ET LA PERIODE MEDINOISE DU CORAN.
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Bien sur, ce discours ne concerne pas les musulmans modérés qui souffrent autant, voir plus que nous de cette situation et qui ont peur que nous les confondions avec les islamistes radicaux qui sont pour la charia, la guerre sainte.
Publié le 6 mai 2015 - par Alain Jean-Mairet
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Publié le 6 mai 2015 - par Alain Jean-Mairet
Les musulmans sont les premières et principales victimes des normes islamiques.
Sami Aldeeb : Le Coran est composé de 114 chapitres présentés généralement plus ou moins selon l’ordre de leur longueur, avec quelques exceptions.
Mais à l’intérieur de ce Coran on distingue deux parties :
- La partie mecquoise : elle serait « révélée » à la Mecque entre les années 610 et 622, et comporte 86 chapitres. Pendant la période mecquoise, Mahomet était un simple prédicateur, énonçant des principes moraux d’ordre général et racontant des histoires reprises de la tradition juive, chrétienne et arabe. Cette partie peut à la rigueur être qualifiée de pacifique.
- La partie médinoise : elle serait « révélée » à Médine entre les années 622 et 632, et comporte 28 chapitres. Pendant cette période, Mahomet devient chef d’État et chef guerrier. Il se montre implacable avec les polythéistes et ne leur donne le choix qu’entre l’épée et la conversion à l’islam ; leurs idoles et leurs temples sont détruits. Quant aux monothéistes (les juifs et les chrétiens, auxquels sont assimilés les sabéens et les zoroastriens), ils ont eu le choix entre la conversion à l’islam, le paiement d’un tribut ou l’épée. Les femmes et les prisonniers sont distribués comme esclaves aux combattants musulmans, et leurs biens sont confisqués. Cette politique a été suivie pendant des siècles tant que les musulmans avaient le moyen. C’est ainsi que les musulmans ont massacré environ 80 millions d’indouistes et détruits leurs temples et leurs divinités.Voir article d'hier. Ce qui constitue le plus grand génocide de l’histoire. Et aujourd’hui l’État islamique ne fait que suivre cette politique, citant des versets du Coran et des récits de Mahomet pour justifier leurs crimes contre les minorités chrétiennes et Yézidites. Ces derniers, étant considérés comme polythéistes, n’ont eu le choix qu’entre la conversion â l’islam ou l’épée, et leurs femmes ont été vendues comme esclaves. Les chrétiens devaient soit se convertir â l’islam, soit quitter leurs terres et leurs biens, soit se faire massacrer. Leurs églises ont fait l’objet de nombreuses destructions, et leurs biens confisqués par les musulmans, parfois des voisins, des collègues de travail ou des collègues d’étude.
La règle veut en droit musulman que les versets médinois qui entrent en contradiction avec des versets mecquois abrogent ces derniers. C’est ainsi que les versets tolérants mecquois, souvent cités par la propagande musulmane, sont caducs et remplacés par les versets médinois violents, même si les deux se trouvent toujours dans le Coran. Mais comme le Coran n’est pas publié par ordre chronologique, le lecteur passe souvent d’un verset tolérant à un verset violent et vice-versa sans savoir lequel de ces versets reste en vigueur.
Un autre problème contribue à la confusion. Les normes islamiques peuvent être suspendues pendant des longues périodes, sans jamais disparaître. Tout dépend des forces en présence.
C’est ainsi que l’esclavage et le rapt des femmes qu’on pensait disparus à tout jamais a été réhabilité par l’État islamique, que ce soit en Syrie, en Irak ou en Afrique avec le groupe Boko Haram.
De même les sanctions comme la lapidation, la crucifixion, l’amputation de la main du voleur, la flagellation, la mise à mort de l’apostat, normes auxquelles de nombreux pays musulmans ont renoncé, mais qui sont de nouveau réhabilitées, toujours sur la base du Coran et des récits de Mahomet.
