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15/04 -"PANAMA PAPERS" SARKOZY AUSSI !

Sarkocaïne
Panama Papers : Arnaud Claude, associé de Nicolas Sarkozy, au cœur du scandale.
Nouvelle enquête visant l'entourage de Nicolas Sarkozy. C'est au tour de l'avocat d'affaires Arnaud Claude, associé de l'ex-président de la République au sein du cabinet Claude&Sarkozy, d'apparaître dans le cadre des révélations des "Panama Papers

L'avocat d'affaires figure dans la liste des clients du cabinet panaméen Mossack Fonseca. Il aurait aidé Patrick Balkany à échapper au fisc français.
La sénatrice UDI Nathalie Goulet affirme  « Nicolas Sarkozy a fait enlever le Panama de la liste »
le Panama est sorti de la liste française des paradis fiscaux depuis 2012. Retour en arrière.Après la crise de 2008, l’heure est à la guerre à la finance. « Les paradis fiscaux, c’est terminé ! » affirmait fièrement Nicolas Sarkozy, en 2009. C’est cette même année, au mois de mai, que le Panama sort de la liste noir des Etats non-coopératifs en matière fiscale, établie par l’OCDE. Suivra en décembre 2011 la signature, avec la France, d’une convention fiscale visant à prévenir l'évasion et la fraude fiscales…
Pour la sénatrice UDI Nathalie Goulet, qui avait été vice-présidente d’une commission d’enquête du Sénat sur le rôle des banques dans l’évasion fiscale, c’est très clair : « C’est Nicolas Sarkozy qui a fait enlever le Panama de la liste des paradis fiscaux » affirme-t-elle.

Panama papers : il faut remettre le Panama sur la liste noire, selon Nicole Bricq
Avant que la France ne sorte le Panama de la liste noire des paradis fiscaux, le Sénat s’opposait à la convention fiscale entre les deux pays, malgré « une pression énorme ». « Nicolas Sarkozy a fait enlever le Panama de la liste » affirme la sénatrice UDI Nathalie Goulet. Depuis l’élection de François Hollande, le Panama n’y est toujours pas mais est sous surveillance.
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Sarkozy et ses liens avec la CIA
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"Air Cocaïne" : l'incroyable géolocalisation de Sarkozy
Selon le JDD, la juge marseillaise chargée de l’affaire "Air Cocaïne" a demandé les factures téléphoniques et la géolocalisation de l’ancien président. "Un scandale", selon certains.
Le 8 octobre, Nicolas Sarkozy arrive à Béziers pour un meeting de Dominique Reynié. (Sipa Press)
Nicolas Sarkozy va découvrir ce volet de l'affaire Air Cocaïne à la lecture de ces lignes. Et il devrait piquer une de ces colères froides que ne lui connaissent que ses proches. Selon nos informations, la juge d'instruction de Marseille Christine Saunier-Ruellan, chargée de l'affaire Air Cocaïne, a soupçonné l'ancien président d'avoir été en prise avec le trafic de drogue de République dominicaine. Pour preuve, une copie de la procédure, que le JDD a pu consulter.
Dans le plus grand secret jusqu'à ce jour, la juge a demandé aux policiers de la brigade financière d'obtenir la géolocalisation de deux téléphones portables de Nicolas Sarkozy, pour les mois de mars et avril 2013. Pourquoi ces mois-là? Parce que la découverte des 700 kg de cocaïne a eu lieu à Punta Cana le 19 mars 2013. Et que l'avion devait atterrir à La Môle à quelques kilomètres de Saint-Tropez… Voulait-elle savoir si l'ancien président français était en République dominicaine? À l'aéroport de La Môle près de Saint-Tropez, à proximité de l'avion qui devait acheminer la drogue? En outre, la juge a demandé aux policiers d'obtenir un an de fadettes de ces deux téléphones. Toute la facturation, avec les numéros entrants et sortants. À ce jour, dans les autres affaires où le nom de Nicolas Sarkozy a été cité, aucun magistrat n'avait demandé ni ses fadettes ni sa géolocalisation.
