17/06 - MANIFESTATION OU GUERRE NON DÉCLARÉE?
14 JUIN, UNE HONTE POUR LES FORCES DE L'ORDRE!
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Le seul drapeau valable. |
Ils ne sont pas obligés d'obéir aveuglément à des ordres voyous et la plupart font même du zèle.
Nous n'avons pas d'arme pour nous défendre. Jetez les drapeaux de vos syndicats qui sont complices avec le pouvoir et vous mettent à la merci de force de "l'ordre" ou plutôt du chaos et faites des bombes de peinture pour taguer les masques des CRS. Soyez inventifs.
Un CRS témoigne : "J’ai l’impression d’être devenu un pion politique"
1er mai : dans la nasse entre casseurs et CRS
Alors qu'un groupe de 300 casseurs a perturbé le défilé du 1er mai, des manifestants reprochent aux forces de l'ordre d'avoir envenimé les débordements.
TÉMOIGNAGE - Attentats, état d’urgence, manifestations contre la loi travail… Un CRS raconte son ras-le-bol après un an et demi d’opérations de maintien de l’ordre.
"J’ai de la chance, j’habite près d’une grande forêt." Vissé sur son canapé, Pascal (le prénom a été modifié), la quarantaine, une taille de géant, se fige un court instant. Puis confesse : "J’y vais souvent me promener en famille. Ça permet d’évacuer le stress, de retrouver un peu de calme." Dans une vitrine à côté de lui, des médailles disposées en évidence encerclent un fanion rouge sur lequel est inscrite la devise des CRS : "Servir". De préférence sans discuter.
Lui, a décidé de sortir un peu du bois. Comme un besoin de vider son sac pour éviter l’ulcère. Avec une condition : garder l’anonymat. Le gradé doit bientôt prendre du galon, il ne veut pas prendre le risque d’une sanction disciplinaire. Depuis janvier 2015, il est en première ligne. Du renforcement du plan vigipirate, aprèsles attentats de janvier, à la mise en place de l’état d’urgence après ceux de novembre, en passant par les mouvements sociaux contre la loi El Khomri… Un an et demi d’opérations de maintien de l’ordre et aujourd’hui un énorme ras-le-bol. Pas contre la "haine anti-flic", comme le scandent certains syndicats de police qui appellent à la mobilisation le 18 mai. Mais contre les donneurs d’ordre.
Depuis le début des conflits autour de la loi Travail, il les accuse de jouer avec le feu. Alors que le gouvernement a dégainé mardi l’article 49.3 pour passer en force son texte et que de nouvelles journées de mobilisations sont attendues partout en France, Pascal confie ses inquiétudes au JDD. Et, révèle en filigrane, un sentiment de défiance de plus en plus croissant dans les rangs des forces de l’ordre.
Il en est persuadé : de nombreux débordements auraient pu être évités depuis deux mois. Aussi bien la casse que les blessés côté policiers… Et les violences sur des civils, même si lui préfère le terme de "dommages collatéraux".
Comme lors du 1er-Mai, où les ordres ont été donnés de couper le cortège en cours de route pour isoler un groupe de casseurs. Dans le cortège saucissonné, bon nombre de manifestants se sont retrouvés pris au piège sous les gaz lacrymogènes. "Du ni fait ni à faire", tranche le CRS.
D’autant que certaines bandes pourraient être interpellées bien avant. Comme pendant la manifestation du 9 avril. Ce jour-là, son équipe est en faction à proximité de la place de la République , où un cortège de manifestants doit prendre le départ vers la place de la Nation. Vers 13h30, il reçoit un appel. Un groupe cagoulé s’apprête à prendre la tête du cortège. "On les connaît bien, ce sont des ultras connus des services de renseignement", précise le CRS. Encore maintenant, il enrage de la gestion des événements : "On avait un signalement précis. On s’est dit qu’on n’allait pas les laisser passer… On n’a jamais reçu l’ordre”, rapporte-t-il. "Au lieu de ça, on les a laissés progresser tranquillement. Ce jour-là, un collègue officier a été blessé gravement à la jambe par un tir de mortier."
En effet, je n'ai pas vu de casseurs arrêtés, empêchés de casser, même de tabasser les autres manifestant qui leur disait d'arrêter comme je l'ai fait. Il a ceux qui casse et ceux qui nous empêchent d'intervenir u que la police ne fait rien.
