Kadhafi avait prévenu. Il nous avait évité cette catastrophe. Mais Sarkozy l'a fait sauvagement assassiner.
https://www.youtube.com/watch?v=-nYUbfpZCkg
Jean-Yves Le Gallou en parle dans son livre "Immigration. La catastrophe. Que Faire ? " page 233
Le Camp des Saints, ce roman-brûlot d'un provocateur impénitent racontant l'arrivée d'un million d'immigrants sur nos côtes, fait son retour dans les listes de best-sellers. Histoire d'un livre culte qui a fasciné Ronald Reagan et François Mitterrand.
Washington, tout début des années 1980. Le flamboyant patron du contre-espionnage français, le comte Alexandre de Marenches, rencontre son ami Ronald Reagan à la Maison-Blanche. Les deux hommes évoquent la guerre en Afghanistan. A la fin de la conversation, le comte tend au président des Etats-Unis un roman français (traduit en anglais) : "Vous devriez lire cela..." Quelques semaines plus tard, Reagan croise à nouveau Marenches et lui confie : "J'ai lu le livre que vous m'aviez donné. Il m'a terriblement impressionné..."
Un roman raciste?
"Il faut appeler Le Camp des Saints par son nom : un livre raciste." Voilà ce qu'écrivait Daniel Schneidermann, début mars, dans Libération. Malgré un souffle incontestable (et pas mal de longueurs), le roman de Jean Raspail joue avec un sujet explosif : un million de migrants issus du continent indien viennent s'échouer en bateau sur la Côte d'Azur. Effrayés par cette "racaille", les Français "blancs" fuient, laissant le champ libre à cette masse "puante", qui se livrait déjà à un "gigantesque enculage en couronne" [sic] sur les bateaux et profite de nos hôpitaux, écoles et supermarchés, non sans violer quelques "Blanches" au passage. Elites politiques, religieuses et médiatiques (dont un journaliste inspiré de Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur, nommé Ben Souad, "d'origine nord-africaine" et à la "peau bistrée") ont démissionné. Seul un dernier carré de "Blancs" résiste. Et qu'ont-ils de plus pressé à faire avant de mourir ? Abolir la législation de 1972 sur la discrimination raciale... Par son lexique, sa brutalité et ses provocations, Le Camp des Saints est incontestablement un ouvrage d'extrême droite.
Jérôme Dupuis
Bigre, quel est donc ce roman français capable d'"impressionner" le héraut du "monde libre" ? Il s'appelle Le Camp des Saints. Signé Jean Raspail, il est sorti en 1973. Et, depuis, cette épopée, qui raconte le débarquement apocalyptique d'un million d'immigrants entre Nice et Saint-Tropez, est devenue une sorte de livre culte. Mieux, depuis quelques semaines, ce roman sulfureux prend des allures de phénomène : sa huitième (!) édition, parue début février 2011, s'est déjà écoulée à 20 000 exemplaires, portée, notamment, par une longue apparition dans l'émission de Frédéric Taddeï, Ce soir ou jamais. Il est vrai que les circonstances ont fourni des attachés de presse un peu particuliers à ce Camp des Saints : les milliers de pauvres Tunisiens accostant à Lampedusa sur leurs barques de fortune...
Royaliste et "ultraréactionnaire"
Bien calé dans un fauteuil en bois aux fausses allures de trône derrière le bureau de son appartement du XVIIe arrondissement, fume-cigarette à la main, Jean Raspail, 85 ans et une silhouette de jeune homme, savoure. "Je prends ma revanche, les événements confirment ce que j'avais imaginé", dit ce royaliste, qui se défend d'être "à l'extrême droite". "Ultraréactionnaire", consent l'ancien explorateur à la moustache de major des Indes, entre sa vieille mappemonde, ses maquettes de bateau et l'étrange trophée en forme de lampe du prix Gutenberg, remis, en 1987, par une Anne Sinclair un peu réticente... Lui qui, dans l'immédiat après-guerre, a connu Ushuaia du temps où cette ville n'était qu'un vague fortin et qui a planté sa tente au milieu des ruines du Machu Picchu s'est toujours passionné pour le destin des peuples menacés.
