*22/07 - TRUMP OFFICIELLEMENT CANDIDAT RÉPUBLICAIN
À LA MAISON-BLANCHE ET SHÉRIF DE L'AMÉRIQUE.
Les délégués craignaient un dérapage. Mais Trump n'a pas quitté des yeux son prompteur.
Toute la semaine, les participants à la convention se sont posé une seule question. Donald Trump allait-il suivre le discours écrit sur le téléprompteur ou improviser, comme à son habitude, au risque de lâcher des déclarations à l'emporte-pièce ? En clair, allait-il être le Trump politiquement incorrect, imprévisible, grande gueule et parfois clownesque ou le Trump sérieux, digne, présidentiable ?
Jeudi soir, ils ont eu la réponse : Il a été fidèle au téléprompteur et a évité les digressions, même si son discours, le plus long jamais prononcé lors d'une convention depuis 1972 a duré près d'une heure quinze. À la sortie, le soulagement de la foule était palpable. « J'étais très nerveux avant qu'il ne commence. Ce n'est pas un type qui aime se préparer et répéter, mais il a été bon, il s'est débrouillé pour ne pas parler de lui mais du peuple. Il sera bon sur la scène mondiale », affirme Ryan, un délégué de l'Ohio. "C'était un discours génial, très inspirant. J'étais un peu inquiète en arrivant, mais je suis soulagée a dit une jolie Noire".
Donald Trump s'est présenté comme le nouveau shérif de l'Amérique. « Notre convention, a-t-il dit, arrive à un moment de crise pour notre nation. » Tout au long de son discours d'un pessimisme très noir, il a décrit un pays au bord de l'abîme, quasi anarchique, humilié à l'étranger, assiégé de toutes parts par les hors-la-loi, les tueurs de flics, les terroristes, les sans-papiers, les réfugiés syriens.. « Construisons le mur (avec le Mexique) » et « Renvoyons-les chez eux ». Quant à la situation à l'étranger, c'est « pire que ça ne l'a jamais été ». Et tout ça, c'est « l'héritage d'Hillary Clinton : mort, destruction, terrorisme et faiblesse ». Le ton apocalyptique contrastait beaucoup avec l'introduction d'Ivanka, sa blonde fille toute de rose vêtue, qui a décrit son père comme un « champion du peuple », un être généreux, un combattant, qui n'est ni raciste ni sexiste et soutient l'égalité des salaires hommes-femmes.
Le seul qui peut sauver le pays et restaurer sa gloire, c'est lui, Donald Trump. « J'ai un message pour vous tous : le crime et la violence qui affligent notre nation aujourd'hui vont bientôt s'arrêter. Dès le 20 janvier 2017, la sécurité sera restaurée, a-t-il répété plusieurs fois. Je restaurerai la loi et l'ordre dans notre pays. »
Les discours des conventions sont traditionnellement optimistes, présentant la vision positive de l'avenir et du candidat. Mais pas cette fois. Sans un sourire, il a passé en revue toutes les menaces qui planent sur le pays, les déficits, les traités commerciaux, les délocalisations, Daech, et surtout l'immigration, à laquelle il a consacré la plus grande partie de son discours, attaquant sans répit les sans-papiers et appelant à construire le fameux mur. Si les républicains espéraient qu'il allait modérer ses diatribes et se recentrer pour l'élection de novembre, c'est raté. Il ne semble pas vouloir jouer les rassembleurs et essayer de séduire les minorités, notamment hispaniques. Outre l'immigration, il a enfin beaucoup insisté sur le fait que les intérêts de l'Amérique devaient passer avant tout. « L'américanisme, pas la mondialisation, est notre credo. »
Bref, les trumpismes habituels. La différence, c'est que le milliardaire new-yorkais était, jeudi soir, bien plus mesuré que d'habitude. Téléprompteur oblige. Il n'a pas fait d'entrée fracassante. Quand la salle s'est mise à hurler « mettons Hillary en prison », il a fait non de la main et a dit sur un ton très calme qu'il fallait plutôt la faire perdre en novembre. Il n'est pas allé jusqu'à répéter qu'il allait interdire d'entrée aux États-Unis des musulmans, mais aux gens en provenance de nations liées au terrorisme. La France en fait-elle partie ? Il est permis de poser la question. « On ne les veut pas chez nous. Je veux seulement qu'entrent dans notre pays des individus qui soutiendront nos valeurs et aimeront notre peuple. » Il a aussi dit qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les citoyens LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels), et quand la foule a applaudi, une grande première dans une convention républicaine, il l'a félicitée.