Un scénario qui se répète au fil des manifs. "Ces gars-là sont entre200 et 300 maximum", fulmine le gradé. "Il suffirait de les interpeller avant le départ des cortèges, pas la peine d’être un grand tacticien pour comprendre ça", souffle-t-il. Blasé, il compare la situation avec les forces de l’ordre allemandes qui, le 30 avril, ont procédé à près de 400 arrestations en marge d’un rassemblement du parti populiste AfD. Une opération qu’il juge impossible actuellement en France faute de courage politique."Ici, on interpelle juste pour les images du 20 Heures, pour faire croire qu’il y a de la fermeté de la part du gouvernement."
Une situation qu’il interprète comme une volonté de pourrir le mouvement."Une manifestation qui se passe bien, on parle du fond. Quand vous avez des casseurs, on se focalise sur les violences et les vitres cassées." Et de s’interroger : "Est-ce que le gouvernement est assez vicieux pour faire ça?" Une question à laquelle il se gardera de répondre. Oui c'est la triste vérité.
Ce qu’il sait en revanche c’est qu’à ce rythme, la situation peut vite devenir très inconfortable. Dans son propre entourage, des voix l’interpellent. "Certains ne comprennent plus ce que je fais", lâche-t-il, désabusé. Avant de reconnaître : "J’ai l’impression d’être devenu un pion politique."
Un virage à 180 degrés par rapport à l’après Charlie et aux scènes de communion du 11-Janvier. "Les gens avaient oublié ce que ça pouvait être un attentat d’ampleur. Face à la peur, on était comme des sauveurs", se rappelle le CRS. Selon lui, l’image protectrice a commencé à s’écorner avec la seconde vague d’attentats de novembre. Un électrochoc sans 11-Janvier. "A ce moment, j’ai senti un basculement dans la tête des gens", avance le fonctionnaire de police. "Ils se sont rendus compte qu’on ne pouvait pas tout empêcher. On aura beau s’entraîner, on ne peut pas leur dire : 'Dormez sur vos deux oreilles.' L’incertitude s’est installée." Voire plus chez certains?
Il serait temps pour eux qu'ils nous rejoignent pour monter
Avec le climat sécuritaire de l’état d’urgence, l’opposition donne l’impression d’être montée d’un cran. Dans les cortèges, le slogan d’hier "CRS avec nous" a laissé place au refrain "Tout le monde déteste la police". Rien de bien nouveau, nuance le gradé, qui reste prudent sur la thèse d’une banalisation de la "haine anti-flic". "En Mai 68 c’était 'CRS = SS'
Mais pour les nouvelles recrues, c’est différent", prévient Pascal. "Ils arrivent dans un climat explosif sans forcément voir le bout du tunnel. Ils me demandent : 'C’est ça être CRS?'"
Sans compter la fatigue. Un an et demi après Charlie, elle n’a jamais été aussi grande. Lui assure tenir le coup mais averti : "J’ai des jeunes collègues qui ont déjà demandé leur mutation." Et la menace est bien présente. Dans moins d’un mois débute l’Euro 2016. "On se prépare comme jamais auparavant", glisse le gradé les yeux dans le vide.
Ils sont dans le même panier de crabe, il serait grand temps qu'il s'en rendent compte!
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Retour au 1er mai
"D'habitude, une manif le 1er mai, c’est plutôt pépère…" Tête renversée, Lucie, 35 ans, avance à l’aveuglette en faisant goutter un flacon de sérum physiologique dans ses yeux mi-clos. Derrière elle, une fumée blanche recouvre le boulevard Diderot (12e arrondissement). Un peu plus bas, plusieurs détonations provoquent de brefs mouvements de foule. Des grenades lacrymogène et de désencerclement viennent d’exploser aux pieds de manifestants cagoulés, qui ripostent en jetant des projectiles sur les forces de l'ordre : cartons, bouteilles, déchets... Autour d'eux, le gros des manifestants venus défiler pour la fête du travail et contre la loi El Khomri regarde la scène, éberlué.
Plus haut, au niveau de la rue Reuilly, un cordon de CRS a pris position et refuse de laisser le cortège progresser. A 500 mètres de la place de
Car dans leur dos, les groupes cagoulés avancent et avec eux les brouillards de lacrymogène. Certains tentent de faire une brèche dans le cordon pour dégager une issue. Les CRS restent inflexibles. Des manifestants hurlent : "Laissez nous passer, on va étouffer!" Il est un peu moins de 16h30. Lucie cache sa tête sous son pull et lâche d’une voix blanche : "Je sens que ça va péter et j’ai même plus de sérum..."
"Franchement, on a l’air de casseurs ?"
