15/05 - 1er MAI : LE BON PEUPLE
PIÉGÉ ET GAZÉ PAR LES CRS.
PIÉGÉ ET GAZÉ PAR LES CRS.
Je témoigne que ça s'est bien passé comme décrit ci-dessous. J'ai eu juste le temps de me réfugier dans un café Place de la nation avant qu'il ne ferme ses portes, les personnes qui rentraient laissant passer la fumée des gaz...
Maintenant, nous avons moins de chance. Sur le passage de la manifestation de jeudi 12, les cafés, restaus, stations de métro étaient fermés et nous avons du subir la même attaque des CRS.
Ce que les médias ne diffusent pas :
LES CRS RECULENT SOUS LA PRESSION DE LA FOULE.
"Ils nous prennent pour des cafards, ils nous gazent !"
Voici une vidéo qui rétablit la vérité sur le défilé bon enfant, comme d’habitude, du 1ermai, à commencer par cet orchestre qui a réjoui nos yeux et nos oreilles remplissant tout l’espace des marches de l’Opéra Bastille qui a coûté si cher aux contribuables. Comme d'habitude, les médias se sont contentés de parler des "casseurs". Rien sur les dizaines de milliers de manifestants qui ont défilé pacifiquement.....Rien sur la provocation de la police qui a coupé le cortège en deux, bloqué une partie de celui-ci pendant des heures et gazé... alors qu'il n'y avait ni violence.ni casseur.
LES CRS RECULENT SOUS LA PRESSION DE LA FOULE.
"Ils nous prennent pour des cafards, ils nous gazent !"
Voici une vidéo qui rétablit la vérité sur le défilé bon enfant, comme d’habitude, du 1ermai, à commencer par cet orchestre qui a réjoui nos yeux et nos oreilles remplissant tout l’espace des marches de l’Opéra Bastille qui a coûté si cher aux contribuables. Comme d'habitude, les médias se sont contentés de parler des "casseurs". Rien sur les dizaines de milliers de manifestants qui ont défilé pacifiquement.....Rien sur la provocation de la police qui a coupé le cortège en deux, bloqué une partie de celui-ci pendant des heures et gazé... alors qu'il n'y avait ni violence.ni casseur.
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"D'habitude, une manif le 1er mai, c’est plutôt pépère…" Tête renversée, Lucie, 35 ans, avance à l’aveuglette en faisant goutter un flacon de sérum physiologique dans ses yeux mi-clos. Derrière elle, une fumée blanche recouvre le boulevard Diderot (12e arrondissement). Un peu plus bas, plusieurs détonations provoquent de brefs mouvements de foule. Des grenades lacrymogène et de désencerclement viennent d’exploser aux pieds de manifestants cagoulés, qui ripostent en jetant des projectiles sur les forces de l'ordre : cartons, bouteilles, déchets... Autour d'eux, le gros des manifestants venus défiler pour la fête du travail et contre la loi El Khomri regarde la scène, éberlué. Selon la préfecture de police, ils étaient 300 à affronter violemment les forces de l'ordre dans les rues de Paris dimanche.
Plus haut, au niveau de la rue Reuilly, un cordon de CRS a pris position et refuse de laisser le cortège progresser. A 500 mètres de la place de la Nation, où le défilé parisien est censé se terminer, l’artère se transforme vite en souricière. Pris en étau, les manifestants se massent alors vers le cordon des forces de l'ordre. La tension monte.
Car dans leur dos, les groupes cagoulés avancent et avec eux les brouillards de lacrymogène. Certains tentent de faire une brèche dans le cordon pour dégager une issue. Les CRS restent inflexibles. Des manifestants hurlent : "Laissez nous passer, on va étouffer!" Il est un peu moins de 16h30. Lucie cache sa tête sous son pull et lâche d’une voix blanche : "Je sens que ça va péter et j’ai même plus de sérum..."
"Franchement, on a l’air de casseurs ?"
