02/02 - ELECTION DE TRUMP - QUAND LAVROV RAPPELLE LES INGÉRENCES DE PARIS, BERLIN ET LONDRES PENDANT LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES.
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Débat télévisé entre Donald Trump et Hillary Clinton en octobre 2016 lors de la campagne électorale américain |
Tout le monde peut se Trumper
Un montage vidéo met en lumière le visionnaire François Hollande, convaincu de la victoire d'Hillary Clinton.
https://www.youtube.com/watch?v=Uz4N89yDfxMRT France : Le ministre russe des Affaires étrangères a décidé d'inverser les rôles et a tancé les autorités françaises, allemandes et britanniques pour la diabolisation du candidat Donald Trump lors des présidentielles américaines de 2016.
«Les alliés des États-unis ont grossièrement interféré dans les affaires intérieures [américaines] pendant la campagne électorale», a déclaré le 18 janvier le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Il a tenu ces propos lors de la conférence de presse qui a suivi une rencontre avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz.
Après avoir indiqué que Moscou était «fatigué» d'être accusée d'ingérence dans les élections américaines, Sergueï Lavrov a ainsi relevé que plusieurs chefs d'États européens, parmi lesquels Angela Merkel, François Hollande et Theresa May, n'avaient pas hésité à «diaboliser» Donald Trump.
Ces dirigeants ne sont d'ailleurs pas les seuls, plusieurs hauts responsables gouvernementaux ont également participé au «Trump-bashing».
En décembre 2016, le ministre britannique des Affaires étrangères a par exemple brutalement réagi aux propos de Donald Trump qui avait qualifié certains quartiers de Londres de «zones interdites». Boris Johnson lui avait notamment rétorqué que le vainqueur des élections américaines n'avait pas les capacités requises pour devenir président. Quelques temps plus tard néanmoins, Boris Johnson s'était contredit en indiquant que la présidence de Donald Trump pourrait être une «opportunité».
En août dernier, en pleine campagne électorale américaine, c'est le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeier, qui s'était permis de qualifier Donald Trump de «prédicateur de haine».
Une approche constante et cohérente de la diplomatie russe vis-à-vis de Donald Trump
«Donald Trump dit que si la promotion des intérêts nationaux des États-unis mène à une chance de travailler avec la Russie , il serait fou de ne pas le faire», a indiqué Sergueï Lavrov. Il a rappelé que le gouvernement russe avait exprimé de manière constante sa volonté de travailler avec des États-unis présidés par Donald Trump.
«Notre approche est la même : là où nos intérêts coïncident, nous devrions être prêts à travailler ensemble avec les États-unis, l'UE et l'OTAN», a encore souligné le ministre russe.
Le président Vladimir Poutine, tout en refusant d'appliquer des mesures de rétorsion après l'expulsion de 35 diplomates russes par les autorités américaines, a par ailleurs indiqué vouloir restaurer «les relations américano-russes en se basant sur les politiques que l’administration du président élu Donald Trump allait adopter».
Au cours de l'année 2016, Washington a accusé Moscou à maintes reprises d’ingérence dans ses affaires intérieures. Les allégations de cyberattaques et de «propagande» ont été constamment répétées par Barack Obama (ou plutôt, par la Cabale qui avait pris en otage les États-unis) et son administration jusqu'à légitimer l'expulsion en décembre 2016 de diplomates russes en poste aux États-unis.
Début janvier, dans un rapport qui devait prouver les «activités et intentions russes» dans l’élection présidentielle de novembre 2016, la communauté du renseignement national américain (ODNI) avait réaffirmé sa «certitude» que Moscou avait tenté de s’immiscer dans le scrutin. Seule une partie déclassifiée du document avait été «révélée» au grand public, sans pour autant contenir de preuves tangibles prouvant «l'ingérence» russe. C'est comme l'affaire du nucléaire en Irak et tant d'autres mensonges !
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/02 - TRUMP. RT FRANCE INTERDIT DE DIFFUSER
UNE VIDÉO DE L'INVESTITURE DE DONALD TRUMP.
Pour justifier cette interdiction, Facebook invoque une infraction des droits de diffusion par RT lors de la dernière conférence de presse de Barack Obama. La chaîne les avait pourtant légalement acquis. Une erreur de l'algorithme serait en cause.
RT.com, la branche anglo-saxonne de RT, a été bloquée par Facebook et ne peut plus poster de vidéos sur le réseau social. L’interdiction, selon le bot' de Facebook, va durer jusqu’au samedi 21 janvier 20h25 (heure de Paris) et sera donc effective pendant la cérémonie d'investiture de Donald Trump.
La raison invoquée par Facebook est que la chaîne russe a été accusée – à tort – de ne pas disposer des droits nécessaires pour diffuser en FacebookLive la dernière conférence de presse de Barack Obama, le 18 janvier. Celle-ci était retransmise par de nombreuses médias quand la diffusion de RT a subitement été interrompue par une notification de Facebook, lui signalant qu’une infraction aux droits de diffusion avait été émise par «un éditeur de presse russe».
Le responsable des réseaux sociaux de RT, Ivor Crotty, a tweeté qu'il semblait qu'un algorithme de Facebook n'était pas parvenu à reconnaître les droits acquis par RT et qu'il espérait que ce problème serait rapidement résolu.
«Alors que Facebook est un important diffuseur de vidéos en direct, il a du mal à gérer les droits de diffusion», a encore expliqué Ivor Crotty, ajoutant que RT allait continuer à poster ce qu’il pouvait sur Facebook, à savoir «uniquement des messages textes».
Alors que RT ne peut plus poster de vidéos depuis plus de 12 heures, Facebook ne lui a toujours pas confirmé par e-mail la raison de cette interdiction.
Le responsable News, Media and Publishing de Facebook a tout de même répondu au message de RT posté sur le réseau social. S'il a reconnu que la chaîne disposait bien des droits de diffusion pour le discours de Barack Obama, il n'a pas pu pour autant lever la sanction. Il n'a pu que proposer de soumettre une requête au système de management des contenus.
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Les règles secrètes de la censure de Facebook
Un journal allemand a révélé les règles appliquées par Facebook pour modérer son contenu. Le réseau social a défini des «catégories protégées» qui ne peuvent être attaquées sous peine de censure immédiate.