Le Camp des Saints raconte-t-il autre chose ? "Ce livre a jailli en moi, sans plan préconçu, alors que l'on m'avait prêté une villa plongeant sur la Méditerranée ", se souvient Raspail. Nous sommes en 1972 - le Front national n'a aucune audience, et le débat sur l'immigration n'existe pas. L'éditeur Robert Laffont s'emballe pour le livre. Il en imprime 20 000 exemplaires d'entrée et écrit une lettre spéciale aux 350 libraires les plus importants de France. Il fait tout pour obtenir un "papier" dans Le Monde des livres. En vain. Mais une certaine droite intellectuelle, plutôt "dure" - Jean Cau, Louis Pauwels, Michel Déon... -, lance le roman, qui se vend à 15 000 exemplaires à sa sortie. Score honnête. On aurait pu en rester là. Mais, en 1975, petit frémissement. Le livre redémarre. Les images des boat people vietnamiens ? Le débat sur le regroupement familial lancé par Valéry Giscard d'Estaing ? "Le Camp des Saints est un livre qui a eu de la chance, analyse son auteur. Un bloc de lecteurs a lancé un formidable bouche-à-oreille. La comédienne Madeleine Robinson m'a dit l'avoir offert au moins cent fois !" On en arrive vite à 40 000 exemplaires vendus.
Le grand éditeur américain Charles Scribner le fait traduire en 1975. Succès. C'est ainsi, on l'a vu, qu'il atterrira entre les mains de Ronald Reagan. Un autre lecteur américain, et non des moindres, restera lui aussi marqué par ce roman : Samuel Huntington. Dans son célébrissime Choc des civilisations (Odile Jacob), le professeur de sciences politiques évoque le "roman incandescent" de Jean Raspail. Ces deux grands pessimistes se croiseront d'ailleurs à Paris, en 2004.
En France aussi, le livre poursuit son petit rythme de croisière - autour de 5 000 exemplaires par an. A telle enseigne, fait rarissime, qu'après être sorti deux fois en édition de poche (en 1981 et 1989), ce "long-seller" est ensuite réédité en grand format ! "Je suis un écrivain professionnel, justifie Raspail. Or, le poche ne rapporte rien. En grand format, je gagne un peu plus..." La dernière édition datait de 2002. Un an auparavant, le 20 février 2001, un bateau rempli de Kurdes était venu s'échouer très exactement à 50 mètres de la villa où fut écrit Le Camp des Saints. On s'attribuerait des dons de prophétie pour moins que ça... "Il y a un an, j'ai pensé que nous étions à un tournant de l'Histoire, dans la mesure où la population active et urbaine de la France pourrait être majoritairement extra-européenne en 2050, croit savoir Raspail. J'ai donc suggéré à Nicole Lattès, directrice générale de Laffont, de le rééditer avec une nouvelle préface." Mais, lorsque les services juridiques de la maison d'édition découvrent ce texte, intitulé "Big Other", leurs cheveux se dressent sur leur tête : "Impubliable, nous risquons des poursuites pour incitation à la haine raciale !" Raspail, lui, refuse de changer la moindre syllabe. Et appelle à la rescousse un ami avocat, Jacques Trémollet de Villers, pas exactement un gauchiste lui non plus - il a notamment défendu le milicien Paul Touvier. Mais bon plaideur : lors d'une "réunion de crise", longue de deux heures, aux éditions Robert Laffont, il parvient à retourner l'assemblée. On publiera, donc. Mais assorti d'un avant-propos du PDG de la maison, Leonello Brandolini, qui justifie la décision tout en prenant prudemment ses distances avec le fond du livre...
Des lettres aussi bien de Malraux que de Sarkozy
Chose assez étrange, en effet, LLe Camp des Saints a échappé jusqu'ici à toute poursuite judiciaire. L'adjonction de cette préface musclée pourrait agir comme un chiffon rouge. D'autant que Raspail, dans sa haine des lois "mémorielles" (Pleven, Gayssot...) n'a pu résister, à 85 ans, à une ultime provocation : indiquer lui-même, en annexe à la fin du roman, les passages susceptibles d'être poursuivis. Il en a compté 87...