On constate le même phénomène avec la destruction des statues de Bouddha en Afghanistan et des statues assyriennes en Irak. L’État islamique et Boko Haram n’ont rien inventé, et ne font que se conformer aux normes islamiques, normes qui figurent dans tous les ouvrages de droit musulman classique et qui sont enseignées encore aujourd’hui dans les écoles et universités islamiques comme celles qui dépendant de l’Azhar en Égypte.
Les journalistes, les politiciens et les professeurs universitaires en Occident ferment totalement les yeux sur ces informations et répètent mensongèrement ou stupidement que ce que fait l’État islamique n’a rien à voir avec l’islam.
Martine Brunschwig Graf*, Présidente de la Commission fédérale contre le racisme, va jusqu’à dire «J’ai lu le Coran avec des commentaires. Je n’ai pas vu le rejet des autres religions». Est-ce par ignorance ? Par crainte de la réaction des musulmans ? Par mauvaise foi ? Ou doit-elle changer de lunettes et consulter un oculiste ? Je laisse les lecteurs juger.
Comment remédier à ce problème ?
Sami Aldeeb : Aujourd’hui, l’Occident est confronté à d’énormes problèmes de sécurité intérieure, notamment à cause des jeunes musulmans qui ont grandi ici et qui sont allés combattre dans les rangs de l’État islamique et participer à ses crimes en application du droit musulman.
Qu’en sera-t-il si ces jeunes reviennent en Occident bien entraînés au maniement des armes ?
Et comment faire pour que d’autres jeunes ne suivent pas leur exemple et leur voie ?
D’autres questions se posent encore auxquelles les pays occidentaux doivent répondre s’ils ne veulent pas avoir une guerre civile dans leurs territoires.
Seule une remise en question en profondeur de l’islam peut contribuer à résoudre ces problèmes.
On doit à cet égard ne pas perdre de vue que les musulmans sont les premières et principales victimes des normes islamiques.
La critique de l’islam est donc dans leur propre intérêt avant même qu’elle ne soit dans l’intérêt des pays occidentaux. Faut-il encore que les Occidentaux sachent bien diagnostiquer le mal et aient le courage de le traiter. Pour le moment, cela malheureusement n’est pas le cas. D’où la nécessité d’alerter l’opinion publique afin de provoquer un sursaut salutaire.
A mon sens, il faut suivre l’idée du penseur soudanais Mahmoud Muhammad Taha* qui a proposé de se tenir au Coran mecquois et de laisser de côté le Coran médinois, celui-ci étant la source de la violence et des normes contraires aux droits de l’homme. Mais sa position n’a pas plu aux autorités religieuses musulmanes qui ont exigé du gouvernement soudanais de le pendre en 1985.
D’autre part, il faut interdire en Suisse et dans les autres pays occidentaux la vente ou la distribution du Coran dans sa forme confuse actuelle, et exiger que le Coran soit présenté dans l’ordre chronologique afin qu’on puisse voir ce qui appartient â la période mecquoise, et ce qui appartient à la période médinoise.
Et il faut indiquer sur les exemplaires qui circulent que la partie médinoise est contraire aux droits de l’homme et elle est abrogée. Ceci doit être dit et enseigné partout, y compris dans les mosquées et les universités.
Sami Aldeeb, Docteur en droit, Professeur d'université
Chrétien d’origine palestinienne. Citoyen suisse. Docteur en droit. Habilité à diriger des recherches (HDR). Professeur des universités (CNU-France). Responsable du droit arabe et musulman à l’Institut suisse de droit comparé (1980-2009). Professeur invité dans différentes universités en France, en Italie et en Suisse. Directeur du Centre de droit arabe et musulman. Auteur de nombreux ouvrages dont une traduction française, italienne et anglaise et une édition arabe annotée du Coran par ordre chronologique
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Islam et conquête du monde
Ceux qui tentent de ralentir l’offensive d’islamisation de l’Occident sont souvent accusés d’être irrationnels ou paranoïaques. L’accusation est lancée non seulement par les tenants de l’islam radical et leurs compagnons de route mais souvent même par des observateurs bien intentionnés.