Ce scénario, Anaïs et Samuel étaient loin de s’en douter : "On est resté bloqué pendant une heure. Tout le monde était compacté dans une nasse, c’était super angoissant", rapporte la première, cadre dans la fonction publique. Le second, lunettes rondes vissés sur le nez, opine du chef et ajoute : "Une grenade lacrymogène a explosé pile à nos pieds." Hagard, il interroge des passants autour de lui : "Franchement, on a l’air de casseurs?"
Des dommages collatéraux qui passent mal pour beaucoup de manifestants. Ilyes, 41 ans et enseignant, était venu avec son fils. Par chance, il a réussi à se glisser avec lui derrière le cordon de CRS juste avant le début du grabuge. Amer, il regrette que la gestion des débordements ait pris le pas sur le reste du mouvement.
Un temps en tête du cortège, "certains groupes violents ont semé la confusion dans la tête des CRS", interprète de son côté Marie, jeune retraitée, restée en marge des événements. Mais pour Arnaud, 20 ans, gazé au premier rang lors d'une tentative de sit-in, le mélange des genres entre casseurs et manifestants était difficile à faire.
"On gère aussi beaucoup les crises de panique"
Croissant rouge peint sur le casque ou porté en brassard, trois jeunes se faufilent dans la foule et sondent autour d’eux : "Des blessés? Besoin de sérum?". Dans les manifestations, on les surnomme les "Medical Teams". Des équipes mobiles qui se sont chargées de délivrer les premiers secours. Dimanche, ils confient au JDD avoir réalisé "beaucoup d'interventions", allant "de plaies ouvertes à des brûlures". L'un d'entre eux rapporte même avoir appelé les pompiers pour faire évacuer une personne gravement touchée par un coup de matraque à la tête. "Une plaie longue de cinq centimètres", précise-t-il.
"On gère aussi beaucoup les crises de panique", expliquent les membres qui préfèrent garder l’anonymat. "Aujourd'hui, c’était très hétérogène. Il y a des personnes qui n’avaient jamais été gazées, qui n’avaient jamais été confrontées aux violences policières, on est aussi là pour les rassurer. Tout à l’heure, j'ai dû prendre en charge une vieille dame complètement paniquée."
Un climat de tension qui s'est prolongé jusque tard dans la soirée, notamment sur la place de la République où se ressemblait l'Assemblée générale de Nuit debout. Dimanche soir, le communiqué du ministère de l'Intérieur faisait d'ailleurs état de 18 interpellations et de deux personnes - un policier et un manifestant - légèrement blessées. Visiblement, la bataille des chiffres ne touchent pas que le nombre de manifestants.
Axel Roux - leJDD.fr
lundi 02 mai 2016
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Nous étions aussi très nombreux le 12 mai, mais nous avions de la charmante compagnie qui nous ont bien fait pleurer encore une fois.
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14 mai Les palestiniens sur la Place de la République
On lâche rien, on lâche rien
on lâche rien, on lâche rien
On lâche rien (wallou)
On lâche rien (wallou)
On lâche rien, on lâche rien
C’est tellement con, tellement banal
de parler d’paix, d’fraternité
quand des SDF crèvent sur la dalle
et qu’on mène la chasse au sans-papiers
Qu’on jette des miettes aux prolétaires
Juste histoire de les calmer,
qu’ils s’en prennent pas aux patrons millionnaires
trop précieux pour notre société
C’est fou comme ils sont protégés tout nos riches et nos puissants
Y a pas à dire ça peut aider
d’être l’ami du Président
Chers camarades, chers électeurs,
chers citoyens consommateurs
le réveil à sonné il est l’heure
D’remettre à zéro les compteurs
Tant qu’y a d’la lutte, Y a dl'espoir
Tant qu’y a dl'a vie, Y a du combat
Tant qu’on se bat c’est qu’on est debout
Tant qu’on est debout on lâchera pas
La rage de vaincre coule dans nos veines
maintenant tu sais pourquoi on s’bat
notre idéal bien plus qu’un rêve
Un autre monde , on a pas l’choix
On lâche rien, on lâche rien
on lâche rien, on lâche rien
On lâche rien (wallou)
On lâche rien (wallou)
On lâche rien, on lâche rien
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On lâche rien chantaient les Palestiniennes ce samedi 14 mai sur la Place de la République. Un super moment de fraternité troublé par un sioniste en habit qui bousculait les palestiniens et les insultait. Ceux-ci essayaient de le calmer sans répondre à son agressivité.
