08/11 - ÉNORME MANIFESTATION À PARIS
DE SOUTIEN AUX KURDES ET AU HDP
EN LUTTE CONTRE ERDOGAN ET DAESH.
RT France : France : des milliers de personnes descendent dans la rue en soutien aux Kurdes de Turquie
Plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé de Paris, Rennes et Marseille, le 5 novembre, afin de protester contre la politique de la Turquie à l'encontre des Kurdes, au lendemain de l'arrestation de leaders politiques de cette communauté.
Quelque 2 000 personnes, d'après la police citée par l'agence AFP, se sont rassemblées à Paris dans l'après-midi du samedi 5 novembre pour exprimer leur colère à l'égard de l'oppression dont les Kurdes, selon eux, font l'objet en Turquie. Une mobilisation qui faisait suite à l'arrestation par Ankara, vendredi, de plusieurs membres du parti pro-kurdes HDP, dans le contexte de la purge post-tentative de putsch.

D'après l'AFP, des mouvements pro-kurdes similaires se sont tenus à Rennes (Ille-et-Vilaine), où 800 individus ont défilé...
.. et à Marseille (Bouches-du-Rhône), où environ 300 personnes se sont rassemblés dans la principale artère de la ville.
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Place de la République (en haut, à gauche), - Paris - France |
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Il y avait déjà eu une manifestation le 21 mai en l’honneur des martyrs du mois de mai au Kurdistan: vaste élan de solidarité à Paris
2000 à 3000 manifestants se sont rassemblés à 15 heures, place de la Bastille , le samedi 21 mai. Parmi eux, une énorme majorité de soutiens au YPG et au PKK, en première ligne au Rojava, face à Daesh. Des Kurdes d’origine bien sûr, mais aussi de rares non Kurdes, au premier rang desquels des militants de la CNT , dont Ludovic, qui nous a fait parvenir ce diaporama.
La manifestation - très familiale - s’est déroulée sans incident. Elle a permis de rendre hommage aux femmes et aux hommes tombés au combat dans la guerre contre les jihadistes au drapeau noir. Mais aussi aux Kurdes de Turquie, civils pour la plupart, qui meurent tous les jours sous les bombes de l’armée turque. Un bain de sang dans l’indifférence générale aux portes de l’Europe alors que les Kurdes demandent simplement à être reconnus pour ce qu’ils sont! Inacceptable pour les manifestants qui ont tenu à rappeler qu’un coup d’Etat pseudo constitutionnel fomenté par l’AKP était en plus en train de rejeter le HDP, pro-kurde, en dehors de la scène politique. Si Ankara voulait pousser l’ensemble des Kurdes dans les bras du PKK, il ne s’y prendrait pas autrement! Souffler sur les braises pour justifier la répression, voilà qui ressemble à un choix délibéré pour le chaos quand le processus de paix, entre 2013 et 2015, avait suscité tant d’espoirs dans le pays.
Quand est-ce que le monde imposera enfin à Erdogan d’en finir avec la politique du pire? Une politique qui relèvera bientôt, si personne ne l’arrête, du crime contre l’humanité.
Syrie : des forces soutenues par les Etats-Unis lancent une offensive sur Raqqa - 6 nov.
30 000 combattants arabo-kurdes soutenus par Washington ont lancé dimanche 6 novembre une opération de reconquête de Raqqa, «capitale» autoproclamée du groupe terroriste Daesh, en Syrie.
Les Usa ont lancé par avion des tracts pour demander aux civils de fuir la ville (voir dans le site "lephenixkurde")
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De Stuttgart à Hambourg, une vague de manifestations pro-kurdes envahit l’Allemagne
Suites aux arrestations de plusieurs députés kurdes du HDP le 4 novembre en Turquie, des manifestations de soutien se sont essaimées à travers toute l’Allemagne. Les affrontements avec la police n’ont pas manqué.
Si les protestataires de Berlin et Hambourg ont marché paisiblement dans le centre de ces deux villes, les sympathisants kurdes de Stuttgart et Francfort se sont réunis dans des rassemblements devant les consulats de Turquie qui ont terminé en affrontements avec la police, avec plusieurs interpellations à la clé.
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* Robin Williams Robin s'est exprimé pour nous, franchement en homme libre et il est parti en homme libre
Il a traité les sujet qui fâchent en toute conscience pour déblayer la route et nous avons maintenant à cueillir les fruits de la liberté. Pas facile pour certains! Ceux qui sont prêts, aidez les autres, pas par des discours, mais avec amour, humour comme Robin.
Investissez les rues, parlez à vos semblables.
Vidéos en anglais - Robin Williams gênait les derniers temps. Il ne s'est pas suicidé. Nous avons eu l'onformation.
Robin Williams on the Vatican and homosexuality
Robin Williams! Destroys President Bush
Sa vie, Article du nouvel observateur culture :
Il avait fait ses débuts d'acteur sous la houlette de John Houseman, ex-producteur et complice d'Orson Welles. "Je voulais être Sarah Bernhardt", disait Williams qui, en effet, se rêvait en tragédien inspiré. "Mais j'ai assez vite compris que j'étais né pour faire rire..."