Tout cela pour quel résultat? Il tient en une phrase, qui figure dans le rapport de synthèse de la brigade financière daté du 5 novembre 2014 : "Quant à l'exploitation des éléments relatifs aux lignes téléphoniques utilisées par Nicolas Sarkozy, il n'était mis en exergue aucun lien entre l'usage de celles-ci et l'enquête en cours." En clair, aucune implication de l'ancien chef de l'État dans le trafic de cocaïne! Nul doute qu'en découvrant dimanche l'existence de ces investigations, et les précisions qui vont suivre, l'ancien président et son entourage vont voir rouge*…
Le juge Tournaire communique six numéros de téléphone
L'affaire Air Cocaïne remonte au 9 décembre 2012. Ce jour-là, un Falcon 50 se pose à l'aéroport de La Môle-Saint-Tropez en provenance de République dominicaine. Dix lourdes valises sortent de l'avion piloté par Bruno Odos et Pascal Fauret et à bord duquel avait pris place Nicolas Pisapia. Le 4 mars 2013, en provenance de Quito, en Équateur, le même Falcon, avec les mêmes pilotes, se pose au Bourget. Nicolas Pisapia est encore à bord, en compagnie d'Alain Castany. Mais selon la police, aucune valise n'est déchargée ce jour-là. Le 19 mars 2013, le même avion est stoppé sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana. À bord, 700 kg de cocaïne, et les quatre mêmes personnes. Qui seront condamnées à vingt ans de prison en République dominicaine et assignées à résidence en attente du procès en appel (les deux pilotes ont étéexfiltrés cette semaine).
En France, dès 2012, la justice a ouvert une enquête, confiée à la juge Christine Saunier-Ruellan. La magistrate arrête un douanier corrompu et un homme d'affaires susceptible d'avoir été le commanditaire. Puis elle s'intéresse au Falcon 50, propriété d'une société AA-OC appartenant au lunetier Alain Afflelou. Les enquêteurs découvrent ainsi que SN-THS, une entreprise basée à Bron, est chargée de louer l'appareil. Le 21 mars, soit deux jours après l'arrestation de Punta Cana, le Falcon avait été réservé pour un vol Paris-Bordeaux et devait ce jour-là acheminer Nicolas Sarkozy, convoqué par le juge Gentil dans le cadre de l'affaire Bettencourt. En épluchant aussi les comptes de SN-THS, les policiers notent trois locations effectuées par LOV Groupe, une société créée par l'homme d'affaires Stéphane Courbit
Ces trois vols ont-ils un lien avec les trois vols du trafic de drogue? À l'évidence non, mais la juge cherche toujours à savoir qui payait l'avion lors des trois vols en provenance d'Amérique latine. Le 7 février 2014, par commission rogatoire, elle charge la brigade financière de Paris "de retracer, comparer et recouper l'ensemble des flux financiers, pour déterminer ceux qui seraient de nature à couvrir ou être en lien avec les paiements occultes et voyages en cause". Le 13 mars 2014, elle écrit à son homologue de Paris, le juge Serge Tournaire, chargé de l'affaire libyenne visant Nicolas Sarkozy. Ce courrier suit de six jours la révélation par Le Monde del'affaire Azibert ("Placé sur écoutes, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire"). La juge marseillaise demande au juge Tournaire "les références des lignes téléphoniques utilisées par Nicolas Sarkozy et son entourage sur la période de mars 2013 à mars 2014". Le courrier détaille la liste des infractions ("Direction d'un groupe ayant pour activité le trafic de stupéfiants, importation de stupéfiants en bande organisée…") mais ne livre aucun détail sur les soupçons visant Nicolas Sarkozy.
Un an de fadettes des deux lignes de Nicolas Sarkozy
Le jour même, le juge Tournaire envoie à sa collègue de Marseille les deux lignes portables (06.81… et 06.08…) de l'ancien président. Il livre aussi les numéros de fixe, de portable et de domicile de son directeur de cabinet, le préfet Michel Gaudin. Quatre jours plus tard, le juge Tournaire rajoute aussi les deux téléphones portables de Brice Hortefeux (06.07… et 06.70…). Là encore, sans que soit précisée la raison de cet envoi.
