+++11/07 - L'ISLAM. LE CONNAITRE POUR Y METTRE FIN.
MOHAMED, UN FAUX PROPHÈTE ?

L’islam est une perpétuelle inquisition
Il y a un grand débat en Occident et dans les pays arabes et musulmans sur la question de savoir s’il est possible de réformer l’islam, ou si au contraire il doit être considéré comme périmé.
L’Islam a connu une période d’inquisition appelée la Mihna, qui a débuté en 833 et pris fin en 848 ou 851. Elle s’est cristallisée autour de la doctrine selon laquelle le Coran serait créé, et non pas la parole éternelle de Dieu descendue du ciel sur Mahomet. Cette doctrine prônée par les Mutazilites fut adoptée par le calife Mamoun qui l’a alors imposée à tous, destituant tout juge qui n’y adhérait pas. Cette doctrine a fait un grand nombre de victimes, et elle été contestée par certains imams, comme Ahmad ibn Hanbal, qui a enduré la torture jusqu’à ce que le calife Al-Mutawakkil y mette fin et le libère.
En réalité le Monde arabo-musulman n’a jamais cessé de pratiquer l’inquisition, puisque depuis le début de l’islam jusqu’à ce jour, tout musulman qui quitte l’islam est considéré comme apostat passible de la peine de mort. Cette sanction est même prévue par le Code pénal arabe unifié adopté par le Conseil des Ministres arabes de la Justice en 1996 (sur le site de la Ligue arabe), que j’ai traduit.
Aujourd’hui, l’islam est traversé par une inquisition bien plus grave que celle du 9e siècle, en particulier depuis l’apparition de Daesh, issu du courant majoritaire sunnite, et qui ne fait qu’appliquer ce qu’enseigne l’Azhar dans ses écoles et ses facultés. Les conséquences désastreuses sont clairement visibles dans ce qui se passe en Irak, en Syrie, en Égypte, en Libye et dans d’autres pays affectés par ce fléau.
Malgré ces catastrophes, les musulmans continuent de clamer que l’islam est une religion valable en tout temps et en tout lieu. Ils ne peuvent pas se débarrasser de cette ineptie, car le Coran dit:
La religion auprès de Dieu est l’Islam (3:19)
Quiconque recherche une religion autre que l’Islam, cela ne sera pas accepté de lui, et il sera, dans la vie dernière, des perdants (3:85)
Aujourd’hui, j’ai complété pour vous votre religion, j’ai accompli ma grâce envers vous, et j’ai agréé l’islam comme religion pour vous (5:3).
Une telle conception relève de l’hallucination. Dieu n’a rien à faire avec les religions, et toutes les religions sont des inventions humaines.
Mais peut-on réellement réformer l’islam?
C’est ce qu’a tenté de faire le regretté Mahmoud Muhammad Taha, qui a suggéré de laisser de côté le Coran et l’Islam de Médine*, et de revenir aux seuls Coran et Islam de La Mecque. Résultat : il a été pendu en 1985 à l’instigation de l’Azhar, des Frères musulmans et de la Ligue islamique mondiale. À ce jour, ses livres restent interdits … mais ils sont disponibles en ligne sur http://www.alfikra.org
La fille du penseur soudanais exécuté veut faire revivre son message de paix
Il y a aussi ceux qui veulent introduire des ajustements à certains enseignements de l’islam, comme l’a fait une avocate alaouite d’origine turque et résidant en Allemagne. Elle a mis en place une mosquée mixte pour les hommes et les femmes dont la prière est présidée par une femme, aidée d’un homme. Ce qui a provoqué la colère des autorités religieuses turques et les critiques de l’Azhar. Voir cet article
À présent, cette dame vit sous protection policière 24 heures par jour à cause des menaces proférées par des musulmans en Allemagne.
Il est inutile de mentionner ici tous les courants réformistes dans l’Islam et qui rencontrent la même opposition de la part des autorités religieuses. Il suffit de mentionner Islam Al-Buhairi emprisonné pendant une année en Égypte, et le cheikh Muhammed Abdullah Nasr, surnommé «le cheikh Miso» enfermé dans les prisons égyptiennes.
Il y a aussi les courants athéistes, qui veulent jeter le bébé avec l’eau du bain, ne voyant aucun espoir dans la réforme de l’islam.
Il y a également la campagne provocatrice que j’ai initiée visant à élire un nouveau prophète en lieu et place de Mahomet parce qu’il n’est plus adapté à notre temps
https://goo.gl/X1GQUa (en arabe).
L’islam serait-il inébranlable?
En dépit de toutes ces cogitations intellectuelles, il y a ceux qui continuent de croire que l’islam est solide et ne sera nullement affecté par les objections de ses adversaires. Mais quelle est la validité de cette croyance?
Pour répondre à cette question, nous pouvons demander quel serait le sort d’une épidémie qui menace l’humanité.
Cette épidémie peut être éliminée, comme elle peut éliminer l’humanité.
Les deux solutions dépendent des moyens utilisés pour lutter contre cette épidémie.
