Quantcast
Channel: DEVENONS TOUS JOURNALISTES
Viewing all articles
Browse latest Browse all 10306

Article 0

$
0
0
++25 et 26/08 - TOUS LES RÉGIMES ALIMENTAIRES
FONT GROSSIR". 

Coca-Cola et les boissons sucrées détruisent votre santé et font grossir.
Les gâteaux, biscuits, les bonbons...

Docteur Poinsignon*
Cette phrase, que je répète depuis plus de 15 ans, rends souvent perplexes mes malades en surcharge pondérale, qui essayent de maigrir, mais qui n’y parviennent pas en essayant les régimes à la mode, généralement lancés par les média, avant les vacances d’été.
Les « experts » de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) qui pour une fois ne racontent pas trop de bêtises, viennent de publier dans un rapport de 160 pages, leurs conclusions, après avoir étudié une quinzaine de régimes amaigrissants différents.

Leurs conclusions rejoignent absolument ce qu’un observateur objectif  (le blogeur que vous lisez) avait déjà remarqué et conclu par un simple empirisme observationnel.
Les régimes hyper protéinés altèrent la fonction rénale en surmenant les reins, car le processus d’évacuation des déchets azotés est périlleux chez les omnivores dont nous faisons partie. À noter que l’hyperuricémie et la goutte n’existent pas chez les mammifères carnassiers stricts. Priver l’organisme de glucides est aussi violent qu’une grève de la faim. L’organisme sait transformer les lipides en glucose en créant des corps cétoniques, qu'il a du mal à éliminer.
La plupart des régimes sont carencées en vitamines, apportent trop de sodium, provoquent des rétentions hydro sodées provoquant des à-coups d’hypertension artérielle en surmenant le cœur.
Le squelette est malmené, car il existe un déséquilibre acido basique temporaire, qui peut conduire à des séquences de fuite calcique très augmentée. La santé physique est donc très altérée pendant le régime amaigrissant avec des organes cibles importants: les reins, le cœur, le squelette.
(Une étude américaine avait déjà montré qu’à surpoids et obésité comparable, les obèses qui avaient fait de nombreux régimes étaient victime d’une surmortalité…. ce qui prouvait qu’il valait mieux avoir une surcharge pondérale et la maintenir constante que d’essayer de la perdre et de ne pas y arriver…. bien au contraire, comme nous allons le voir un peu plus loin.)

L’impact psychologique d’un régime amaigrissant est catastrophique.
Par définition, tout régime est frustrant pour le cerveau en ce qui concerne le plaisir alimentaire base originelle du plaisir humain. Comme j’ai l’habitude de le soutenir, le cerveau nécessite obligatoirement trois choses : de l’oxygène, du glucose, et du plaisir quotidien.

La frustration conduit à la tristesse, à la violence contre soi même, à la colère rentrée, à la rancœur contre ceux qui mangent et ne grossissent jamais, au sentiment d’injustice, à la victimisation.
Le peu de résultat obtenu peut fabriquer  ne image de soi déplorable, puisque les efforts exercés par la volonté maintenue tout au long du régime aboutissent à une défaite dévalorisante dès la reprise de poids. La dépression n’est jamais bien loin, l’irascibilité toujours présente.
En plus de l’effet délétère sur la santé physique et psychique des régimes amaigrissants, les conclusions des experts montrent, paradoxalement, que tout régime alimentaire débouche sur une reprise pondérale automatique. «Plus on fait des régimes, plus on favorise les reprises pondérales. » Ce n’est même plus du yo-yo, c’est de l’ascension pondérale : on perd quatre kilos en faisant un régime et quelque temps après, l’on s’aperçoit que l’on a grossi de cinq, on refait un régime, on perd huit kilos et quelque temps après on s’aperçoit avec effroi qu’on en a repris onze. Tel est le constat : Weight Watchers fait grossir, tout comme la soupe aux choux, le régime ananas ou le régime du Dr Tartanpion.

