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17/01 - FRAUDE FISCALE : DASSAULT 
DE RETOUR AU TRIBUNAL. 


Qui mettra fin à cette hémorragie ?
Le dossier des comptes cachés à l’étranger de Serge Dassault revient lundi devant le tribunal correctionnel de Paris après un supplément d’information.
Serge Dassault risque son fauteuil de sénateur à partir de ce lundi. Et un peu plus. Le PDG du groupe éponyme revient devant le tribunal correctionnel de Paris, pour trois jours, après un supplément d’information au cours duquel l’industriel a enfin été entendu.

Trois dossiers en cours
Le patron du groupe Dassault, 91 ans, est poursuivi pour blanchiment de fraude fiscale. En cause, les comptes de quatre fondations et sociétés basées au Luxembourg et au Liechtenstein, qui ont abrité jusqu’à 31 millions d’euros en 2006, près de 12 millions en 2014.
Après trois audiences en juillet dernier où le sénateur (LR) de l’Essonne ne s’est pas présenté devant ses juges, le tribunal a ordonné, deux mois plus tard, de nouvelles auditions. Toutes ont été effectuées, hormis celle de Gérard Limat, grand ami de la famille Dassault, qui gérait des sociétés dont il est question dans cette affaire.

Dans un autre dossier, toujours en cours d’instruction, visant Serge Dassault pour un système présumé d’achats de voix pendant les campagnes pour les élections municipales de Corbeil-Essonnes en 2009 et 2010, il avait livré un témoignage-clé. Gérard Limat avait confié avoir utilisé deux comptes au Luxembourg, appartenant en réalité au sénateur, pour distribuer jusqu’en 2010 des fonds à des intermédiaires dans le cadre des campagnes électorales à Corbeil.
Serge Dassault a affirmé qu’il a hérité de ces fonds, qui appartenaient à son père, mort en 1986, puis à sa mère, décédée en 1992, avant de revenir à son frère Claude et à lui. Quant à l’origine des fonds, selon la « rumeur » au sein de la famille, ils auraient été placés dans les années 1950 par Marcel Dassault, qui avait « peur de revivre la guerre » et voulait « protéger sa famille ».

Il est également reproché à Serge Dassault d’avoir omis dans ses déclarations de patrimoine 11 millions d’euros en 2014 et 16 millions d’euros en 2011. Serge Dassault a depuis régularisé sa situation, tant auprès de l’administration fiscale que de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui avait saisi la justice.
Au mois de juillet, le parquet national financier (PNF) avait requis deux ans de prison avec sursis, neuf millions d’euros d’amende et surtout cinq ans d’inéligibilité. Car pour l’accusation, se pose la question de savoir si M. Dassault, membre de la commission des Finances, « peut décemment donner ses avis sur la loi fiscale », « sur les lois qui répriment le blanchiment ».
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Nicolas Sarkozy a décidé d'attribuer, contre l'avis de la hiérarchie militaire, la commande de sept drones à Dassault, alors que les modèles de l'aviateur français, fabriqués en Israël, sont moins performants et trois fois plus chers que ceux de leur concurrent américain. 


Sur les terrains militaires extérieurs, les drones, ont fait la preuve de leur efficacité et sont devenus indispensables à toute armée moderne. L'armée française, sous-équipée, ne dispose pour l'instant que de drones moins performants que leur concurrent américain, Reaper, utilisé notamment en Afghanistan et en Lybie.
Quelle que soit l'opinion que l'on se fasse de ces interventions, la logique voudrait que le chef de l'Etat équipe les armées des modèles les plus performants et les plus avantageux rapport qualité/prix/disponibilité. Ces drones ont d'ailleurs été d'une grande utilité dans la recherche des journalistes français, retenus en otage en Afghanistan et permettraient de mieux protéger la vie des soldats sur place. 
Or encore une fois, c'est une autre logique qui a prévalu : contre l'avis de la hiérarchie militaire (incluant le chef de l'armée de l'air, Jean-Paul Palomeros, le Directeur Général de l'Armement, et même le chef d'état-major des armées, l'amiral Guillaud), qui avaient proposé l'achat du Reaper américain, plus performant, trois fois moins cher et disponible immédiatement, notre cher président a préféré confier à Dassault, la livraison des sept drones, qui eux ne seront pas disponibles avant 2014, au moment du retrait des troupes d'Afghanistan ! 
L'argument de la souveraineté nationale mis en avant par l'Elysée, est sans réel fondement, puisque les drones livrés (modèle Héron TP) sont en réalité conçus et fabriqués par la société Israel Aerospace Industries. Dassault ajoutera peut-être un peu d'électronique mais se contentera essentiellement d'adapter des appareils qu'il aura commandés à la firme israélienne...
Le plus irritant dans cet affaire c'est qu'à part un article dans le Canard Enchaîné du 3 août et dans l'Humanité, les grands titres de la presse écrite n'ont pas repris l'information et les médias audiovsiuels non plus. Côté politique, c'est le calme plat également : pas une protestation....

C'est à désespérer de notre démocratie, dans lequel, un marché de cette importance puisse à être attribué en dépit du bon sens et contre l'avis des professionnels du secteur sans que cela ne provoque plus de remous dans les médias ou bien chez les parlementaires. Il est vrai cependant qu'une telle faveur politique au patron du Figaro, connu pour ses unes très partisanes, aura toute son utilité dans la campagne présidentielle qui s'annonce.
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Sarkozy, et la partie corrompue de l'Amérique.

Sarkozy en rêvait, Hollande l'a fait : Dassault, jamais si bien servi que par la gauche

Sarkozy, l'américain, défenseur du sionisme et de l'invasion islamique avec Dassault.... aux USA
Sarkozy célébré avec faste à New York
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/09/25/01001-20080925ARTFIG00402-sarkozy-celebre-avec-faste-a-new-york-.php


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