Enfin, lui qui d'habitude ne cesse de se faire mousser et ne connaît que la première personne s'est montré presque humble. Sauf lorsqu'il a lâché en parlant du système qui est, selon lui, faussé : « À moi seul, je peux le réparer. »
En bon shérif, Trump s'est déclaré le défenseur de la veuve et de l'orphelin, des laissés pour compte... « Les hommes et les femmes oubliés de notre pays, les gens qui travaillent dur mais n'ont plus de voix :
je suis votre voix », a-t-il dit, ajoutant qu'il n'avait pas de « patience pour l'injustice ».
« Je suis entré en politique pour que les puissants ne puissent plus écraser les gens qui ne peuvent pas se défendre. »
Son discours va-t-il lui attirer de nouveaux électeurs et susciter une hausse dans les sondages ? À voir. En tout cas, on ne pourra pas l'accuser d'avoir plagié Barack Obama, Ronald Reagan ou Robin des Bois. Son équipe a passé le discours au crible après le scandale sur le texte de sa femme*. Et puis, c'est sûr, il a sûrement explosé l'audimat. Le plus important pour l'ex-star de télé-réalité.
*La plume de Melania Trump reconnaît avoir plagié le discours de Michelle Obama
L'auteure du discours prononcé par Melania Trump, lors de la convention républicaine, a reconnu, mercredi, avoir emprunté des phrases à Michelle Obama. Elle a présenté sa démission, qui a été refusée.
Quelques paragraphes du discours qu'a prononcé Melania Trump, lundi, à la convention républicaine, ont bien été empruntés à Michelle Obama. C'est ce qu'a admis, mercredi 20 juillet, son auteure, Meredith McIver, qui a présenté ses excuses.
"Michelle Obama est une personne que [Melania Trump] a toujours aimée. Au téléphone, elle m'a lu certains extraits de discours de Mme Obama comme exemples. Je les ai écrits et ai ensuite inclus le phrasé dans le brouillon, qui est devenu le discours final. Je n'ai pas vérifié les discours de Mme Obama. C'est mon erreur et je suis désolée pour le chaos créé pour Melania et les Trump, et pour Mme Obama. Je n'avais pas l'intention de nuire", a expliqué Meredith McIver.
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Il va restaurer la famille qui a été bien mis en difficulté ces derniers temps :
Convention républicaine: Trump officiellement lancé dans la course à la Maison Blanche
Le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump a tenu un discours ferme et autoritaire ce jeudi soir lors de la convention républicaine à Cleveland, aux Etats-Unis. Le milliardaire est revenu sur la construction d'un "grand mur à la frontière pour stopper l'immigration illégale". Souhaitant incarner l'ordre et la loi, il a promis de mettre fin à "la criminalité et la violence".
Non Trump n'a pas changé, il suit sa stratégie. Choquer pour réveiller les américains,puis se dévoiler pour dérouter son adversaire.
Trump n'a pas fait de Trump à la convention républicaine
Fini les insultes contre Hillary Clinton, un vocabulaire moins agressif, un discours pas seulement centré sur l'immigration. C'est un autre Donald Trump qui a prononcé le discours de clôture de la convention républicaine qui l'a investi candidat pour la présidentielle américaine jeudi soir. Certains de ses électeurs n'auront peut-être pas reconnu l'homme d'affaires populiste qui a ouvert une nouvelle page de sa campagne à Cleveland.