Pourquoi ce paradoxe ?
Tout simplement parce que le cerveau préhistorique enregistre et mémorise la frustration du plaisir alimentaire, cette frustration crée un stress correspondant aux périodes de famine préhistorique… dès que le cerveau revoit passer une « alimentation normale » en période de « non-régime » ou de « consolidation », il donne des ordres de stockage aux cellules graisseuses, les adipocytes. Ce stockage graisseux de réserve est en prévision d’un éventuel régime frustrant ou pour une éventuelle période de stress. Chaque période de régime stimule les ordres ultérieurs de reprise pondérale. Notre atavisme préhistorique est bien réel.
(Chacun doit savoir qu’il est impossible de maigrir en période de stress, en période de souffrance ou de douleurs physiques, car dans ces situations, c’est le cerveau préhistorique inconscient, qui prend les commandes de la gestion des stocks graisseux et non plus notre volonté de maigrir pour avoir un corps de rêve).


Plutôt que d’imposer des régimes alimentaires violents à nos organismes pour maigrir, qui finissent par grossir, en altérant la santé ; il vaut mieux changer définitivement de mode alimentaire en adoptant  une nouvelle diététique : la Diététique Ancestrale ou la même chose sous une autre appellation " l'alimentation hypotoxique"(article à ce jour) et commencer à bouger !
---------------------
Docteur Poinsignon le 31 juillet 2017
Préface du livre «Je mange hypotoxique»* de Damien Leretaille 
par le Docteur Jean-Pierre Poinsignon.






« Encore un énième régime !», allez-vous penser, à la lecture du titre de ce livre.
 Et bien…trois fois  non !
Non ! Ce n’est pas un « régime »… c’est une « Diététique de Santé », agréable de surcroît.
Non ! Ce pas une énième conception alimentaire… c’est « La » Diététique  spécifique  de l’être humain. Tout simplement.
Non ! Ce n’est pas un livre uniquement  théorique  ni  un témoignage larmoyant d’un malade qui recouvre la santé après un cheminement très ennuyeux à lire.
C’est un livre intelligent et pratique, car ce livre explique les bases de l’alimentation hypotoxique avant de nous donner les moyens plaisants de les appliquer. Concision exemplaire dans l’énoncé des dix principes de base et des dizaines de recettes et de menus agréables, qui n’oublient  surtout pas la base de l’alimentation : le plaisir.
L’auteur fait preuve de souplesse d’esprit  et de nuances pour convaincre sa famille  d’essayer de manger différemment, sans donner l’impression d’être entré dans une secte orthorexique.
En effet, l’on peut facilement, changer de style vestimentaire, changer de strates sociales, changer d’idées politiques, changer de conjoint(e), etc.…. Mais changer d’habitudes alimentaires  demeure l’une des choses les plus difficiles qui soient. C’est changer quelque chose, qui possède une relation forte avec notre mémoire profonde, forgée  par  la phase orale de notre développement psychologique (et oui, encore Freud !). Relation plus ou moins consciente avec le souvenir du sein de la mère nourricière : « maman », « manger », « miam…c’est bon », procèdent  de la même racine affective. Renoncer à ses habitudes alimentaires, c’est en quelque sorte se séparer d’un amour fondamental, quand nous étions nourrisson. C’est un peu renier l’amour de sa mère. C’est un peu se renier. Or précisément, ce changement alimentaire est salvateur, et ce livre nous aide à nous sauver nous-mêmes.
Notre civilisation dénie notre animalité et notre appartenance à l’ordre des mammifères. (Littéralement « porteurs de mamelles »). Notre culture alimentaire croit, dur comme fer, que tous les laits des porteurs de mamelles sont interchangeables d’une espèce à l’autre. Je rappelle souvent à ma patientelle, dans mon activité médicale, que la vache n’est pas notre maman ! La publicité détruit « le bon sens » et développe l’idée débile  que le nourrisson ne peut plus avoir une croissance harmonieuse, sans le biberon du lait de la vache laitière….. Le « bon pain » partagé entre amis, fabriqué avec du blé moderne (un monstre génétique triploïde) cuit à 230 °Celsius, renferme beaucoup de toxines et nous réserve de bien mauvaises surprises, quant à notre santé.
 Funestes erreurs que l’on paye tôt ou tard, tristes habitudes inconscientes, basées sur la confiance aveugle envers l’agroalimentaire et ses puissants lobbys. Et bien encore non, La tendance salvatrice anti gluten n’est pas une mode passagère. Et bien oui, la cuisson à haute température génère des toxines, qui pénètrent nos cellules, au cœur de leur noyau ; encore oui, il faut savoir laisser le lait des vaches uniquement à leurs veaux.
Nos habitudes culturelles occidentales ont également forgé notre goût et nos plaisirs alimentaires…. Ce qui ne correspond pas forcément à notre génétique, à notre physiologie humaine, et par conséquent à notre santé.
Les sciences nouvelles comme l’Epigénétique ou la Nutrigénétique nous montrent que nous ne sommes pas prédéterminés uniquement par notre ADN, comme nous le croyions encore, il y a quelques années. Notre environnement compte pour beaucoup dans notre qualité de vie et notre santé. La plus grande partie de notre environnement est faite de notre alimentation. Nous devenons ce que nous mangeons. La maladie n’est pas provoquée par une quelconque malédiction ou bien par le hasard, mais reste la conjonction de notre génétique et de notre mauvaise alimentation moderne.
 Les « Maladies de Civilisation » signalées par des lanceurs d’alertes courageux et indépendants comme le Professeur Henri Joyeux, sont pour la plupart dues  à la «  malbouffe ». Le génial Docteur Jean Seignalet  nous explique : trois « révolutions » ont eu lieu au néolithique, il y a 10 000 ans : la domestication des céréales et la sélection des graines mutées, la sélection des espèces laitières et la consommation du lait, la cuisson des aliments. Quatre erreurs ont parachevé nos errements au XXe siècle : la pollution des aliments par des toxiques chimiques, qui n’existent pas dans la Nature, le chauffage des huiles végétales (Conférer aux observations du Docteur Catherine Kousmine), l’appauvrissement  en minéraux et en vitamines des végétaux de notre agriculture intensive, enfin les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) avec une prétention cupide et  fallacieuse d’améliorer la Nature et ses  millions d’années d’Evolution. (Végétaux « reprogrammés » qui pourraient se développer sans eau (n’importe quoi !) pour les pays désertiques…riz « doré » rempli de vitamines pour lutter contre les maladies de carence et autres phantasmes vendus par des agro-sorciers, pseudo savants….mais réels empoisonneurs fous.
On ne peut pas changer notre génétique nous somme obligé de changer les manières d’avoir du plaisir en mangeant !
L’alimentation hypotoxique qui est l’objet de ce livre est à la fois préventive pour conserver la santé lorsque l’on croit la posséder et également curatrice, comme le montre, avec lucidité, Damien Leretaille avec son témoignage personnel et d’autres exemples de malades  incroyablement améliorés par l’alimentation hypotoxique.
 Les  victimes ordinaires de notre alimentation quotidienne ignorent qu’elles continuent à creuser leur tombe avec leurs dents.
La liste des maladies améliorées par l’alimentation hypotoxique englobe la plupart des spécialités médicales. Mes amis biologistes  comprennent ces résultats extra–ordinaires, plus rapidement que mes confrères médecins. Il est vrai que la médecine moderne est plus symptomatique qu’étiologique.
Il faut vraiment féliciter Damien Leretaille de cette divulgation limpide d’un secret occulté par la force de l’habitude, l’ignorance et les nombreux lobbys. Ce qui fait beaucoup me direz-vous !
Oui vraiment, le livre que vous tenez entre les mains est un trésor.
Prenez en soin, car c’est de vous dont il s’agit
-------------------------
* "Je mange hypotoxique"


