++24/08 - SCANDALE : 500 000 CAS DIAGNOSTIQUÉS DE CANCER
DE LA THYROÏDE … NE L’ÉTAIENT PAS.
"Tout bien portant est celui qui pas encore pratiqué de dépistage". - Sauveur Boukris
"Les médicament peuvent être des remèdes, mais, ils sont aussi des poisons"
"8 à 10.000 morts par an suite aux effets secondaires des médicaments, soit 2 fois plus que les accidents de la route."
Ma mère en bonne santé à part une légère tachycardie est morte dans d'atroces douleurs (poumon) à cause de cordarone qui est toujours en vente.
Article d'Alain Mirak- 22 août 2016
L’affaire fera du bruit. Le Centre international de la recherche sur le cancer (CIRC/IARC) vient de dénoncer une illusion : l’augmentation, ces 20 dernières années dans les pays développés, de l’incidence des cancers de la thyroïde est, pour l’essentiel, la conséquence de surdiagnostics massifs.La communication du CIRC renvoie à la publication, ce même jour d’un travail dans The New England Journal of Medicine : "Worldwide Thyroid-Cancer Epidemic? The Increasing Impact of Overdiagnosis".
Douze pays concernés.Ce travail évalue à plus de 470.000 femmes et 90.000 hommes le nombre des personnes qui pourraient avoir fait l’objet d’un surdiagnostic de cancer de la thyroïde en l’espace de 20 ans – et ce dans douze pays développés (Australie, Danemark, Angleterre, Finlande, France, Italie, Japon, Norvège, République de Corée, Ecosse, Suède et Etats-Unis).
« Des pays comme les Etats-Unis, l’Italie et la France ont été les plus touchées par le surdiagnostic du cancer de la thyroïde depuis les années 1980, après l’introduction des échographies, mais l’exemple le plus récent et le plus frappant est la République de Corée », explique le Pr Salvatore Vaccarella, qui a dirigé l’étude de l’IARC.
Dans des pays comme l’Australie, la France , l’Italie ou les Etats-Unis, le surdiagnostic est évalué entre 70 et 80% par les chercheurs de l’IARC, contre 50% au Japon et dans les pays nordiques.
Thérapeutiques drastiques
La majorité des cancers surdiagnostiqués ont été traités par des ablations complètes de la thyroïde, souvent associées à d’autres traitements drastiques, par chirurgie ou radiothérapie – sans bénéfices prouvés en terme d’amélioration de la survie.
La question du « surdiagnostic-surtraitement » de ce cancer n’est pas nouvelle mais les chiffres aujourd’hui avancés confèrent une nouvelle dimension à cette affaire. En 2013 une publication du British Medical Journal avait posé les termes du problème (Brito JP, et coll. Thyroid cancer: zealous imaging has increased detection and treatment of low risk tumours. BMJ 2013). Elle avait alors été analysée sur le site Medscape France (Aude Lecrubier) :« Surdiagnostics des cancers de la thyroïde : faut-il s’en inquiéter ? ».
LES NOUVELLES PERFORMANCES DE L’IMAGERIE MÉDICALE ALIMENTENT «UNE ÉPIDÉMIE DE DIAGNOSTICS ET DE TRAITEMENTS DE CANCERS DE LA THYROÏDE QUI N’AURAIENT PAS PROGRESSÉ JUSQU’AUX SYMPTÔMES ET AU DÉCÈS», INDIQUENT LES AUTEURS DU PAPIER, L’ENDOCRINOLOGUE JUAN BRITO ET COLL. (MAYO CLINIC, ROCHESTER, ETATS-UNIS).
L’échographie, le scanner et l’IRM peuvent détecter des nodules thyroïdiens de moins de 2 mm dont la plupart sont des cancers papillaires, fort peu évolutifs et qui ne nécessitent en général pas de traitement intensif, note le BMJ.