"Si je suis attaqué, j'ai déjà préparé mon parachute", sourit l'octogénaire, en pointant le doigt sur un gros classeur noir qui ne quitte jamais son bureau. A l'intérieur, toutes les lettres de responsables politiques reçues depuis la sortie du Camp des Saints, en 1973. De Malraux à Sarkozy. Personne ne sait ce qu'elles contiennent. Le romancier se dit prêt à les produire dans le huis clos d'un tribunal. "Et on aura des surprises !" promet-il, gourmand, en une menace à peine voilée. Si certaines ne sont que de polis accusés de réception - Sarkozy, Chirac, Fillon... -, d'autres témoigneraient d'une lecture attentive (n'excluant pas pour autant la critique). Et de citer François Mitterrand, Robert Badinter ou Jean-Pierre Chevènement... Le livre peut choquer, en effet. Il est, d'ailleurs, un lecteur qui a "sursauté" en relisant Le Camp des Saints, en 2011. C 'est Jean Raspail lui-même. Verdict du Tonton flingueur royaliste : "Je n'en renie pas une ligne. Mais, il faut avouer, c'est du brutal !"
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Dans la nuit, sur les côtes du midi de la France , cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils sont l'avant-garde du tiers-monde qui se réfugie en Occident pour y trouver l'espérance. À tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question trop tard : que faire ?
C'est ce choc inéluctable que raconte "Le Camp des Saints".
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints est le livre qui a fait connaître Jean Raspail au grand public. Il révélait la fascination de l'auteur pour les causes perdues et les peuples disparus, une fascination qu'on continuera d'observer à travers la suite de son œuvre. " Y a-t-il un avenir pour l'Occident ? " demandait-il à l'époque. Certains ont été choqués par la façon dont la question était posée, d'autres, en France comme à l'étranger, ont parlé d'œuvre prophétique. " On n'épousera ou on n'épousera pas le point de vue de Jean Raspail, pouvait-on lire sur la quatrième de couverture de la première édition. Au moins le discutera-t-on, et passionnément ". En 2010, ce débat n'a rien perdu de son actualité.
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Un autre livre, plus récent, sur le même thème : "Soumission" par Michel Houellebecq janvier 2015
Soumission est un roman d'anticipation, de type politique-fiction, écrit par Michel Houellebecq, paru le 7 janvier 2015 aux éditions Flammarion1. C'est le sixième roman de Houellebecq.
Le livre décrit un futur proche en France dans lequel est élu un président de la République issu d'un parti politique musulman en 2022.
Il rencontre dès sa sortie un succès important, se vendant à plus de 120 000 exemplaires en seulement cinq jours2. Un mois après sa sortie, le livre s'est vendu sur le seul territoire français à plus de 345 000 exemplaires et a pris la tête des ventes dans trois pays européens : en France, en Italie et en Allemagne3.
Histoire
Le 15 décembre 2014, la parution du sixième roman de Houellebecq est annoncée pour le 7 janvier 2015.
Le 29 décembre le blog spécialisé Aldus révèle le piratage du livre, se fiant à sa présence en partage sur les réseaux torrent et en téléchargement4 et fait l'hypothèse qu'il s'agit du premier piratage d'un livre français avant même sa sortie en librairie.
Le roman faisant polémique avant même sa sortie, l'auteur est interviewé lors du Journal du Soir de France 2 par David Pujadas le mardi 6 janvier 20155.
À la suite des attentats contre Charlie Hebdo le 7 janvier, l'écrivain décide de suspendre la promotion de son livre en France avec effet immédiat6.
Michel Houellebecq déclare le 27 janvier 2015 être sous protection policière7.
Fin 2015, le New York Times classe le livre dans les « 100 livres notables de 2015 »8.
Résumé
L'histoire se déroule dans un futur proche : François, un professeur de littérature parisien spécialiste de Huysmans, sent venir la fin de sa vie sexuelle et sentimentale, avec pour seule perspective la vacuité et la solitude. L'environnement décrit au début du roman des affrontements réguliers entre jeunes identitaires cagoulés et jeunes salafistes: les médias semblent — par crainte d'un embrasement généralisé — ne pas relayer toutes les informations, le pays paraît être au bord de la guerre civile.