Il s'indignait de tout : de la hauteur des gratte-ciels, de la couleur du nez du président, de la courbure des roues, de l'inconstance des femmes – et il aimait tout. Le monde n'était sans doute pas à la hauteur de son humour. Il parlait de la mort avec ironie : "Si nous étions immortels, imaginez la note de parking !" En interview, après deux réponse sérieuses ("Je suis né le 21 juillet 1951" et "Au fond, je suis timide"), tout dérapait. Devant le journaliste médusé, Robin Williams commençait à imiter Daffy Duck, Hitler, les Trois Mousquetaires et un marshmallow. Il montait sur les tables, tirait la nappe, se faisait la tête de Staline, jonglait avec le magnétophone, citait des répliques de "Madame Doubtfire" et redevenait, pendant trois secondes, le Peter Pan de Hook. L'interviewer, c'était mettre la tête dans une essoreuse :-).
Caméléon sous amphétamines, transformiste électrique, homme virtuel, Robin Williams donnait le tournis: il était né sous le signe du mouvement perpétuel et de la toupie. Quand il disait: "Bonjour", c'était déjà un sketch. Il avait pourtant fait ses débuts d'acteur sous la houlette de John Houseman, ex-producteur et complice d'Orson Welles. "Je voulais être Sarah Bernhardt", disait Williams qui, en effet, se rêvait en tragédien inspiré. "Mais j'ai assez vite compris que j'étais né pour faire rire..."
En 1970, il quitte Chicago pour New York
Enfant solitaire, délaissé par une mère bigote alcoolique et par un père distant et amer, Williams écoutait l'une divaguer et l'autre se plaindre de la chute de la production automobile. L'enfant, fils unique, s'inventait des vies. Adolescent, Robin Williams se chercha un vrai job: il prit des cours de soudure autogène. Son professeur était borgne. L'élève soudeur tint le coup deux jours: "J'ai dit à mon père que je voulais être acteur, il m'a dit: "Ok, vas-y, sois heureux" et il m'a regardé longuement..." 1970 : Robin Williams s'évade enfin de son milieu bourgeois de Chicago. A New York, seul, il découvre la vie. Les rues, la foule, le froid, le cynisme. "Le deuxième jour dans le bus, il y a un vieux type, devant moi, qui s'écroule et meurt. Je dis: "Il faut faire quelque chose". Et une petite vieille m'a poussé et m'a lancé: "Prend un autre bus."Pendant dix ans, Robin Williams va s'activer: cabarets, théâtres, télés. Il invente des gags inédits, des personnages jamais vus, des sketches stupéfiants. Il fonctionne au bourbon-vodka-cocaïne-temesta-amphétamines. A 27 ans, il fait une crise mystique ("On appelle ça l'instinct de conservation"). Abandonne l'alcool, délaisse les produits chimiques et rend visite à son pote John Belushi. Quelques heures plus tard, celui-ci est mort. Overdose. "J'y pense souvent", reprend Williams. En 1980, la frénésie le reprend: il joue "Popeye" au cinéma, enchaîne avec "Le Monde selon Garp" et "Moscou à New York". On le découvre survolté dans "Good Morning Vietnam", poétique dans "Le Cercle des Poètes disparus", grimé dans "Hook", allumé dans "Fisher King", maniéré dans "The Birdcage". Il fait des spectacles pour les enfants malades, se bat pour le maintien de l'allocation-chômage de longe durée, remarque que les anti-avortement sont (bizarrement) aussi pro-peine de mort, et peste contre l'infantilisation de Hollywood.
Bavard, bavard, bavard
Quel souvenir laissera-t-il? Contrasté. Fils de l'anarchie et du chaos, il tutoyait Jéhovah et Bouddha, comptait ses cheveux roux qui l'abandonnaient, et, parfois, laissait libre cours à cette sourde nostalgie qui l'habitait, ce grain d'enfance qui s'en allait au fil des ans. Robin Williams était gai, triste, amical, saoulant, et bavard, bavard, bavard. Sous son rire, il y avait une note sombre. Récemment, rendant visite aux troupes U.S. au Moyen Orient, il prenait la voix d'un commentateur de golf et murmurait au micro : "On arrive au septième trou du tournoi de l'Afghanistan. On ne fera pas le dixième. Il est miné". Suicidé ? Si on apprend que Dieu est mort (de rire), on connaîtra le responsable.
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Une vidéo hommage à l'acteur Robin Williams.
On peut entendre Robin donner un discours du film Jack sur différentes images de ses films comme Peter Pan, Madame Doubtfire... :
"Je vous en prie ne vous faites pas autant de soucis, au bout du compte aucun d’entre nous reste bien longtemps sur Terre, la vie est éphémère.
S’il vous arrive d’être triste, regardez le ciel un beau soir d’été, lorsque la nuit de velours est parsemée d’étoiles ; et quand vous verrez une étoile filante déchirer l’obscurité, changeant la nuit en jour, faites un vœu, et pensez à moi...Que votre vie soit spectaculaire ! La mienne l’aura été."
Des séries comiques aux rôles sérieux : la carrière de Robin Williams en une vidéo
Les meilleurs moments des films de Robin Williams