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MUSIQUE.
Le réveil a sonné, il est l’heure !
Le réveil a sonné, il est l’heure !
"On Lâche Rien" - HK & LES SALTIMBANKS
![]() |
Nos enfants nous le demandent |
Du fond de ma cité HLM
Jusque dans ta campagne profonde
Notre réalité est la même
et partout la révolte gronde
Dans ce monde on n’avait pas notre place
On n’avait pas la gueule de l’emploi
On n’est pas né dans un palace
On n’avait pas la CB à papa
SDF, chômeur, ouvriers
Paysans, immigrés, sans papiers
Ils ont voulu nous diviser
Faut dire qu’ils y sont arrivés
Tant que c’était chacun pour sa gueule
leur système pouvait prospérer
Mais fallait bien qu’un jour on se réveille
et qu’les têtes se remettent à tomber
On lâche rien, on lâche rien
on lâche rien, on lâche rien
On lâche rien (wallou)
On lâche rien (wallou)
On lâche rien, on lâche rien
Ils nous parlaient d’égalité
et comme des cons on les a crus
Démocratie fais moi marrer
Si c’était le cas on l’aurai su
Que pèse notre bulletin de vote
face à la loi du marché,
C’est con mes chers compatriotes mais on s’est bien fait baiser
Que pèsent les droits de l’homme face à la vente d’un Airbus
Au fond y a qu’une règle en somme
se vendre plus pour vendre plus
La République se prostitue sur le trottoir des dictateurs
Leurs belles paroles on n’y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs
Jusque dans ta campagne profonde
Notre réalité est la même
et partout la révolte gronde
Dans ce monde on n’avait pas notre place
On n’avait pas la gueule de l’emploi
On n’est pas né dans un palace
On n’avait pas la CB à papa
SDF, chômeur, ouvriers
Paysans, immigrés, sans papiers
Ils ont voulu nous diviser
Faut dire qu’ils y sont arrivés
Tant que c’était chacun pour sa gueule
leur système pouvait prospérer
Mais fallait bien qu’un jour on se réveille
et qu’les têtes se remettent à tomber
On lâche rien, on lâche rien
on lâche rien, on lâche rien
On lâche rien (wallou)
On lâche rien (wallou)
On lâche rien, on lâche rien
Ils nous parlaient d’égalité
et comme des cons on les a crus
Démocratie fais moi marrer
Si c’était le cas on l’aurai su
Que pèse notre bulletin de vote
face à la loi du marché,
C’est con mes chers compatriotes mais on s’est bien fait baiser
Que pèsent les droits de l’homme face à la vente d’un Airbus
Au fond y a qu’une règle en somme
se vendre plus pour vendre plus
La République se prostitue sur le trottoir des dictateurs
Leurs belles paroles on n’y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs
On lâche rien, on lâche rien
on lâche rien, on lâche rien
On lâche rien (wallou)
On lâche rien (wallou)
On lâche rien, on lâche rien
C’est tellement con, tellement banal
de parler d’paix, d’fraternité
quand des SDF crèvent sur la dalle
et qu’on mène la chasse au sans-papiers
Qu’on jette des miettes aux prolétaires
Juste histoire de les calmer,
qu’ils s’en prennent pas aux patrons millionnaires
trop précieux pour notre société
C’est fou comme ils sont protégés tout nos riches et nos puissants
Y a pas à dire ça peut aider
d’être l’ami du Président
Chers camarades, chers électeurs,
chers citoyens consommateurs
le réveil à sonné il est l’heure
D’remettre à zéro les compteurs
Tant qu’y a d’la lutte, Y a dl'espoir
Tant qu’y a dl'a vie, Y a du combat
Tant qu’on se bat c’est qu’on est debout
Tant qu’on est debout on lâchera pas
La rage de vaincre coule dans nos veines
maintenant tu sais pourquoi on s’bat
notre idéal bien plus qu’un rêve
Un autre monde , on a pas l’choix
On lâche rien, on lâche rien
on lâche rien, on lâche rien
On lâche rien (wallou)