Ce scénario, Anaïs et Samuel étaient loin de s’en douter : "On est resté bloqué pendant une heure. Tout le monde était compacté dans une nasse, c’était super angoissant", rapporte la première, cadre dans la fonction publique. Le second, lunettes rondes vissés sur le nez, opine du chef et ajoute : "Une grenade lacrymogène a explosé pile à nos pieds." Hagard, il interroge des passants autour de lui : "Franchement, on a l’air de casseurs?"
Des dommages collatéraux qui passent mal pour beaucoup de manifestants. Ilyes, 41 ans et enseignant, était venu avec son fils. Par chance, il a réussi à se glisser avec lui derrière le cordon de CRS juste avant le début du grabuge. Amer, il regrette que la gestion des débordements ait pris le pas sur le reste du mouvement. "Les casseurs étaient quelques centaines tout au plus et nous plusieurs milliers, souffle-t-il. On ne pouvait pas faire autrement?"
"On gère aussi beaucoup les crises de panique"
Croissant rouge peint sur le casque ou porté en brassard, trois jeunes se faufilent dans la foule et sondent autour d’eux : "Des blessés? Besoin de sérum?". Dans les manifestations, on les surnomme les "Medical Teams". Des équipes mobiles qui se sont chargées de délivrer les premiers secours. Dimanche, ils confient au JDD avoir réalisé "beaucoup d'interventions", allant "de plaies ouvertes à des brûlures". L'un d'entre eux rapporte même avoir appelé les pompiers pour faire évacuer une personne gravement touchée par un coup de matraque à la tête. "Une plaie longue de cinq centimètres", précise-t-il.
On gère aussi beaucoup les crises de panique", expliquent les membres qui préfèrent garder l’anonymat. "Aujourd'hui, c’était très hétérogène. Il y a des personnes qui n’avaient jamais été gazées, qui n’avaient jamais été confrontées aux violences policières, on est aussi là pour les rassurer. Tout à l’heure, j'ai dû prendre en charge une vieille dame complètement paniquée."
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Journal du Mercredi 15 Juin 2016 : Social / Manifestations et scènes de chaos à Paris
Clinton est un clone. Elle en a plein. Et peut être a 1.000 km de distance a donné une conférence.
Ils ne lâchent pas et veulent vraiment provoquer la guerre contre l'Islam. Mehra et les autres des martyr. Un commando a tué toute la famille d'une femmes des USA qui s'opposait aux illuminatis. Je ne retrouve plus mon article étant interdite de moteur de recherche. Ce sont des membres commandos qui tuent .et m^me le pilote de l'avion qui s'est écrasé sur les Alpes accusé de s'être suicidé sans penser à ses passagers, dépressif... C'est faux il allait se marier, sa femme attendait un bébé.
Manifestation Anti-loi Travail. Paris/France - 14 Juin 2016
Là où j'ai été très sérieusement gazée pris dans une nasse avec les casseurs qui me frappaient et envoyaient des projectiles n'importe où. Les force de police ont l’ordre de ne pas arrêter les casseur pour semer le chaos, cette fois je l'ai vu en directe étant dans la nasse et suis toujours en piteux état.
A 8 mn 45 vous voyez des personnes suppliant de sortir n'en pouvant plus d'être gazé comme cela a été mon cas.
J'ai rencontré cet homme que vous voyez à 23 mn 37 et j'ai croisé plein de personnes du nord dispersées qui se cherchaient et qui ne pouvaient pas sortir. Un homme dit, je suis dans ma ville, je veux passer. Je leur ai dit "je suis dans un pays de Liberté et je vous paie alors, j'ai le droit de circuler" Tout était barré tout au long du défilé, pas moyen de sortir, faits comme des rats que nous sommes devenus.
Dans la manif du 14 Juin 2016 vidéo amateur
Manifestation contre la Loi Travail - violents affrontements à Paris - 14/06/16
Dans les café les gens nous regardent nous faire tabasser, gazer. Où est la solidarité?
et les médias ont le toupet de dire q'il y avait juste des problème en début de cortège et que le reste était bon enfants. Où ça?
La manif ça doit être partout toujours et pas annoncé là où ils nous attendent.
Dans nos actes de chaque jour. UN manifestant m'a reconnue je lui avait donné mon blog. Il m'a dit "c'est super ce que vous faites, continuez".
J'attends qu'il y en ai plus qui le fasse. IL y a ce blog. Je ne suis pas exceptionnelle, enfin, je ne le pense pas.