Le risque est, en effet, de retirer tous les microcarcinomes, alors qu’ils sont très nombreux et qu’ils ne vont pas forcément évoluer, commente pour Medscape France le Pr Daniele Dehesdin (Médecin cancérologue, chirurgienne maxillo-facial, spécialiste en orl et chirurgie cervico-faciale, CHU Rouen ). Quand on met en parallèle les risques d’une chirurgie thyroïdienne, il faut rester prudent. Lorsqu’il n’y a pas de facteurs de risque qui requièrent d’enlever le nodule immédiatement, il faut réaliser, tous les six mois, une ponction échoguidée à visée cytologique. S’il y a le moindre doute, que le nodule grossi, qu’il a des microcalcifications, ou une vascularisation particulière, il faut l’enlever".
Mesure des conséquences
Pour les auteurs du BMJ la décision de traiter ce type de cancer devait être prise en concertation avec le patient après qu’il ait reçu une information éclairée. Pour aider les patients à choisir le plus sereinement possible entre une surveillance active et un traitement immédiat et intensif certains spécialistes suggèrent d’éviter le terme de « cancer thyroïdien » pour les formes papillaires de diamètre inférieur à 20 millimètres et de les nommer « lésions micropapillaires peu évolutives ».
Reste l’essentiel : les effets délétères de traitements qui n’auraient pas dû être mis en œuvre.
------------------------
"La fabrique de malades : ces maladies qu'on nous invente" de Sauveur Boukris
Résumé
Cholestérol, hypertension, cancer, dépression, ostéoporose, ménopause, etc. : et si l'on en faisait un peu trop ? L'excès de médecine nuirait-il à la santé ?
«Tout bien portant est un malade qui s'ignore», disait le docteur Knock. Aujourd'hui, «tout bien portant est quelqu'un qui n'a pas eu de dépistage». Des centaines de milliers de Français consultent à l'hôpital ou en cabinet pour pratiquer un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets et prudents, ils pensent qu'il vaut mieux prévenir que guérir et comptent ainsi éviter une maladie silencieuse.
Dans ce livre, le docteur Boukris évoque la «médecine marketing» et montre comment on manipule médecins et malades en jouant sur les peurs, comment on médicalise nos vies pour pratiquer davantage d'examens biologiques, de radiographies et faire consommer toujours plus de médicaments.
Transformer des sujets bien portants en malades potentiels, tel est l'objectif de certains secteurs médicaux, privés ou publics, qui transmettent un message trompeur, lequel engendre de l'anxiété et génère un gâchis financier.
Surmédicalisation, sur-diagnostic, sur-traitement, ce document nous ouvre les yeux sur des pratiques du monde médico-industriel qui peuvent être nuisibles pour la santé et bouleverse de nombreuses idées reçues.
«Tout bien portant est un malade qui s'ignore», disait le docteur Knock. Aujourd'hui, «tout bien portant est quelqu'un qui n'a pas eu de dépistage». Des centaines de milliers de Français consultent à l'hôpital ou en cabinet pour pratiquer un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets et prudents, ils pensent qu'il vaut mieux prévenir que guérir et comptent ainsi éviter une maladie silencieuse.
Dans ce livre, le docteur Boukris évoque la «médecine marketing» et montre comment on manipule médecins et malades en jouant sur les peurs, comment on médicalise nos vies pour pratiquer davantage d'examens biologiques, de radiographies et faire consommer toujours plus de médicaments.
Transformer des sujets bien portants en malades potentiels, tel est l'objectif de certains secteurs médicaux, privés ou publics, qui transmettent un message trompeur, lequel engendre de l'anxiété et génère un gâchis financier.
Surmédicalisation, sur-diagnostic, sur-traitement, ce document nous ouvre les yeux sur des pratiques du monde médico-industriel qui peuvent être nuisibles pour la santé et bouleverse de nombreuses idées reçues.