Les bouleversements politiques de l'élection présidentielle française de 2022 amènent au pouvoir un leader intelligent et charismatique d'un nouveau parti politique. Après qu'il fut parvenu de justesse à se hisser au second tour de l'élection présidentielle, Mohammed Ben Abbes, président de ce nouveau parti nommé « La Fraternité musulmane », réussit, grâce au soutien au second tour de tous les anciens partis politiques traditionnels face au Front national lui aussi présent au deuxième tour, à être élu.
Ce changement politique offre au narrateur une seconde vie et une seconde chance. Parmi les changements notables découlant de cette élection, la France est pacifiée, le chômage chute, des universités — dont la Sorbonne— sont privatisées et islamisées, les professeurs doivent être musulmans pour pouvoir enseigner, la polygamieest légalisée, les femmes n'ont plus le droit de travailler et doivent s'habiller d'une manière « non-désirable ». Grâce au soutien d'un ministre de Ben Abbes, le professeur semble s'être lui-même convaincu de retrouver le chemin des honneurs et un poste à l'université au prix d'une conversion à l'islam.
Plusieurs personnages politiques réels apparaissent dans le roman parmi lesquels François Hollande et Manuel Valls, respectivement président et Premier ministre jusqu'en 2022, Marine Le Pen, candidate malheureuse au second tour de l'élection présidentielle de 2022, François Bayrou qui est choisi comme Premier ministre par Mohammed Ben Abbes ou encore Jean-François Copé.
Le décadentismeest présent tout au long du roman, à travers la figure de Huysmans.
12 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Michel Houellebecq
Alors que sort mercredi son nouveau brûlot "Soumission", le plus populaire de nos (vrais) écrivains demeure en grande partie un mystère. D'où cette ribambelle de faits plutôt méconnus sur lui que nous vous... soumettons.
1-Il est originaire de la Réunion
Houellebecq est né à Saint-Pierre sur l’ile de la Réunion. Son père était un guide de haute montagne et sa mère une anesthésiste, sortie major de la faculté de médecine d’Alger. Des parents rapidement désintéressés par le bambin, confié aux différents grand-parents, en Algérie puis en France. D'où son esprit libre et ouvert. D'Alger, on voit ce qui se trame.
2-Il n’est pas né en 1958
Houellebecq a longtemps prétendu être né en 1958 et non en 1956, comme en témoignait un acte de naissance raturé par une mère qui aurait souhaité voir son surdoué de fiston brûler les classes à l’école. Celle-ci a vertement protesté («M'accuser d'avoir truqué des actes de naissance alors que c'est lui qui se rajeunit de deux ans, allez savoir pourquoi... Petit con coquet en plus») : l’écrivain a bien vu le jour le 26 février 1956. Il aura donc sous peu 59 ans.
3-Il s’appelle Michel Thomas
Houellebecq est le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle, fervente communiste. Au moment de trouver un pseudo de plume, il a emprunté ce patronyme en hommage à l’amour qu’elle lui témoigna et à son idéalisme. Cette affection est proportionnelle à la haine éprouvée pour sa mère qu’il a longtemps déclarée morte dans les interviews.
4-Il a une formation d’agronome
Au terme d'une scolarité pénible où il se fait constamment bizuter, il intègre en 1975 l’Institut National d’Agronomie d’où il sort diplômé en 1978 avec une spécialisation en « Mise en valeur du milieu naturel et écologie ».
5-Il a été informaticien à l’Assemblée Nationale
Après quelques tâtonnements (des études cinématographiques avortées) et des déboires privés (un divorce peu après la naissance de son fils suivi d'une dépression), il se reconvertit dans l’informatique en 1983. D’abord dans une société de service puis au Ministère de l’Agriculture – théâtre d’inspiration de son premier roman, Extension du Domaine de la Lutte en 1994 – et enfin, en 1990, à l’Assemblée Nationale ; dont il intègre l’équipe informatique suite à un concours pour devenir « adjoint administratif ». Il y restera six ans avant de se consacrer à temps plein à l’écriture.