Le projet des islamistes de «détruire de l’intérieur» l’Occident, de le «coloniser» et de «rétablir le califat» est pourtant explicitement mentionné dans une multitude de documents récents et moins récents qui émanent des islamistes eux-mêmes.
Le projet des islamistes de «détruire de l’intérieur» l’Occident, de le «coloniser» et de «rétablir le califat» est pourtant explicitement mentionné dans une multitude de documents récents et moins récents qui émanent des islamistes eux-mêmes.
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Mahmoud Mouhammad Taha : le « Gandhi soudanais »
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par Christian Le Meut
Et si le message essentiel de l’islam était la non-violence, l’égalité entre les sexes, une forme de socialisme, l’abolition de la guerre sainte ? C’est ce que soutenait le philosophe soudanais Mahmoud Taha (1908-1985), fondateur des “Frères républicains”, pendu à Khartoum en 1985 par un régime militaire voulant donner des gages aux islamistes.
Le 18 janvier 1985, le penseur musulman Mahmoud Mouhammad Taha est pendu dans une prison de Khartoum pour délit d’opinion et sous la pression des musulmans intégristes. Ancienne colonie britannique, le Soudan, dirigé par le général Nemeyri a adopté en 1983 un code pénal issu de la “Charia”. Les thèses du penseur deviennent passibles de la peine de mort. Il est vrai qu’elles tranchent avec la pensée dominante de l’Islam à cette époque, et encore aujourd’hui. Mahmoud Taha estime, en effet, qu’il faut distinguer deux époques dans la vie de Mahomet. La première, lorsqu’il vivait à La Mecque (610-622), qui fonde une religion basée sur la responsabilité de l’être humain, et la seconde, dite “période médinoise” (622-632). Chassé de La Mecque , il faillit y être massacré avec ses fidèles, Mahomet se réfugie à Médine. Il se mue alors en chef de guerre et adapte son message spirituel à ce nouveau contexte.
La “seconde mission” de l’islam
Un prêtre jésuite français, Henry Coudray, a étudié la pensée de Taha et s’est rendu en 1973 au Soudan, où il a rencontré Taha et sa communauté des “Frères républicains”. Il présente ainsi l’approche du penseur : pour Taha, “L’islam véritable et définitif, c’est celui de la “seconde mission”, celui qui a été prêché par Mahomet à La Mecque , mais qui a été temporairement supplanté par la prédication de Médine. En effet, lorsque Mahomet a commencé à proclamer son message, il a appelé à la religion parfaite, qui repose sur la responsabilité et la raison de ses membres et fait appel à leur liberté. Mais, à cause de l’impréparation de ses concitoyens et du niveau encore grossier de la civilisation au VIIe siècle, eu égard à un si sublime message, il a été obligé de rabattre ses ambitions et, pour des raisons pédagogiques, de condescendre au sous-développement culturel et religieux de son époque. Il prêcha donc alors une religion qui faisait appel à la croyance plus qu’à la connaissance. C’est au niveau de cette première mission que les musulmans ont vécu jusqu’à présent. Mais, désormais, à cause du progrès accompli par l’humanité, le moment est venu de passer à la deuxième mission. Il faut donc abandonner la première Loi (charia) instituée à Médine (...) pour établir la deuxième Loi, qui correspond à l’Islam parfait et qui s’inspire des “racines” de la religion. Ainsi, dans la nouvelle Loi, plus de guerre sainte, ni d’esclavage, ni de capitalisme, ni d’inégalité entre hommes et femmes, ni de polygamie, ni de port du voile, ni de séparation des sexes”. A la question posée par Henry Coudray de savoir s’il était un utopiste, il répondit : “Utopie, si vous voulez, mais utopie réaliste reposant sur une analyse scientifique de la réalité”.