Vidéo (version courte) :
http://www.dailymotion.com/video/xwxz83_sauveur-boukris-ces-maladies-qu-on-nous-invente_news?GK_FACEBOOK_OG_HTML5=1
http://www.dailymotion.com/video/xwxz83_sauveur-boukris-ces-maladies-qu-on-nous-invente_news?GK_FACEBOOK_OG_HTML5=1
Vidéo plus longue :
La FABRIQUE de MALADES - Dr Sauveur Boukris sur Fréquence Evasion
De simples médicaments pour la gorges peuvent être dangereux.
Les problèmes c'était toujours hier, ils seraient réglés. Les labos, les médecins ne changent pas. Les visiteurs médicaux sont très bien payés. De belles et jeunes femmes souvent pour influencer les médecins, voir coucher avec....vu qu'elles recherchent à se faire épouser...J'ai connu pas mal de visiteuses.
L'auteur
Sauveur Boukris est médecin généraliste, enseignant à la faculté Bichat et Lariboisière et collabore à plusieurs revues médicales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages :
Sauveur Boukris est médecin généraliste, enseignant à la faculté Bichat et Lariboisière et collabore à plusieurs revues médicales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages :
- "Mieux vivre après 60 ans",
- "L'Adolescence, l'âge des tempêtes",
- "Souffrances d'adolescents et L'Adolescence de A à Z ".
1) Qui êtes-vous ? !
Dr Sauveur BOUKRIS je suis médecin généraliste-enseignant à l'université Paris-Diderot. J'exerce à Paris depuis plus de 25 ans. Je suis l'auteur de nombreux livres médicaux dont le plus remarqué est "Ces médicaments qui nous rendent malades" préfacé par Philippe EVEN.
Je porte un regard critique et lucide sur le monde médico-industriel. Par mes positions, je bouscule de nombreuses idées reçues et soulève des questions politiques et des polémiques.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
Comment la médecine marketing manipule le public et les médecins pour consommer toujours plus de médicaments, de pratiquer davantage d'examens biologiques et de radiographies. La médecine marketing est l'art de nous faire avaler la pilule.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Avant on disait "tout bien portant est un malade qui s'ignore", aujourd'hui : "tout bien portant est celui qui pas encore pratiqué de dépistage". Ou encore "on ne tombe pas malade, on le devient".
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait un reggae, car c'est une musique de rebelles
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Je voudrais que le lecteur ait le sens critique face au pouvoir médico-industriel. Chaque malade est unique et on doit développer une médecine personnalisée, au cas par cas.
Pas de traitement de masse ni de dépistage systématique. On ne traite pas des maladies mais on soigne des personnes. Le malade ne peut être réduit à des données chiffrées ni à des statistiques. Je préconise la décroissance médicale.
Dr Sauveur BOUKRIS je suis médecin généraliste-enseignant à l'université Paris-Diderot. J'exerce à Paris depuis plus de 25 ans. Je suis l'auteur de nombreux livres médicaux dont le plus remarqué est "Ces médicaments qui nous rendent malades" préfacé par Philippe EVEN.
Je porte un regard critique et lucide sur le monde médico-industriel. Par mes positions, je bouscule de nombreuses idées reçues et soulève des questions politiques et des polémiques.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
Comment la médecine marketing manipule le public et les médecins pour consommer toujours plus de médicaments, de pratiquer davantage d'examens biologiques et de radiographies. La médecine marketing est l'art de nous faire avaler la pilule.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Avant on disait "tout bien portant est un malade qui s'ignore", aujourd'hui : "tout bien portant est celui qui pas encore pratiqué de dépistage". Ou encore "on ne tombe pas malade, on le devient".
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait un reggae, car c'est une musique de rebelles
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Je voudrais que le lecteur ait le sens critique face au pouvoir médico-industriel. Chaque malade est unique et on doit développer une médecine personnalisée, au cas par cas.
Pas de traitement de masse ni de dépistage systématique. On ne traite pas des maladies mais on soigne des personnes. Le malade ne peut être réduit à des données chiffrées ni à des statistiques. Je préconise la décroissance médicale.