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Article 12

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+25/07 - RÉVÉLATIONS SUR L’ASSASSINAT 
DE RAFIQ HARIRI. BASHAR EL ASSAD INNOCENT. 

par Thierry Meyssan
Alors que la presse occidentale annonce l’imminente inculpation de dirigeants du Hezbollah par le Tribunal spécial pour le Liban, la revue russe Odnako remet en cause l’ensemble de l’enquête réalisée par les Nations Unies. Selon Thierry Meyssan, l’ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri aurait été assassiné avec une arme fournie par l’Allemagne. L’ancien procureur allemand et premier responsable de l’enquête onusienne, Detlev Mehlis, aurait falsifié un indice pour masquer la responsabilité de son pays. Ces révélations embarrassent le Tribunal et renversent la donne au Liban.
RÉSEAU VOLTAIRE | MOSCOU (RUSSIE) | 29 NOVEMBRE 2010 
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Hariri : un document audio révèle la fabrication des faux témoignages
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Autres articles de Thierry Meyssan :

Qui paye les 3 milliards d’euros annuels pour la guerre turque contre la Syrie ?
RÉSEAU VOLTAIRE - 2 MAI 2016 
Alors que nous soulignons depuis plusieurs semaines que les 3 milliards d’euros annuels promis par l’Union européenne à la Turquie ne sont pas destinés à aider les migrants, mais à financer la guerre contre la Syrie, la députée européenne néerlandaise Sophie in t’Veld (Libéraux démocrates) a semé la stupeur à Bruxelles en dévoilant le scandale : selon elle, aucun Traité n’a été signé par l’Union et la Turquie.
Cas unique dans l’histoire européenne, les décisions prises par le Conseil ont été exclusivement formulées dans un communiqué de presse.
Il paraît désormais impossible de masquer plus longtemps la manipulation.
Les fonds ont déjà été partiellement versés sans qu’on en connaisse la provenance [1].
Qui va donc payer les 3 milliards d’euros annuels ?
Et sur quelle ligne budgétaire ?

[1] “Turkey begins receiving 3-bln-euro fund for Syrian refugees from EU”, Emine Kart, Hürriyet Daily News, March 11th, 2016
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Le Conseil de sécurité s’apprête à enjoindre à Israël de rompre avec al-Qaïda
par Thierry Meyssan
Israël a participé à l’expulsion des Casques bleus de la zone tampon du Golan, en août 2014, et a confié depuis deux ans ce territoire à al-Qaïda dont il assure la logistique. Puis, Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de violer la résolution 338 et d’annexer le Golan occupé. C’en était trop. Les États-Unis et la Fédération de Russie ont décidé de rappeler Tel-Aviv à l’ordre.
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Ehud Barak accuse le gouvernement Netanyahu d’installer l’apartheid
par Thierry Meyssan - 17 JUIN 2016 
La Conférence annuelle sur la sécurité d’Israël s’est ouverte le 14 juin à Herzliya. Alors que les travaux s’étaient englués dans des discours convenus (comme ceux des Français Jean-François Copé et Bernard-Henri Lévy), les murs ont tremblé au moment de la clôture.
L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak, retiré de la vie politique, a accusé le gouvernement Netanyahu de « fascisme » (mais pas au sens des années 30 et 40 a-t-il précisé).
Mettant en garde contre une politique qui conduit Israël à sa perte, il a détaillé le plan secret de son successeur :
- 1. Israël prévoit de contrôler pour toujours les territoires conquis en 1967.
- 2. Israël n’est pas intéressé par la solution à deux États, et s’oppose à la création d’un État palestinien à sa frontière.
- 3.
Israël attend que le reste du monde s’adapte et accepte cette réalité. Il espère que des moments difficiles — comme les attaques terroristes en Europe, la situation en Syrie, et ainsi de suite — détourneront son attention. 