Le 17 mars 2014, la juge Saunier-Ruellan adresse une nouvelle commission rogatoire à la brigade financière. Elle demande aux policiers "de bien vouloir procéder à toutes réquisitions utiles aux fins d'obtenir les facturations détaillées sur la période de mars 2013 à mars 2014 (avec géolocalisation pour les mois de mars et avril 2013)" des deux lignes téléphoniques de Nicolas Sarkozy. L'ancien président étant avocat à Paris, elle a vraisemblablement dû aviser le bâtonnier, mais cette mention ne figure pas dans la commission rogatoire consultée par le JDD.
La suite va occuper les enquêteurs pendant huit mois… Le jour même de la réception de la commission rogatoire, ils se rendent chez SFR à La Plaine-Saint-Denis et réclament les fadettes ainsi que les données de géolocalisation. Ils en repartent avec 2 CD-Rom étiquetés "scellé 1". Le 21 mars, après exploitation de cette masse de données, le policier note dans un rapport que la comparaison du CD Sarkozy avec le CD contenant "les autres numéros de téléphone apparaissant déjà dans la procédure" de trafic de drogue n'a rien donné. "Aucun numéro de téléphone ne se retrouve en commun", écrit-il. Pas de contact, donc, entre Sarkozy et les trafiquants! En revanche, le policier mentionne que six numéros de téléphone apparaissent "de manière récurrente" dans les listings des deux téléphones de Sarkozy.
Le 4 avril 2014, la brigade financière demande donc à SFR l'identification de ces six lignes téléphoniques. Les vérifications (une foule de papiers en provenance de SFR) vont arriver au résultat suivant : la première ligne est celle… de Carla Bruni ; la deuxième est celle de sa demi-sœur, Consuleo Remmert ; la troisième est celle de Véronique Waché, la conseillère presse de l'ancien président ; la quatrième est celle du policier chargé de sa protection ; la cinquième est celle de son associé, l'avocat Arnaud Claude, et la sixième est celle de l'animateur Arthur. En clair, l'enquête démontre que l'ancien président appelle régulièrement… sa femme, sa belle-sœur, son associé, sa collaboratrice, son garde du corps, et Arthur.
Les trois voyages du projet Columbia
Dans la foulée, les policiers enquêtent sur les vols payés par la société LOV Group et s'intéressent à trois allers-retours (Paris-Doha, au Qatar, les 9 et 11 décembre 2012 ; Paris-Teterboro, aux États-Unis, les 31 janvier et 3 février 2013 ; Paris-Abou Dhabi, les 26 et 27 février 2013) effectués par Nicolas Sarkozy. Le 4 juillet 2014, ils perquisitionnent LOV Group. Le 20 août, ils interrogent Stéphane Courbit, qui leur détaille pourquoi sa société a financé, à hauteur de 301.000 euros, ces trois déplacements. Courbit évoque le projet de création d'un fonds d'investissement, baptisé "Columbia". "La mission de M. Sarkozy était la recherche d'investisseurs et de cibles d'investissement", confie-t-il sur procès- verbal. Mais Nicolas Sarkozy décidant de revenir en politique à l'été 2014, le projet Columbia n'a finalement jamais vu le jour.
En novembre 2014, les policiers renvoient leur synthèse à la juge : ils concluent… à l'absence d'élément concernant l'affaire de stupéfiants. Entre-temps, l'information sur les trois vols payés par LOV Group à Sarkozy a fuité ("La nouvelle affaire qui menace Nicolas Sarkozy", avait titré Le Monde le 4 septembre 2014). Quant à la juge Saunier-Ruellan, dont le travail a été validé par la chambre de l'instruction, elle a transmis ce volet LOV Group au parquet de Marseille, le 5 décembre 2014. À ce jour, l'enquête sur ces trois vols, pour d'éventuels abus de biens sociaux, a été transférée à Paris au juge Guillaume Daïeff. Avec les scellés… et notamment le "scellé 1", contenant fadettes et géolocalisation d'un avocat, ancien président de la République.
* Son avocat Me Thierry Herzog était, samedi, injoignable


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