Convention républicaine: les partisans de Donald Trump sont conquis
Donald Trump, lors de son discours à la convention républicaine à Cleveland, a su conquérir le public. Les électeurs qui sont venus assister au show du milliardaire ont souligné sa proximité avec le peuple. “J’ai senti sa connexion avec les ouvriers de la classe moyenne qui ne reçoivent pas le respect qu’ils devraient du gouvernement”, a estimé l’un de ses supporters. Certains restent sceptiques et se méfient de Donald Trump, qui a affiché plusieurs visages tout au long de sa campagne.
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Et si c'était Ivanka Trump la vraie first lady ?
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Donald Trump est officiellement le candidat des Républicains pour la présidentielle américaine. Le 21 juillet, sa fille Ivanka, 34 ans, très proche de son père, a eu la lourde responsabilité de le présenter aux milliers de délégués et invités à la convention républicaine de Cleveland, avant le grand discours d'investiture du candidat en vue de l'élection de novembre.
Très élégante, vêtue d'une simple robe rose, elle a décrit son père comme un "battant", qui "non seulement a la force et la capacité nécessaire pour devenir le prochain président, mais aussi la gentillesse et la compassion qui en feront le dirigeant dont a besoin ce pays".
Un témoin de l'intimité, capable d'humaniser le candidat en levant le voile sur sa vie de famille... Ivanka a revêtu l'espace d'un instant le costume traditionnel de la first lady, normalement dévolu -par définition- à l'épouse du président (ou candidat).
Un instant seulement? Rien n'est moins sûr.
Melania, troisième épouse de Donald Trump, n'a que 11 ans d'écart avec sa belle-fille. Une différence d'âge trop réduite pour lui conférer une autorité naturelle. Sur les photos de famille, il est aisé de confondre l'une avec l'autre tant leurs profils sont similaires, belles et élégantes blondes au passé de mannequins.
Mais dans ce domaine, la plus jeune a mieux réussi que son aînée. Ce n'est pas un hasard si Ivanka est souvent plus proche de son père sur les photos de familles. C'est une vraie people aux Etats-Unis. Sur les réseaux sociaux, le concours de popularité est sans appel.
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La carrière d'Ivanka a décollé en 1997 avec une première couverture pour le magazine Seventeen. Elle a ensuite défilé pour Versace et Thierry Mugler, posé pour des campagnes de Tommy Hilfiger, fait d'autres couvertures comme celle d'Elle et de la bible des affaires Forbes.
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Depuis le début de la campagne, elle est le second rôle le plus important de la famille. C'est elle qui a défendu son père face aux accusations de misogynies. Les médias américains lui prêtent aussi un rôle de conseiller n°1. Elle serait derrière l'éviction du directeur de campagne Corey Lewandowski, ou le choix du colistier Mike Pence.
L'intégral du discours d'Ivanka Trump à Cleveland le 21 juillet 2016
"Je l'ai vu se battre pour sa famille, pour ses employés, sa compagnie et maintenant il se bat pour son pays..."
https://www.youtube.com/watch?v=mXENfQJeQgA
Une partie du discours en français
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Cette femme d'affaires accomplie a promis que son père se battrait pour l'égalité des salaires entre hommes et femmes et pour aider les mères de famille.
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Ivanka Trump, la fille du candidat républicain à la présidence américaine a promis jeudi que son père se battrait pour l'égalité des salaires entre hommes et femmes et pour aider les mères de famille, des sujets rarement évoqués par son père...
S'il devient président, il «s'appliquera à rendre meilleur marché les gardes d'enfants, et à les rendre accessibles à tous», a-t-elle déclaré. Et il se battra «pour un salaire égal à travail égal», a-t-elle ajouté.
Femmes payées comme les hommes...