6-Il a fui les impôts en s’exilant pendant douze ans
En 2000, l’écrivain part s’installer en Irlande avec sa nouvelle femme. Deux ans plus tard, il met le cap sur l’Andalousie mais retourne régulièrement sur l’ile britannique. Fin 2012, lassé de ne pas entendre parler français, il annonce son retour à Paris.
7-Il est avant tout poète
De 1988 à aujourd’hui, il a publié onze ouvrages de poésies diverses. Deux recueils – publiés dans l’indifférence - précéderont ainsi son premier roman Extension du Domaine de la Lutte (1994) qui aura lui-même du mal à trouver un éditeur. Son adaptation au cinéma par Philippe Harrel – qui joue aussi le rôle du héros, alias de Houellebecq - avec José Garcia lui permettra de dépasser des ventes initiales modestes.
8-Il a enregistré un disque de rock
En 2000, l’écrivain se laisse convaincre par Bertrand Burgalat d’enregistrer un album. Sur Présence Humaine, le pygmalion discographique de Valérie Lemercier (et boss du label Tricatel ) met en musique les textes de Houellebecq qui les chante – enfin, disons " marmonne " - lui-même. Il part en tournée avec le groupe maison AS Dragon défendre le résultat sur les scènes de France. L’an passé, Jean-Louis Aubert a lui-même consacré un album – Les parages du vide – à Configuration du dernier rivage, collection de poèmes houellebecquien parue en 2013. Les deux hommes sont devenus proches à cette occasion. L’album Préliminaires (2009) d’Iggy Pop est lui inspiré de La possibilité d’une île.
9-Un mentor nommé Schopenhauer
Le pessimisme métaphysique, la nausée sociale, le rejet de la « performance » (y compris sexuelle), la conception de la vie comme une longue vallée de larmes ? Houellebecq partage ses sombres thématiques avec le philosophe allemand (1788-1860) qui a exercé une profonde influence sur lui, notamment avec Le Monde comme Volonté et comme Représentation. L’auteur de Voyage au bout de la Nuit , Louis-Ferdinand Céline, autre grinçant désabusé, l’a également beaucoup influencé.
10-Il est férocement anti-libéral
« Le capitalisme libéral a étendu son emprise sur les consciences; marchant de pair avec lui sont advenus le mercantilisme, la publicité, le culte absurde et ricanant de l’efficacité économique, l’appétit exclusif et immodéré pour les richesses matérielles. Pire encore, le libéralisme s’est étendu du domaine économique au domaine sexuel . » écrit-il dans son essai H.P.Lovecraft. Contre le monde, contre la vie.
11-Il est juré du prix 30 millions d’amis
Très intéressé par la part d'animalité qui demeure en l’homme et multipliant dans son œuvre les comparaisons entre l’univers des humains et celui des bêtes, Houellebecq est un ami revendiqué de ces dernières. Spécialement des chiens (le décès du sien, Clément, l'affecta beaucoup) et des … cochons. Au point d’accepter l’invitation que lui fit en 2011 la Fondation 30 millions d’amis de participer à l’élection du lauréat de son prix littéraire.
12-"Soumission" n’est pas sa première provocation anti-islamique
En 2001, dans un entretien accordé à Lire, Houellebecq fait scandale en déclarant « La religion la plus con c’est quand même l’Islam. Quand on lit le Coran, on est effondré…. Effondré ! ». Poursuivi par diverses associations musulmanes mais aussi par le MRAP et la Ligue des droits de l’homme pour incitation à la haine raciale, l’écrivain est relaxé par le Tribunal qui retient son droit à émettre des opinions critiques sur les religions
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Le monde des journalistes :
A travers ce recueil de souvenirs, l'auteur nous ouvre les portes du beau monde : Elysée, Matignon, Parlement, préfectures, Académie française, ambassades, rédactions parisiennes, dîners mondains, rencontres officielles, etc. Au fil de savoureuses anecdotes, on croise : Laurent Fabius, Martine Aubry, Ségolène Royal, Bernard Kouchner, le Dalaï Lama, Tony Blair, des descendants des Bourbons, Stéphane Hessel, Patrick Modiano, Christine Ockrent, etc. Dans un style mordant, l'auteur dresse le portrait d'une élite suffisante, attachée à ses code et largement encline à la fourberie, la futilité et les mesquineries de toutes sortes.