Les “Frères républicains”
Et ces principes, Taha les a mis en application dans les communautés qu’il a créées. Une douzaine existaient à Khartoum en 1973 lors du séjour d’Henry Coudray. Ces “Frères et sœurs républicains” vivaient sous le signe des partage des biens, de la mise en commun d’une partie du salaire, dans des logements séparés mais proches pour pouvoir prier en commun, organiser des soirées de réflexion et préparer les actions militantes visant à faire connaître la pensée de Mahmoud Taha. Celui-ci ne s’est, semble-t-il, jamais engagé sur le terrain électoral. Ni proche du Parti communiste, dominant à gauche, ni des droites nationalistes ou fondamentalistes, Taha et ses disciples ont pu s’exprimer librement sur les campus et dans les rues jusqu’au début des années 80. Il semble que les Frères républicains avaient une certaine influence sur le monde étudiant.
Lecteur de Darwin
Les lois de l’époque étaient encore sous influence des lois coloniales et le régime de Nemeiry, en place depuis 1969 suite à un coup d’Etat, n’a adopté la charia qu’en 1983 alors qu’il avait doté le Soudan d’une constitution démocratique basée sur les droits de l’Homme, en 1973. Mahmoud Taha a goûté de la prison en 1938, durant deux ans, pour s’être opposé au régime colonial britannique. Il en a profité pour lire Darwin, Marx, Auguste Comte... En 1968, il est condamné par des responsables religieux et, en 1972, l’Académie des recherches islamiques du Caire juge hérétique son principal livre, “La deuxième mission de l’Islam”(1). Aussi, lors de l’adoption de la Charia comme code pénal en 1983, Taha la conteste, signalant les contradictions entre la Constitution en vigueur et le nouveau code pénal. Arrêté, il est libéré mais continue de contester. La charia est, pour lui, “une insulte au Soudan et à l’Islam”. Arrêté de nouveau en janvier 1985, avec quatre disciples, il est condamné pour “menées contre le gouvernement”, sentence confirmée en appel. Ses disciples se repentent et ont la vie sauve mais Taha refuse, lui, de se rétracter. Malgré des appels du monde entier, il est pendu le 18 janvier, ses écrits sont condamnés à être brûlés. En avril, un soulèvement populaire renverse Nemeiry...
Une “nouvelle charia” ?
Mahmoud Taha cherchait une nouvelle charia qui, selon Henry Coudray, “correspondrait, en gros, à la Déclaration universelle des droits de l’Homme", en allant encore plus loin sur les questions de non-violence, de respect de la femme, de l’étranger, etc. Il se prononçait contre le port du voile car l’islam, disait-il, est pour la liberté. Mahmoud Mouhammad Taha a été surnommé le “Gandhi soudanais” au moment de sa mort. Comme Gandhi, il a été assassiné, mais, contrairement au Mahatma, sa pensée est tombée dans l’oubli. Elle mériterait d’être mieux connue et reconnue à l’heure actuelle mais aucun de ses livres, à ma connaissance, n’a été traduit en français. Christian Le Meut
(1) Mais ce livre a été traduit en anglais. Les sources divergent quant à la date de naissance de Taha : 1908 ou 1916.
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Sami Aldeeb – Discussion sans concession: L’islam n’a rien à envier au nazisme
Son blog :
Août 2014
A la suite de la publication sur facebook de l’article de Riposte laïque
"L’islam est une saloperie soutenue par des salauds traitres et collabos",
une discussions’est engagée avec un certain Derdaz Wahid. Je vous la redonne sans retouches
Derdaz Wahid “riposte laique” est un mouvement raciste cher ami, ça m’étonne que tu sois dupe a ce point!! Si c’etait juste une histoire de critique ou un blasphème cela n'est pas un problème, mais le plus dangereux c’est qu’elle stigmatise systématiquement une communauté religieuse!! et c'est exactement ce qui s'est passé avec les juifs dans les années 30!