- 4. Israël accepte l’autonomie pour les Palestiniens, mais pas le droit à un État. 
- 5. Israël construit patiemment des colonies pour créer progressivement des faits irréversibles sur le terrain.
Ce programme, s’il est appliqué, a-t-il poursuivi sous des applaudissements nourris, conduira inévitablement Israël à devenir « un État d’apartheid ». « Dans les capitales du monde entier — à Londres et à Washington, à Berlin et à Paris, à Moscou et à Pékin — plus aucun dirigeant ne croit un mot qui sort de la bouche de Netanyahu ou de son gouvernement ». Notre situation, a-t-il conclut en appelant à la révolte, est comparable à celle du vieux Johannesbourg.
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Israël présidera la commission sur le Droit international à l’Onu
14 JUIN 2016 
Iraël a été élu par acclamation président de la 6ème commission de l’Assemblée générale de l’Onu. Cette commission est en charge de la préparation des textes relatifs au Droit international (élimination du terrorisme, droit des migrants, tribunaux internationaux, etc.).
Israël est le seul État des Nations unies a violer délibérément quantité de résolution de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité depuis plus de 60 ans, sans jamais à avoir à en assumer les conséquences.
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Israël pourrait vider un village palestinien
23/07/2016
Après neuf ans de bataille judiciaire, un village palestinien pourrait disparaître si la justice israélienne décidait d'en expulser les 167 habitants afin de sauvegarder, selon elle, un site archéologique.
Les familles de Khirbet Zannouta vivent dans l'attente d'une décision de la Cour suprême israélienne, qui pourrait intervenir prochainement, sur le sort de leur petit village du sud de la Cisjordanie.
Ces paysans tentent de survivre dans des maisons construites de bric et de broc, faites de grosses pierres, tôle, pneus et terre battue, à côté d'abris pour les chèvres.
Ces habitations de fortune ont été construites à proximité des grottes et des caves où les nomades palestiniens troglodytes vivaient encore il y a quelques années.
L'Etat israélien réclame leur évacuation car, a-t-il fait valoir devant la justice, "Khirbet Zannouta est un site archéologique et la présence d'habitants peut avoir un impact sur le site; il faut donc qu'ils quittent les lieux".
Le village se trouve dans la zone dite "C", les 60% de la Cisjordanie qui, depuis les Accords d'Oslo de 1993, sont placés sous contrôle unique de l'armée israélienne.
Le commandement militaire israélien y décide donc de l'aménagement du territoire et délivre, au compte-gouttes, les permis de construire. Mais aussi les ordres de destruction.
Le dossier est ouvert depuis neuf ans. La justice a ordonné aux autorités israéliennes et aux représentants de la défense de négocier. Mais, faute d'accord, c'est à la Cour suprême de trancher.
Dynamite et archéologie
Rachad al-Tal, le chef du village âgé de 65 ans, est "né ici avant 1967" et le début de l'occupation par Israël de la Cisjordanie."Nous vivions dans une grotte et nous faisions sept kilomètres à pied pour aller à l'école à Dahriya", la ville la plus proche, raconte-t-il à l'AFP, alors que, derrière lui, sa fille bat du lait pour en faire du caillé.
"Dans les années 1970, nous avons commencé à nous construire des maisons et à accumuler les amendes que nous envoyait le commandement militaire" israélien, rapporte-t-il. "Nous avons présenté tous les actes de propriété de nos terres, et demandé des permis de construire. En 2007 nous avons obtenu un avis interdisant à l'armée de détruire toute construction en échange de quoi nous avions interdiction de construire quoi que ce soit de plus".
"Ils ne veulent pas que nous améliorions nos conditions de vie, ils veulent que nous quittions nos terres pour les donner ensuite aux colons", dénonce Rachad al-Tal.
Le chef du village tend le doigt vers Mitarim, une zone industrielle dans une colonie à moins d'un kilomètre. Pour la construire, assure-t-il, "ils ont fait exploser la montagne à la dynamite". "Qui peut prétendre se soucier d'archéologie et faire une chose pareille?", fait-il mine de s'interroger.
Contactées par l'AFP, les autorités israéliennes ont refusé de faire des commentaires, indiquant que leur position avait été présentée devant la justice.
Prétexte
Les associations soutenant les villageois accusent l'Etat d'exagérer l'intérêt historique du site.
"Nous avons consulté des experts israéliens en archéologie qui ont affirmé que la présence d'habitants ne contrevenait pas à celle de vestiges historiques", affirme Sharona Eliahu-Chai, avocate de l'Association pour les droits civiques en Israël (ACRI) qui défend les habitants de Khirbet Zannouta.
Yoni Mizrachi, de l'ONG Emek Shaveh qui s'intéresse à la question de l'utilisation de l'archéologie dans le conflit israélo-palestinien, dénonce pour sa part une affaire "politique" dans laquelle la préservation du passé est un prétexte.
"Dans tous les villages de Cisjordanie, il y a des vestiges", balaie-t-il d'un revers de la main. Et ceux de Khirbet Zannouta, qui remonte à l'âge de fer et aux époques romaine, byzantine et islamique, "ne sont ni très importants ni très étendus".
"Israël a déclaré le village site archéologique en 1968 et depuis n'a mené aucune fouille. Les lieux ont été laissés tels qu'ils étaient alors", souligne cet archéologue israélien.
Pour la communauté internationale, la présence des 400.000 colons israéliens en Cisjordanie est le principal obstacle à la paix, et l'ONU a récemment tiré la sonnette d'alarme face aux destructions et aux déplacements forcés de Palestiniens en forte hausse en Cisjordanie.
Sur toute l'année 2015, selon le bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Israël a détruit 548 structures en Cisjordanie, déplaçant 787 Palestiniens. Durant les quatre premiers mois de 2016 seulement, ces chiffres ont atteint 598 destructions et 858 Palestiniens déplacés.
© 2016 AFP


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