation d'extraterrestres avec lesquels nous avons des contacts officiels ou officieux. Les question seraient autorisées.

Il y a probablement beaucoup de choses que j'ai oublié, donc je ne vous présente pas cela comme un programme complet de divulgation. Mais j'espère que vous accepterez de le prendre en considération. Si vous pensez qu'il est possible de m'inviter à être présent lors des annonce (s), ce serait pour moi le plus grand honneur jamais reçu.

Très cordialement,Charles A Huffer
Finalement parvenu au bureau du vice-président Dick Chesney, le courrier obtiendra une réponse (voir ci-dessous) qui lui indiquera que sa demande a été transmise à la NASA. La NASA, à son tour, bottera en touche, elle aussi. 
Huffer4
Circulez !!! Il n'y a rien à voir !!!

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