Sami AldeebCher Derdaz Wahid"riposte laïque" n’est pas un mouvement raciste, mais un mouvement islamophobe dans le sens qu’il a peur de l’islam. Lorsqu’on voit ce qui se passe en Irak et ailleurs comment ne pas en avoir peur? Je vous invite à lire mon article:
Derdaz Wahid : la judeophobie mène a l’antisemitisme comme l’islamophobie mene a la haine des musulmans, c'est exactement la même chose!
Sami Aldeeb: Cher Derdaz Wahid, toute norme criminelle doit être dénoncée. C’est le cas des normes nazies, et c’est aussi le cas des normes sionistes ou des normes chrétiennes du temps de l’inquisition. Il en est de même des normes musulmanes. Je suppose que vous refusez de critiquer la lapidation, la mise à mort de l’apostat qui quitte l’islam et le massacre des Yazidisen Irak par peur de stigmatiser la communauté musulmane…
Derdaz Wahid : C'est pour ça que je précise toujours mes propos, je ne dis jamais par exemple “les musulmans” ou “l’islam”, parce que déjà il n'y a pas un seul islam et quand on parle de radicaux wahhabites takfiristes il faut le préciser, ça ne sert à rien de dire islam, parce que un soufi indien qui passe ses journées a chanter des chansons d’amour, il se dit aussi musulman et se réclame d’une religion qui s’appelle “islam”.
Sami Aldeeb: les radicaux wahhabistes takfiristes se disent aussi musulmans et suivre le vrai islam, et vous trancheraient le cou parce qu’ils vous considéreraient un mauvais musulman si vous êtes contre la lapidation.
Derdaz Wahid : Sami Aldeeb ; je suis catégoriquement contre toute application de la charia. l’islam pour moi c’est avant tout une culture pas des lois.
Sami Aldeeb: Les normes que je dénonce dans mon article font partie intégrante de l’islam… on ne peut donc dissocier l’islam de ces normes. Savez-vous que le Conseil des ministres de la justice ont adopté une loi à l’unanimité prévoyant la mise à mort de l’apostat, la lapidation, l’amputation de la main du voleur et la loi du talion (oeil pour oeil) et cette loi se trouve sur le site de la Ligue arabe
Savez-vous que la Ligue arabe n’a pas condamné les crimes commis en Irak contre les minorités non-musulmanes? Pourquoi? Parce que ces crimes sont conformes à l’islam.
L’islam n’est pas seulement le couscous royal, mais c’est surtout les normes islamiques criminelles qui font partie intégrante de l’islam. Si vous refusez d’appliquer les normes islamiques, c’est à votre honneur. Mais nous avons le droit aussi de critiquer ces normes qui font partie de l’islam. Ne nous refusez pas ce droit par peur de stigmatiser une communauté.
Derdaz Wahid : la plupart de ses normes viennent du judaïsme, alors c'est quoi la différence? il faut juste éliminer ces normes qui ne sont pas adapter a notre époque et c'est tout, mais donner l’impression que c'est l’islam (globalement) qui est le danger, je pense pas que les musulmans vont l’apprécier! moi je pense que c'est une question de temps, l’islam aura sont vatican2 tôt ou tard. Regardez la Tunisie par exemple…qui aurait cru que ennahdha accepterait la liberté de culte et de conscience? Je suis pour un nettoyage de l’islam mais pas pour l’éradication (qui est impossible), et malheureusement les “riposte laique” “front national” donnent l’impression qu’ils veulent l’éradication.