Offrez à votre corps l'alimentation qu'il lui faut : sans gluten, sans lait, cuisson douce

De nombreux scientifiques indiquent que l'alimentation moderne est un facteur déclenchant de maladies chroniques. Et si c'était vrai ? Et s'il était possible de résoudre ses problèmes de santé en adoptant une alimentation mieux adaptée aux besoins de l'organisme ? Damien Leretaille nous explique dans ce livre passionnant les fondements de l'alimentation hypotoxique (créée par le DR Jean Seignalet). Elle consiste tout simplement à offrir une alimentation qui n'est pas toxique mais bénéfique au bon fonctionnement de notre organisme en favorisant les aliments et les modes de cuisson adaptés au fonctionnement du corps humain et en évitant de consommer des aliments que nos enzymes digestives ne savent pas bien digérer. Près de 100 maladies ont répondu positivement à ce traitement par l'alimentation, telles que : l'arthrose, la colite, la fibromyalgie, le diabète, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la polyarthrite, le psoriasis ... Ayant guidé des milliers de personnes vers l'alimentation « hypotoxique », Damien Leretaille nous livre ses conseils concrets pour changer d'habitudes alimentaires et se nourrir en pleine conscience des besoins du corps. 

Viewing all articles
Browse latest Browse all 10306


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>