ALORS QUE LES FORCES AMÉRICAINES
ENTRENT EN SYRIE SOUS PROTECTION RUSSE.
Pour la première fois depuis que le président John F. Kennedy a essayé de mettre au pas la CIA , après échec retentissant de celle-ci lors du débarquement de la baie des cochons [1] pour renverser le gouvernement cubain en 1961, le président Donald Trump s’attaque lui aussi à la CIA afin de détruire son «armée privée» de terroristes islamistes en Syrie, pendant que les forces militaires américaines continuent de se répandre dans ce pays sous la protection de la force aérienne russe.
En effet, depuis que l'organisation terroriste de l'État islamique (DAECH) est apparu sur la scène mondiale en 2014, le gouvernement US (illégal) a refusé d'autoriser l'armement des forces kurdes qui ont toujours voulu s’opposer efficacement à Daech. Ils ont même cautionné un programme secret de la CIA (appelé Timber Sycamore)*, consistant à entraîner, armer et financer massivement les islamistes terroristes en Syrie, en Irak, en Tunisie, en Libye et ailleurs.

Ces "terroristes millionnaires" de la CIA n'avaient eu aucun impact sur la lutte contre Daech, (et pour cause, ils en étaient les alliés). Cependant, à partir de la mi-2016, l es forces Kurdes soutenues par les Américains, accumulaient victoire sur victoire , alors que le régime US continuait à leur refuser les armes dont ils avaient besoin.
En septembre 2016, dans l'atmosphère tendue des élections présidentielles aux États-Unis, la haine et la colère des forces armées américaines contre ce complot US-CIA ont éclaté au grand jour lorsqu’un ancien officier des Bérets Verts américains (qui était associé à des opérations secrètes en Syrie) a parlé à un important site d'information militaire, appelé SOFREP, en dénonçant avec détail l'utilisation par la CIA des islamistes pour renverser Assad en affirmant:
"Personne n'y croit. Tout le monde sait qu'ils sont des djihadistes. Personne sur le terrain ne croit à cette mission ou à cet effort, et ils savent qu'ils sont en train de former la prochaine génération de terroristes jihadistes, alors ils le sabotent en disant: "on en a rien à foutre, qui s'en soucie d’ailleurs?"
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Les soldats américains, le sergents d'état-major Matthew C. Lewellen, Kevin J. McEnroe et James F. Moriarty brutalement assassinés sur ordre de la CIA |
À peine huit semaines plus tard, en novembre 2016, en rétorsion contre ce béret vert qui disait la vérité, 3 de ses soldats des forces spéciales bérets verts (les sergents d'état-major Matthew C. Lewellen, Kevin J. McEnroe et James F. Moriarty) ont été brutalement assassinés par un soldat jordanien employé par la CIA, dans leur base secrète de Timber Sycamore en Jordanie ; et le régime d'Obama a couvert ces assassinats

Naturellement, la décision du président Trump de briser le complot US-CIA consistant à armer les terroristes islamistes en Syrie et ailleurs, ainsi que son succès retentissant dans la destruction de Daech, ne trouvent pratiquement aucun échos dans la grande presse américaine ou occidentale, qui cherchent à détourner l’attention des gens par des futilités et des « fake news ».
source :Trump Moves To Destroy CIA As US Forces Flood Into Syria Under Russian Protection
Voici ce que racontele Washington Post :
Un programme U.S. limité dans son ambition, ses moyens et incapable de distinguer entre rebelles et jihadistes
Ce programme de soutien initié il y a 4 ans a été sanctionné par plusieurs fiascos retentissants dus à l'incapacité pour les agents américains de sélectionner des rebelles sans liens avec les jihadistes. L'efficacité du programme américain a encore été mise à mal après l'entrée dans le conflit des forces armées russes aux côtés de Bachar el-Assad en 2015 et le refus de Washington de fournir à "ses" rebelles des armes capables d'abattre des avions russes ou syriens qui pilonnaient leurs positions.
Donald Trump avait pris sa décision il y a un mois dans le but d'un rapprochement avec la Russie. Il a pris cette décision après un entretien avec le patron de la CIA , Mike Pompeo et le conseiller à la Sécurité nationale, le général H.R. McMaster, ajoute le Washington Post.
Le Washington Post estime que l'élimination de ce programme de soutien aux rebelles syriens reflète l'intérêt du président américain "pour trouver des moyens de travailler avec la Russie " ainsi qu'une "reconnaissance des limites de l'influence de Washington et de la volonté de chasser Assad du pouvoir".
Cette décision intervient alors que les Etats-Unis et la Russie ont négocié un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie , couvrant une partie de la zone où les rebelles opèrent. Le cessez-le-feu a été annoncé le 7 juillet lors du Sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, où Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois.
Un programme ambigu mis en place par l'administration US du temps d'Obama
L'ancien président Barack Obama (pas libre de ses décisions) avait approuvé ce programme d'aide en 2013 au moment où divers groupes rebelles cherchaient un soutien extérieur dans le cadre d'un soulèvement général contre le régime syrien. Des milliers de combattants rebelles ont ainsi été formés et armés.
Mais l'engagement des États-Unis est resté ambigu en raison des doutes à Washington sur la capacité des rebelles à renverser Bachar el-Assad et de la priorité donnée au combat contre l'Etat islamique.
L'intérêt pour ce programme s'est encore érodé l'année dernière après la perte par les rebelles des zones qu'ils contrôlaient dans la ville d'Alep, à la suite d'une vaste offensive de l'armée syrienne, soutenue par la Russie.
[1] Le débarquement de la baie des Cochonsest une tentative d'invasion militaire de Cuba par des exilés cubains soutenus par les États-Unis en avril 1961. Planifiée sous l’administration de Dwight Eisenhower, l'opération était lancée au début du mandat de John F. Kennedy. Elle visait à faire débarquer à Cuba, le 17 avril1961, environ 1.400 exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unispar la CIA. Leur objectif était de renverser le nouveau gouvernement cubain établi par Fidel Castro, qui menait une politique économique défavorable aux intérêts américains et se rapprochait de l'URSS. L'opération fut un échec complet.
Hannibal GENSERIC
Kennedy et la baie des Cochons. La CIA. L'état dans l'état.
http://www.dailymotion.com/video/x5cgp4_cia-la-baie-des-cochons-cuba-jfk_news
Kennedy et la baie des Cochons. La CIA. L'état dans l'état.
http://www.dailymotion.com/video/x5cgp4_cia-la-baie-des-cochons-cuba-jfk_news