Sami Aldeeb: J’ai toujours dit que le Coran a été écrit par un rabbin étourdi. Je ne demande pas mieux que d’éliminer les normes criminelles qui se trouvent dans le Coran. Et ces normes font partie intégrante de l’islam. le jour où elles disparaîtront, je vous donnerai raison. Mais ne nous empêchez pas de dire que le Coran est un livre comportant des normes criminelles tant que ces normes y existent
Derdaz Wahid : bien sur que le Coran est un livre comportant des normes criminelles, comme tout les livres de l’époque, mais déjà éviter d’enseigner ces versets aux enfants a l’école c'est déjà pas mal (comme au Maroc), les musulmans sortent d’une grande dépression qui est la chute de l’empire califale et ça va prendre du temps pour qu’ils comprennent que le temps des religions c'est fini, place a la raison! je suis confiant de ce coté là!
Sami Aldeeb: Cher Derdaz Wahid, Hitler s’est inspiré de la Bible pour établir ses lois racistes. Est-ce une raison pour refuser la critique du nazisme pour ne pas stigmatiser les allemands? Pour changer les normes religieuses il faut commencer par les qualifier de normes criminelles. Sans cela pourquoi les changer?
Derdaz Wahid : mais les allemands n’étaient pas tous des nazis!, le nazisme n’est pas une religion, ce qui est difficile avec les textes religieux c'est la sacralisation, c'est à dire que même si tout le monde reconnaît qu’il y a des fautes de grammaire dans le coran, personne n’ose les corriger!! La bible existe toujours avec les mêmes textes mais qu’est ce qui a fait que les mentalités ont changé? L’interprétation avec le coran je pense que si l’idée de “likolli zaman wa makan” tombe, on auras de bon résultats.
Sami Aldeeb: le nazisme ne diffère en rien de l’islam. Voyez ce que dit ce cheikh
Derdaz Wahid : Sami Aldeeb ; c'est un peu exagéré quand même monsieur Aldeeb! il y a de tout dans l’islam, ne serait-ce que le faite qu’il sois la première religion qui a reconnue 5 autres religions à une époque où tout était uniformisé et totalitaire!! je pense pas que l’islam a incité à l’extermination de qui que se soit! vous allez me dire les hadiths mais les hadiths ne sont pas tous verifié ni le coran d’ailleurs, moi il me suffit l’existence de ces populations jusqu’a la naissance du wahabisme qui est la doctrine la plus dangereuse que l’islam des grands parents. si vous me dite wahhabisme nazisme je peux accepter. les DAECH et al nosra qaida et co, sont bien pire!
Sami Aldeeb: Derdaz Wahid, avez-vous entendu la vidéo? quelle est la différence entre ce que dit ce cheikh en se basant sur les sources islamiques et la position nazie à l’égard des juifs. Quelle différence entre le massacre de Yazidis sur la base des normes coraniques et les massacres des juifs par les nazis sur la base des lois raciales? L’islam sur ce plan n’a rien à envier au nazisme.
Derdaz Wahid : je peux faire la même vidéo avec les versets pro-juifs et hadiths pro-juifs, c'est pour ça que je vous dis qu’il y a de tout dans l’islam, le problème c’est les choix!! ce cheikh wahhabite je le connais il est payé pour propager cette doctrine wahhabite en Égypte, mais si j’étais devant lui par exemple je pourrais lui sortir au moins un verset et un hadith qui contredit ses propos!
Sami Aldeeb: je ne m’opposerai pas à cela. j’ai déjà dit que la bible a inspiré les lois nazies comme elle a inspiré le Coran
Derdaz Wahid : prenant en compte le contexte historique, qu’est ce que vous pensez de la “constitution de medine”?
Sami Aldeeb: Cette constitution a été établie tant que Mahomet était faible. Ensuite est venue la sourate de la Taouba , chapitre 9 (113 dans l’ordre chronologique) qui est un véritable texte criminel. Vous pouvez aussi citer le Coran mecquois qui reste un texte digeste et acceptable, contrairement au Coran médinois (un tiers du Coran) qui est un texte détestable. Raison pour laquelle le penseur soudanais Mahmoud Muhammad Taha a souhaité abandonner le Coran médinois et ne retenir que le Coran mecquois… mais il a été pendu sur instigation de l’Azhar.