La première condition est la reconnaissance du fait que nous sommes face à une épidémie dangereuse et non pas seulement à un mal de tête passager.
Devant ce qui se passe actuellement, nous pouvons dire que cette condition est remplie. L’islam aujourd’hui a mauvaise réputation en raison des comportements de ses adeptes.
Allez dans un supermarché à Londres ou à Paris et criez «Allahou Akbar» et vous verrez les gens se précipiter hors du magasin en courant.
Les voyages d’un pays à l’autre sont de plus en plus compliqués par des procédures restrictives, à cause de l’islam.
De nombreux pays ont commencé à adopter diverses mesures hostiles envers l’islam. La dernière en date est la création en Italie du Partito anti islamizzazione ce qui signifie «Parti contre l’islamisation», lequel vise à limiter l’immigration musulmane et à déporter tout migrant reconnu coupable par la justice. Ce parti entend participer aux élections et entrer au parlement italien pour mettre en œuvre ses idées opposées aux normes islamiques qui violent les droits de l’homme (voir cet article https://goo.gl/qZJXZJ
et son site https://goo.gl/5JS4AK
C’est au fruit que l’on reconnaît l’arbre
À mon avis, le Coran, Muhammad et l’islam sont désormais périmés, à en juger par les conséquences tragiques de leurs enseignements en Syrie, en Irak, au Yémen, en Libye, en Égypte et ailleurs, y compris en Occident avec les attentats commis dans différentes villes. «C’est au fruit que l’on reconnaît l’arbre. Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits», dit le Christ. Et maintenant, sans trop tarder, c’est à la société de décider de les rejeter comme on le fait avec le lait périmé… si elle ne veut pas subir une intoxication alimentaire.
À moins de trouver une solution radicale visant à changer complètement l’islam. Ce changement doit passer par l’interdiction de la distribution du Coran sous sa forme actuelle, l’imposition d’une version du Coran par ordre chronologique et l’ajout d’un avertissement au début du Coran indiquant que la partie médinoise du Coran est toxique. Une telle présentation chronologique permet de distinguer l’évolution du Coran, d’un texte plus ou moins pacifique pendant la période mecquoise à un texte violent et contraire aux droits de l’homme pendant la période médinoise.
Je considère à cet effet la partie médinoise du Coran mille fois plus dangereuse que Mein Kampf de Hitler.
Voilà l’avertissement que j’ai mis au début de mon édition arabe et de mes traductions du Coran en français, en anglais et en italien (sous presse) par ordre chronologique (voir dans ce lien):
Comme les autres Livres sacrés, le Coran comporte directement, ou indirectement par le biais de la sunnah de Mahomet que les musulmans doivent suivre, des normes contraires aux droits de l’homme reconnus aujourd’hui dans les documents internationaux.
Nous invitons donc les lecteurs à le lire avec un esprit critique et à le placer dans son contexte historique, à savoir le VIIe siècle. Parmi les normes qui violent les droits de l’homme, qui inspirent les lois des pays arabes et musulmans, et que les mouvements islamistes voudraient appliquer, en tout ou en partie, nous signalons à titre d’exemples:
- L’inégalité entre les hommes et les femmes dans le mariage, le divorce, l’héritage, le témoignage, les sanctions et l’emploi, le mariage de filles impubères, et la circoncision masculine et féminine pratiquée sur des enfants.
- L’inégalité entre musulmans et non-musulmans dans le mariage, le divorce, l’héritage, le témoignage, les sanctions et l’emploi.
- La non-reconnaissance de la liberté religieuse, en particulier la liberté de changer de religion.
- L’exhortation à combattre les non-musulmans, à occuper leurs pays, à imposer aux non-musulmans le paiement d’un tribut (jizya) et à tuer ceux qui ne suivent pas les religions monothéistes.
- L’esclavage, la capture des ennemis et l’appropriation de leurs femmes.
- Les sanctions cruelles comme la mise à mort de l’apostat (qui abandonne l’islam), la lapidation de l’adultère, l’amputation des mains du voleur, la crucifixion, la flagellation et la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent).
- La destruction des statues, des peintures et des instruments de musique, et l’interdiction des arts.
- La maltraitance envers les animaux et le meurtre des chiens de compagnie.
Et comme on le dit: ça passe ou ça casse.
Dr Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en françaiset en anglais par ordre chronologique, et auteur de nombreux ouvrages
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en françaiset en anglais par ordre chronologique, et auteur de nombreux ouvrages
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* Différence entre l’islam de la Mecque et l’islam de Médine
Nous lisons dans le Coran:
La religion auprès de Dieu est l’Islam (3 : 19).
Quiconque recherche une religion autre que l’Islam, elle ne sera pas acceptée de lui, et il sera, dans la [vie] dernière, au nombre des perdants (3 : 85).
Ce jour, j’ai complété pour vous votre religion, et j’ai accompli ma grâce envers vous. J’agrée l’islam comme religion pour vous (5 : 3).