On lâche rien (wallou)
On lâche rien, on lâche rien
Sans Haine, Sans Armes, Et Sans Violence
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
La fronde commence sur cette place
Ces casques lourds qui nous font face
Nous les défions, folie ou inconscience
Sans haine, sans arme, sans violence
Nous sommes d'une espèce non protégée
Notre obsolescence est programmée
Nous devons disparaitre de leurs étals
Avant liquidation totale
Nous devons disparaitre de leurs étals
Avant liquidation totale
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
Sans aucune condition de ressources
Ils voudraient que l'on parte au pas de course
Acheter des biens de grande consommation
Au premier tir de sommation
Que nous leur portions cette marchandise
Objet de toutes leurs convoitises
Leur précieux, leur coeur de cible
Du temps de cerveau disponible
Oh qu'ils chérissent tant ce coeur de cible
Ce temps de cerveau disponible
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
Sans haine, sans arme, sans violence
Sans haine, sans arme, sans violence
Prédicateurs de la sainte finance
Toxicomane accroc à la croissance
Nous sommes de ceux qui vous désobéissent
La plèbe blasphématrice
Jetez nous l'opprobre, jetez nous la pierre
Vos grenades suffiraient elles à nous faire taire
Croyez vous que nos combats soient périssables
Nos engagements jetables
Croyez vous que nos combats soient périssables
Nos engagements jetables
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence (x4)
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
La fronde commence sur cette place
Ces casques lourds qui nous font face
Nous les défions, folie ou inconscience
Sans haine, sans arme, sans violence
Nous sommes d'une espèce non protégée
Notre obsolescence est programmée
Nous devons disparaitre de leurs étals
Avant liquidation totale
Nous devons disparaitre de leurs étals
Avant liquidation totale
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
Sans aucune condition de ressources
Ils voudraient que l'on parte au pas de course
Acheter des biens de grande consommation
Au premier tir de sommation
Que nous leur portions cette marchandise
Objet de toutes leurs convoitises
Leur précieux, leur coeur de cible
Du temps de cerveau disponible
Oh qu'ils chérissent tant ce coeur de cible
Ce temps de cerveau disponible
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
Sans haine, sans arme, sans violence
Sans haine, sans arme, sans violence
Prédicateurs de la sainte finance
Toxicomane accroc à la croissance
Nous sommes de ceux qui vous désobéissent
La plèbe blasphématrice
Jetez nous l'opprobre, jetez nous la pierre
Vos grenades suffiraient elles à nous faire taire
Croyez vous que nos combats soient périssables
Nos engagements jetables
Croyez vous que nos combats soient périssables
Nos engagements jetables
Sans haine, sans arme, sans violence
De résistance en désobéissance
C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence (x4)
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Hk et les saltimbanks - No pasaran (mouvement étudiant)
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Clip Indignez-vous en LSF - HK et les Saltimbanks
Clip "Indignez-vous ! En langue des signes réalisé par des artistes et réalisateurs sourds sur le titre "Indignez-vous !" du groupe HK et les Saltimbanks
En hommage à Stéphane HESSEL et à son livre "Indignez-vous"
En hommage à Stéphane HESSEL et à son livre "Indignez-vous"
Hk - indignez-vous clip
Stéphane HESSEL : "Mes coups de gueule et mes espoirs : Israël, Sarkozy, la Libye, Aubry,.."