«Un vrai changement viendra seulement de l'extérieur du système, et il viendra seulement d'un homme qui a passé toute sa vie à faire ce que les autres jugeaient impossible», a ajouté cette mère de trois jeunes enfants, la fille préférée de Donald Trump, en affirmant aussi que son père «ne voyait pas la couleur des gens ni leur sexe».
«Il est dur et persévérant. Il est honnête et réel. C'est un optimiste et il croit dur comme fer à l'Amérique et en son potentiel. Il aime sa famille et il aime son pays de tout son coeur. Les politiciens demandent à être jugés sur leurs promesses, je vous demande de juger mon père sur ses résultats», a-t-elle ajouté, en évoquant ses succès dans l'immobilier.
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Melania Trump, candidate réticente à la Trump , devant les délégués de la convention républicaine, lundi 18 juillet.
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Une voix rare s’est élevée lundi soir 18 juillet devant les délégués républicains rassemblés à Cleveland (Ohio). Celle de Melania Trump, l’épouse du magnat de l’immobilier, aussi discrète dans la campagne qu’est présente la fille aînée de ce dernier, Ivanka. Les électeurs conservateurs ont dû attendre près de dix mois après la déclaration de candidature du milliardaire pour écouter son premier discours, le 4 avril, dans le Wisconsin. Elle ne s’est pas exprimée depuis.
Lire aussi : Trump prend les commandes de la convention républicaine
Le couple Trump partage la même infortune : une mauvaise image. Avec 28 % d’opinions positives enregistrés à la veille de la convention, selon l’institut Gallup, l’ancien mannequin slovène naturalisé en 2006 est loin des 47 % obtenus par Cindy McCain à la même époque en 2008, des 42 % d’Ann Romney en 2012, pour ne pas parler des 53 % de Michelle Obama également en 2008.
Corriger une image abrasive
Devant les délégués, la troisième épouse du milliardaire s’est efforcée de corriger l’image abrasive que ce dernier donne régulièrement de lui-même. Elle a vanté sa « gentillesse » sa « loyauté » et sa « détermination ». « Il représentera l’ensemble du peuple, pas une partie. Cela inclut les chrétiens, les juifs et les musulmans. Cela inclut les hispaniques, les Afro-Américains, les Asiatiques, et les pauvres et la classe moyenne », a-t-elle précisé.
Elle a aussi promis d’œuvrer, si elle devait entrer avec lui à la Maison Blanche , pour le bien-être des femmes et l’éducation des enfants. Un discours millimétré, chaleureusement applaudi, mais dont certaines phrases semblaient directement inspirées par celles prononcées en 2008 par Michelle Obama…
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Queen - We Are The Champions
Les USA et la France vont avoir enfin un président à la hauteur, un peu à l'image de Poutine.
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Pour la France : Le Général Didier Tauzin président pourrait faire revivre les valeurs des années De Gaulle, la famille, le respect, une haute idée de la France, les valeurs de la chrétienté ....qu'il partage avec lui
Il a un vécu qui lui ont fait comprendre les dérapages de la France :
Souvenez-vous du général de Gaulle, un chti, de l'appel du 18 juin...et comparez avec nos 2 derniers président et vous serez ce qu'il nous reste à faire
Son fils Philippe a écrit un livre sur son père :
Charles de Gaulle jeune - L'enfance d'un chef
Sa fille qu'il aimait tant et qui lui a tant donné !
Cette enfant morte à 20 ans, dans les bras de son père à joué un rôle capital dans la vie du général qui lui vouait un amour infini.
Sa femme que les français appelaient Tata Yvonne :
Un hommage à Charles et Yvonne de Gaulle
De Gaulle Président des français
Si vous voulez reprendre l'histoire de la France là où elle a détaillée, suivez le Général Tauzin.
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GENEVIÈVE DE GAULLE ANTHONIOZ nièce du général de Gaulle, a consacré son existence à la défense des démunis. Elle est morte à Paris, à l’âge de 81 ans, jeudi 14 février.
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