Les deux premiers versets donnent l’impression qu’il y a une religion islamique clairement définie qui doit être suivie. Cependant, le troisième verset montre que la religion islamique n’est devenue complète qu’après un certain temps, et qu’auparavant elle était en voie de développement. Certains pensent que ce verset est le dernier verset révélé dans le Coran alors qu’il fait partie du chapitre portant le numéro 112 dans l’ordre chronologique du Coran (qui compte 114 chapitres), chapitre suivi par le chapitre 113, l’un des plus durs du Coran et qui contient le fameux verset du sabre: “Une fois écoulés les mois interdits, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Prenez-les, assiégez les et restez assis aux aguets contre eux. Si ensuite ils sont revenus, ont élevé la prière et donné l'[aumône] épuratrice, alors dégagez leur voie. Dieu est pardonneur et très miséricordieux” (9 : 5). Ce verset a abrogé un grand nombre de versets tolérants du Coran, y compris le verset “Nulle contrainte en religion” (2 : 256).
Celui qui examine la biographie du Prophète Mahomet et l’ordre chronologique des chapitres du Coran y constate la présence de différentes phases comme c’est le cas avec tout être humain. Mes pensées aujourd’hui diffèrent de mes pensées quand j’étais jeune. Et ce n’est pas pour rien que les juristes musulmans distinguent entre les chapitres mecquois du Coran (révélés à la Mecque avant 622) et les chapitres médinois (révélés à Médine après 622). Mais malheureusement la publication usuelle du Coran (classant les chapitres plus ou moins par ordre de longueur) crée une confusion entre les deux, ce qui rend difficile l’observation des différences entre eux. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de traduire le Coran et de l’éditer en arabe par ordre chronologique (téléchargez l’édition arabe http://www.sami-aldeeb.com/articles/view.php?id=315, et commandez ici la traduction française). En fait, la différence entre le Coran révélé à la Mecque (avant 622) et le Coran révélé à Médine (après 622) est aussi grande que la différence entre le ciel et la terre, non seulement dans le style, mais aussi dans le contenu. Et il ne serait pas exagéré de dire que l’islam de la Mecque diffère totalement de l’islam de Médine, et la personnalité de Mahomet a complètement changé après avoir quitté la Mecque en 622 pour Médine devenant ainsi chef militaire, coureur de femmes et sanguinaire.
L’observateur des musulmans d’aujourd’hui découvre différentes catégories. Il y a des musulmans paisibles, des musulmans terroristes et des musulmans qui oscillent entre les deux. Chacune de ces catégories prétend représenter le vrai Islam, rejetant les autres. Je n’ai le droit de disqualifier aucune de ces catégories. Chacune de ces catégories a le droit de se dire musulmane. Mais on peut dire que le musulman paisible suit l’islam de la Mecque, le musulman terroriste suit l’islam de Médine, et celui qui oscille doute entre les deux islams. Celui qui prétend que l’islam est une religion de paix a raison, et celui qui prétend que l’islam est une religion terroriste a aussi raison, mais vous devrez dire de quel islam s’agit-il: l’Islam de la Mecque, ou l’islam de Médine. Le problème des musulmans aujourd’hui est qu’ils confondent sans cesse entre l’islam pacifique de la Mecque et l’islam terroriste de Médine. Cette confusion provient du manque de visibilité dont ils disposent, notamment en raison de l’édition usuelle du Coran qui confond entre le Coran de la Mecque et le Coran de Médine. Celui qui suit un guide désordonné, il est normal qu’il soit lui-même désordonné. Pour cette raison nous insistons sur la nécessité d’abandonner l’édition usuelle du Coran, de retirer du marché les copies existantes et de les remplacer par le Coran par ordre chronologique.
Afin de sortir les musulmans de leur problème, le penseur soudanais Mahmoud Muhammad Taha (surnommé le Gandhi de l’Afrique) leur a proposé dans son fameux livre “Le deuxième message de l’Islam” (original arabe ici, traduction anglaise à lire ici, traduit en français: Un Islam à vocation libératrice, à commander ici) d’adopter l’islam et le Coran de la Mecque et d’abandonner l’Islam et le Coran de Médine. Ceci conduirait à l’abandon de toutes les dispositions contraires aux droits de l’homme qui se trouvent dans l’islam et le Coran de Médine dont les sanctions (mise à mort de l’apostat, lapidation de l’adultère, amputation de la main du voleur, etc.), les discriminations contre les femmes et les discriminations contre les non-musulmans. Mais cet appel de Mahmoud Muhammad Taha a été catégoriquement rejeté par l’Azhar et les autres institutions religieuses musulmanes qui ont ameuté contre lui les autorités soudanaises. Celles-ci ont fini par le condamner à mort par pendaison le 15 janvier 1985.
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L'ISLAM N'EST PAS UNE RELIGION MAIS UNE FORME D'ESCLAVAGE - AMIL IMANI.
http://vol370.blogspot.fr/2016/09/0209-lislam-nest-pas-une-religion-mais.htm
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L'ISLAM N'EST PAS UNE RELIGION MAIS UNE FORME D'ESCLAVAGE - AMIL IMANI.
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